Les jardins d'Hélène

La panthère rose, un film de Shawn Levy

29 Octobre 2006, 13:51pm

Publié par Laure

Avec Steve Martin, Kevin Kline, Beyoncé Knowles, Jean Réno…

 

 

 

Le synopsis d’Allociné :

Un célèbre entraîneur de football est assassiné et une bague, ornée du fameux diamant La Panthère Rose, lui a été dérobée. Le gouvernement français a besoin d'un détective de génie pour résoudre le mystère mais personne n'est libre. L'inspecteur Jacques Clouseau arrive alors à la rescousse.
Une pop star, un joueur de foot, un assassin chinois... tous sont suspects mais qui est le coupable ? Clouseau et son acolyte Ponton vont devoir résoudre ce cas épineux et empêcher leur chef Dreyfus de récolter les lauriers de l'enquête.

Histoire de passer une soirée télé en famille pour les 12 ans de fiston,  nous avions loué ce DVD hier soir. Je n’ai que de vagues souvenirs des films avec Peter Sellers, pourtant il me semble que c’était plus fin… que Sellers ne jouait pas seulement l’inspecteur Clouseau, il ÉTAIT Clouseau.  Bon, c’est une bonne tranche de rigolade quand même, même si les gags sont parfois si lourds qu’on n’en sourit même pas. Et tantôt ils sont si gros qu’on éclate de rire tout simplement. Bref un petit film détente sympa qui ne vaut pas l’original, mais qui se regarde. 

Ma note : 3/5  

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Mes enfants d'octobre

29 Octobre 2006, 13:25pm

Publié par Laure

Il y a deux semaines nous fêtions les 10 ans d'Anne-Claire. Hier, c'était au tour de Jean-Baptiste de souffler ses 12 bougies d'aîné.

JB connaît mieux que moi les subtilités de Word et de MSN, il joue au foot en vrai et sur PES6, il a rempli les PC de la maison de tas de chansons de sauvages, il s'habille désormais au rayon homme en taille S et il chausse du 41. Ah il est bien loin mon petit Baptistou qui faisait encore des câlins à sa momân, et qui s'amusait à enfiler mes escarpins taille 38.

Mais il reste une belle complicité entre nous, et ça... mmmh, ça vaut toutes les pointures du monde.

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Présent ? - Jeanne Bénameur

27 Octobre 2006, 17:10pm

Publié par Laure

Pour commencer, merci, merci, merci ! monsieur JPB  (JPB n’ayant pas de blog, je mets un lien vers son dernier roman). Vous nous invitiez nous les blogueuses à lire d’urgence ce livre, et je l’avoue, sans votre enthousiasme à le défendre, je ne l’aurais pas lu. Encore un roman sur l’Education Nationale qui va mal, mouais [gros soupir], c’est pas en les démultipliant qu’on va régler le problème. Et puis je me suis laissée emporter par les mots, les phrases simples et si belles de Jeanne Benameur, qui enveloppent le lecteur d’une grande douceur, là, dans ce décor de collège de banlieue parisienne ni pire ni meilleur qu’un autre alentour. 

Ce roman, c’est du baume au cœur pour l’hiver et pour toutes les saisons, c’est une foi en l’homme (l’humain, qu’il soit élève ou prof) et en l’école inouïe. Débordant d’empathie quand il nous fait vivre les émotions des uns et des autres, de la petite prof de SVT qui bat des records d’absentéisme parce qu’elle est loin de son amoureux, de sa Bretagne et de la mer, et qui n’arrive plus à affronter les élèves, de D., l’élève qu’on dit violent mais qui reprend confiance en lui et se découvre dans l’atelier d’écriture de la documentaliste, Madison l’élève qu’on condamne d’avance parce qu’elle n’entre pas dans les cases des notes alors qu’elle est talentueuse en dessin, bref, profs, élèves, conseillers d’orientation, ATOS (les personnels de service), tous ont ce fond d’humanité qu’il est beau de percer, et ce livre y réussit merveilleusement. Bien sûr il y a quelques c*** (biiiip) aigris qui le resteront, ressassant leur fiel,  mais au final de ce conseil de classe de 3ème à la fois drôle et dramatiquement tendu, on ressort avec une croyance inébranlable en l’école et tous ceux qui la font. 

Alors bien sûr… c’est un roman. Une fiction optimiste et passionnée. Mais on a farouchement envie d’y croire ! Parce qu’il y en a encore, des profs ou des personnels qui y croient, qui continuent d’aimer leur métier et d’y mettre toute leur énergie, alors on se doit d’y croire avec eux.  

Eva, si tu me lis, ce livre est pour toi. En tout cas j’ai pensé à toi tout au long de ma lecture ! Comme la prof de SVT qui à la fin…(chut…)

L'avis de Florinette : ici

 

Et les mystères de l'édition : tout l'été ce roman nous était annoncé dans les magazines professionnels sous le titre : les alphabets ne dorment pas. Un changement de titre est toujours une intrigue. Après lecture, je préfère le titre retenu : présent ? pour le rituel de l'appel au début de chaque cours, et pour l'actualité qu'il traduit.

Denoël, août 2006, 209 p. ISBN 2-207-25885-8, prix : 16 € 

Ma note : 5/5  

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Le retour à la terre tome 4 : le déluge - Jean-Yves Ferri & Manu Larcenet

26 Octobre 2006, 14:51pm

Publié par Laure

Il y a bien longtemps que je n’avais pas éclaté de rire toute seule en lisant une BD ! Dans ce quatrième tome, Ferri au scénario (ne l’oubliez pas, sinon il se fâche) et Larcenet à l’illustration nous ont concocté un nouveau petit trésor d’humour. Ça y est, Manu Larssinet est papa de la petite Capucine, Mariette passe son temps à s’occuper de bébé et Manu plonge souvent dans l’angoisse : nuits hachées par la petite qui ne dort pas, pause dans l’écriture, il faut se reprendre ! La vieille Mortemont est toujours là, le jeune couple lui confie Capucine pour aller au ciné (non sans peine pour Manu !) et quand Manu doit aller voir son éditeur à Paris, c’était pas prévu qu’elle soit du voyage, avec ses pommes et ses théories… euh…elle prend les hôtesses de l’air pour des créatures pétries de sexe parce qu’elles vous offrent à boire! Enfin il faudrait citer tout l’album tant ces saynètes d’une demi page sont délicieuses, passant des émotions et inquiétudes du jeune père à la difficulté de la création, nous offrant au passage un exposé de la mise en abyme (qui fait flipper Manu), quand c’est pas la fragilité du couple à la pensée d’une ex reparue via le blog. Le blog de Manu, le déluge (ah la scène avec les élus !), la cuite avec le père Henri, bref… ce livre est à acheter à prêter à offrir et surtout à lire !!!

 

(Hors planches vous noterez également que Cristina Ignacio Tomata de Rosso y Peñas del Fandago de la Cruz, l’ex de Manu revenue via le blog, est habillée par Anouk Ferri : j’aime ces petits clins d’œil délirants)

 

Jean-Yves et Manu : z’avez intérêt à nous faire un tome 5…

 

Dargaud, coll. Poisson Pilote, août 2006, 48 p. ISBN 2-205-05814-2, prix : 9,80 €

 

Ma note : 5/5

 

 

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Basic instinct 2, un film de Michael Caton-Jones

25 Octobre 2006, 10:07am

Publié par Laure

Bon, autant prévenir tout de suite, mon commentaire ne va pas apporter grand-chose au schmilblick, parce que quand j’ai loué ce film samedi soir, j’étais si fatiguée que j’ai passé les 110 minutes du DVD à lutter contre le sommeil. Le scénario n’y est pour rien, c’est vraiment moi qui étais HS. Je crois donc avoir zappé quelques scènes, il me reste des souvenirs vagues ! 

Catherine Trammel (Sharon Stone) revient, 14 ans après le premier opus, et comme elle est bien maquillée, même si elle a 14 ans de plus, ça ne se voit pas. Bien sûr elle est sexy la dame, le film est fait pour ça. 

La scène d’ouverture vaut le pompon du ridicule : la dame se fait jouir à 180 km/h au volant d’une voiture de luxe, avec à ses côtés un mâle qui n’a plus toutes ses capacités. La dame sachant mieux jouir que conduire, la voiture finit dans l’eau, et elle ne réussit pas à libérer le monsieur, qui meurt. 

Elle est accusée de meurtre et suivie par le Dr Michael Glass (David Morissey), psychiatre réputé dans le traitement de l’addiction au risque. Elle est libérée. S’ensuivent d’autres meurtres troublants et quelques scènes déshabillées où la dame est toujours aussi suspecte et farouchement provocante : puisqu’elle vous dit que ce n’est pas elle qui tue ! Et puis il y a la ravissante Charlotte Rampling en collègue psy, Rampling, moi j’adore. Alors bien sûr à la fin c’est comme dans le 1 : on interprète ce qu’on veut : c’est peut-être elle, c’est peut-être le flic… à vous de choisir. 

Ce film était descendu par toutes les critiques presse à sa sortie. Du coup je l’avais évité sans peine en me disant que je pourrais toujours me rattraper en location à 2 € et des broutilles. Ben je trouve les critiques sévères, parce qu’il y a quand même du bon dans ce film. Certes dispensable si on est allergique aux fins ouvertes, à la provoc gratuite et à miss Stone, mais regardable si on sait à quoi s’attendre. Une honnête moyenne. Si je n’avais pas somnolé, j’aurais sans doute trouvé ce film tout à fait correct. Dans son genre.

Ma note : 3/5 

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Des noix, des chats, Emma...

23 Octobre 2006, 10:20am

Publié par Laure

Je suis envahie par les noix ! Pourtant je n'ai pas de noyer, mais des tas de gens très gentils m'en donnent, alors à force de les voir s'étaler dans le garage, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je fasse un gâteau avec. ça tombe bien, Elfe nous proposait une recette bien tentante il y a quelques jours : sublime !

Comme ce week-end je travaillais, et qu'à la fin du spectacle accueilli nous offrions un petit quelque chose, ces petits gâteaux ont fait fureur, j'ai récolté compliments et demandes de recettes. Merci Madame Elfe, car moi je n'ai fait que copier ! Je confirme que ces petits gâteaux aux noix avec une tasse de thé ou un bon café, c'est un petit bonheur facile et délicieux.

Ce matin, repos, enfin, ou plutôt, temps disponible pour les corvées. Les filles ont un petit hamster russe, et devinez qui nettoie la cage ? Mosquito l'a baptisée Emma, du prénom de sa meilleure copine. ça me chiffonnait un peu sur les bords, mais c'était signe d'une grande affection pour la petite Emma copine de classe, alors va pour Emma le hamster :

Il a donc fallu expliquer aux chats que non, ce n'est pas une souris, vous ne devez pas bouffer Emma !

   

 

Au fait, j'vous ai pas dit : Noiraud a été adopté la semaine dernière, il ne reste plus que Tigrou à caser !

 

Parce que Vachette dans son panier à champignons, vraiment, nous la gardons...

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Le prince bégayant - François Place

17 Octobre 2006, 15:32pm

Publié par Laure

Ah ! François Place !

 Avec le prince bégayant, il nous offre un très beau conte africain, écrit en vers, sublime album aux aquarelles chatoyantes et colorées par les terres d’Afrique. 

Quand naît le prince de haute lignée, c’est fête au village, d’autant qu’il grandit comblé par les dieux : il a la force et la beauté, la gaieté et le talent, seuls les mots le font souffrir : le prince bégaie. En lui naît alors une colère sourde et violente, il se lance à corps perdu dans la guerre, jusqu’à ne plus se reconnaître. Un jour, il épargne un pêcheur et monte avec lui à bord de sa pirogue. Il connaît enfin un instant de repos, avant de poser le pied sur l’autre rive du fleuve, un nouveau pays, le royaume des animaux. Il découvre un autre langage, sans paroles, celui de la nature et du corps. Et de manière féerique il rencontrera l’amour. 

Un texte poétique sur un handicap léger, le bégaiement, (mais tout le monde se moque d’un prince qui bégaie !), sur la colère et son dépassement, sur le besoin d’être soi, sans masque. Un très beau texte, plein de sagesse, et comme toujours, des illustrations magnifiques…

 A partir de 8 ans.

Gallimard jeunesse, avril 2006, ISBN 2-07-055069-9, prix : 13 € 

Ma note : 4/5

 

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A bonne école - Muriel Spark

16 Octobre 2006, 22:32pm

Publié par Laure

Voilà un petit roman qui se lit tout seul, qui est assez court mais délicieusement sadique.

Nina et Rowland Mahler dirigent une pension pour riches ados désoeuvrés, le Sunrise, situé à Ouchy, près de Lausanne, Suisse. Du moins pour un an, car l’originalité de ce collège, c’est d’être mobile et de changer de pays chaque année. Les jeunes y suivent des cours de maintien en société, y ont des activités bourgeoises un brin inutiles et prétentieuses et participent à un cours de creative writing, assuré par Rowland. Directeur et professeur, il écrit lui-même un roman, mais il se trouve en période de page blanche quand se présente à lui le jeune rouquin de 17 ans, Chris Wiley, qui semble bien plus doué et avancé avec son roman historique sur Mary Stuart.

C’est le début d’une jalousie obsessionnelle du maître vers l’élève, qui prend parfois des allures de polar : va-t-il le tuer pour l’empêcher d’écrire, de réussir mieux que lui, oui ou non ? Et quand l’élève a besoin du maître pour garder son inspiration et son débit d’écriture, comment fait-on ? Pendant que nos deux écrivaillons s’épient, la jeune épouse, Nina Parker, lasse de porter l’institution sur ses épaules, prend un amant. Roman « so british », il se dévore d’une traite, méchamment critique et amusant, il se finit toutefois un peu vite, avec une fin inattendue. (Enfin pas si surprenante que cela, mais si vite expédiée alors que rien ne l’annonçait.)

Gallimard, mai 2005, 168 p. ISBN 2-07-073763-2, prix : 13,90 €

Traduit de l'anglais par Claude Demanuelli.

Ma note : 4/5

 

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Le Diable s'habille en Prada, un film de David Frankel

16 Octobre 2006, 22:03pm

Publié par Laure

J’avais la salle pour moi toute seule à la séance de 11h ce matin : première fois que ça m’arrive ! Je précise que je n’ai jamais lu le roman éponyme de Lauren Weisberger, aussi je ne connaissais pas du tout l’histoire.

Une patronne tyrannique pour un journal de mode influent, une assistante naïve qui débarque et croit pouvoir défendre ses valeurs, voilà pour le pitch…

Meryl Streep nous la joue Cruella d’enfer, Anne Hathaway vend son âme au Diable, et nous, on regarde défiler les fringues et les chaussures avec tant de zéros sur l’étiquette qu’on peut toujours rêver. Et pis même en s’affamant on rentrera jamais dedans.

Alors, mouais, ça se regarde, je n’ai pas vu le temps passer, mais c’est le scénario qui m’agace : bien sûr la douce Andrea reviendra sur un chemin plus aimable mais j’avais tant envie qu’on lui dise ses 4 vérités en face, à la Miranda, alors quand 1h50 plus tard, tout le monde est toujours à ses pieds, ça m’éneeeerveeee !

Ma note : 3/5

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Le carnet de Rrose - Alina Reyes

16 Octobre 2006, 14:30pm

Publié par Laure

C'est un petit carnet beige rosé légèrement irisé, pâle, tendre et sans fioritures : en gris sur la couverture, le nom de l'auteur, le titre, tout simplement, et pour une fois en tout petit, l?éditeur. Un petit carnet qui contient 69 notules, dans lesquelles Alina Reyes nous conte les expériences amoureuses de Rrose, ses désirs de femme et ses souvenirs en compagnie au creux des draps. Il y est souvent question de roses et de tiges, je vous laisse deviner de quelles fleurs et branchages il s'agit... Pour qui connaît Alina Reyes, c'est bien sûr érotique, yeux chastes s'abstenir, mais ces quelques notes offrent aussi un brin de poésie. Cru mais pas vulgaire. Un seul dommage : c'est un peu court ! (et pourquoi rrose avec 2 r ?)

A conserver tout près, sur votre table de nuit...

 

Un extrait sobre (pour les autres, public averti etc. et je serais vite envahie par les requêtes Google) :  p. 20 "Je préfère de beaucoup les hommes qui ne sont pas persuadés de leur excellence, ou qui ne s'imaginent pas en savoir assez. Je les aime souples d'esprit, prêts à communiquer leurs goûts, leurs désirs, leur expérience, mais aussi à accepter mes propres envies et fantaisies. Sans se sentir humiliés par certains gestes ou certaines demandes qui les mettent, le temps d'un round parmi d'autres, dans une situation plus féminine que virile. Je les aime capables d'autorité mais aussi d'abandon.

Je les aime, je les aime profondément tels qu'ils sont venus au monde, dans leur brutale innocence."

p. 47 (note 45) : "Il y en avait un qui recelait de drôles de fantasmes. Jouer au viol, de l'une par l'un ou de l'un par l'une. La femme en lui croyait que la femme cherchait l'envahissement par le viol. La femme en moi veut l'envahissement par l'amour, je le lui ai montré et fait, il a compris."

Robert Laffont, mai 2006, 69 p. ISBN 2-221-1099-7, prix : 10 €

Ma note : 3,5/5

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