Les jardins d'Hélène

Le vrac du dimanche (5)

26 Septembre 2010, 20:33pm

Publié par Laure

C'est quand on passe un dimanche après-midi à se geler au poney-club qu'on réalise que l'automne est bien arrivé... Le vent était glacial mais le sourire de Mosquito a réchauffé la frileuse que je suis : sur le parcours de l'Equi-fun, dans la catégorie des plus jeunes, elle a remporté la première place (et la coupe !). Premier petit concours ludique, première victoire, elle peut être fière d'elle et du poney Petit Pois :

 

Cst Petit Pois (1)

 

 

Cst parcours

 

 

Anne-Claire, quant à elle, montait Mussy (et n'est pas entrée dans le trio de tête mais les grands étaient bien plus nombreux aussi !)

 

AC Mussy

 

AC parcours

 

 

Rien à voir, ou si peut-être un peu quand même, je pense au roman de Karine qui ressort en poche :

 

 

ker violette poche

 

retour sur le billet original ici, un roman que j'avais beaucoup, beaucoup aimé.

 

 

 

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L'Entrevue de Saint-Cloud - Harold Cobert

20 Septembre 2010, 07:44am

Publié par Laure

 

entrevue-de-st-cloud.jpgJ'avais beaucoup aimé le précédent roman d'Harold Cobert, Un hiver avec Baudelaire. Force est de constater qu'avec ce nouvel opus, l'entrevue de St Cloud, l'auteur opère un virage à 180° qui ma foi se révèle tout aussi surprenant que qualitatif. Pourtant, je goûte peu aux romans historiques, c'est donc bien ici la volonté de suivre l'auteur qui m'a guidée. J'ai pour ce faire participé au partenariat de BOB, sans savoir que l'auteur m'avait déjà mise sur sa liste de SP, ce sont donc deux exemplaires que j'ai reçus quasi en même temps, l'un dédicacé, l'autre gagné auprès de BOB. Ne voyant pas la nécessité ni même l'utilité d'en garder deux, l'un est parti à 10 000 km d'ici, chez Véro, qui vous livre ici son billet.

Mais revenons au sujet du livre. En pleine Révolution, alors que la monarchie se voit quasi condamnée, Mirabeau, élu révolutionnaire du Tiers-Etat, obtient de la Reine Marie-Antoinette une entrevue secrète dans le parc de Saint-Cloud, au cours de laquelle il lui prodigue des conseils politiques pour tenter de sauver la couronne. Cette entrevue du 3 juillet 1790 changera-t-elle le cours de l'Histoire ? Si la fin tragique est connue d'emblée, Cobert, spécialiste de Mirabeau (il lui a consacré sa thèse et un essai) fait preuve ici d'une modernité et d'un dynamisme intéressants : les dialogues sont toniques et ne manquent pas de piquant, la joute oratoire des deux protagonistes est savoureuse, et fait presque à elle seule déjà tout le sel de ce court roman moderne et enjoué.

Harold Cobert montre avec ce nouveau roman qu'il a plus d'une corde à son arc, il y a fort à parier qu'il risque donc de nous surprendre encore. Souhaitons lui ce bel avenir littéraire.

 

Merci à l'auteur donc, au site logo bob, et aux éditions Héloïse d'Ormesson pour ce double envoi, l'un pour le crépuscule, l'autre pour l'aurore.

 

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Editions Héloïse d'Ormesson, août 2010, 141 pages, prix : 15 €

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Crédit photo couverture : © Christine Cobert et éd. EHO.

 

 

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Un livre, ça sert à quoi ? - Chloé Legeay

19 Septembre 2010, 07:48am

Publié par Laure

un-livre-ca-sert-a-quoi.jpgC’est vrai ça, au fait, un livre, à quoi ça sert ? À prendre la poussière sur les étagères ? À faire joli ? L’auteur préfère nous confier qu’un livre, c’est un endroit de tranquillité, un ami, une aventure qu’on peut vivre sans sortir de chez soi, un livre, c’est aussi du suspense, des frissons, ça fait grandir, c’est un voyage, c’est la voix de quelqu’un, un livre, on peut en écrire un aussi…

Le texte est bref mais l’illustration est d’une richesse incroyable et tous deux sont une invitation à la découverte et au plaisir. Mosquito a passé beaucoup de temps dans les détails et les clins d’œil des dessins, elle n’a pas forcément perçu toutes les références (beaucoup d’allusions à d’autres œuvres de la littérature), mais elle a beaucoup aimé. Et moi aussi !

Une fois encore, comme souvent en jeunesse, on remarque combien le grand format donne toute sa place à l’illustration et contribue au plaisir du lecteur et au bonheur de la découverte.

Un livre drôle, qui fourmille de détails que les enfants prennent vraiment le temps d’explorer, et qui je l’espère, les convaincra d’aller vers … d’autres livres !

 

Lu aussi par Sophie / Hérisson08 

 

Alice Jeunesse, Histoires comme ça, mai 2010, 34 pages, prix : 13.90 €

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Crédit photo couverture : © Chloé Legeay et éd. Alice jeunesse.

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A l'ombre du monde - Marc Vlieger

18 Septembre 2010, 10:47am

Publié par Laure

à l'ombre du mondeBrice va de petits boulots en petits boulots, sa fainéantise ne l’aidant pas à garder un emploi, du moins c’est ce que son ami Rufus tente de lui expliquer. Mais Brice se plait dans ce coin de campagne reculée et s’en sort toujours.

Une rencontre avec Lyse, une institutrice qui travaille avec des enfants handicapés, et avec Joseph, un vieil ermite qui a choisi de vivre retiré de la folie du monde, va l’aider à repenser sa vie autrement.

Ce que j’aime dans les albums de Vlieger, c’est la richesse des sujets abordés et l’humanité qui s’en dégagent. Critique du monde actuel et de la surconsommation, clanisme économico-politique avec une famille qui règne en maître sur la région depuis des décennies, jalousie du petit ami quitté qui va le conduire à des actes graves, projet d’urbanisation qui met Joseph en danger… Le scénario est simple et se déroule naturellement, mais mine de rien, il interroge et invite à réfléchir sur la fuite en avant du monde moderne.

Côté dessin, les regards des personnages et donc ce qu’ils expriment sont particulièrement travaillés et mis en avant. Un bel ensemble.

 

Delcourt, coll. Mirages, octobre 2009, 111 pages, prix : 14,95 €

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Crédit photo couverture : © Marc Vlieger et éd. Delcourt

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Non pas dodo ! - Stephanie Blake

17 Septembre 2010, 20:46pm

Publié par Laure

non-pas-dodo.jpgMes enfants ont grandi avec Caca boudin, album culte s’il en est, de Stephanie Blake. Simon est un petit lapin espiègle, coquin et capricieux, qui dit et fait plein de bêtises qui ravissent les enfants. Dans Non pas dodo ! on retrouve Simon accompagné de son petit frère Gaspard. Ils construisent une « méga top giga grande cabane » avec une grande couverture dans le jardin, et passent un bon après-midi. Le soir venu, alors qu’ils sont sur le point de s’endormir, Gaspard réalise qu’il n’a plus son doudou. Pas doudou ? Alors pas dodo ! Et le grand frère protecteur va s’aventurer dans la nuit (ouh, ça fait peur ces ombres !) pour récupérer le doudou sacré.

Il y a longtemps qu’on a passé l’âge de ces albums (pour les 2-5 ans ?), mais on a passé un super méga top bon moment parce que :

- c’est Mosquito qui m’a fait la lecture

- qu’elle a très bien compris que si la taille de la police de caractère grandit au fil des mots, c’est qu’on peut jouer sur l’intonation, et que c’est cent fois mieux

- qu’on en a fait une lecture à deux voix et que j’ai adoré faire Gaspard : « Mon doudou ! Lédanlacabane ! Mon doudou ! je veux mon doudou ! » « Mais moilépeupadormir sans mon doudou ! »

Bref, une nouvelle aventure de notre lapin adoré qui aborde des thèmes chers aux enfants : le doudou, sa perte, la peur du noir et des monstres, la place et le rôle du grand-frère, toujours dans des couleurs vives, avec un texte qui joue énormément sur les majuscules et la taille des caractères, facilitant l’intonation à donner à la lecture. C’est drôle et enjoué, on adore ! Avec une chute toute douce et une maman bien présente, mais non, ils ne sont pas seuls nos petits lapins !

 

L’école des loisirs, mars 2010, prix : 12,50 €

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Crédit photo couverture : © EDL et Stephanie Blake

 

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Le swap de la non-rentrée : le grand déballage !

13 Septembre 2010, 07:49am

Publié par Laure

 

Au début de l'été, Cécile et Mlle Pointillés organisaient un swap de la non-rentrée, pour prolonger à la rentrée ce moment béni de la douceur des vacances. En esprit au moins !

Les consignes, ainsi que la liste des participantes, sont et voilà ce que devait contenir le colis :

 

COLIS.jpg

Petit moment de panique au moment de la réception du questionnaire de ma swappée : elle n'a pas de blog, et pas vraiment de wishlist non plus, et je ne la connais pas du tout ! Qui plus est, j'avais prévu d'acheter mes souvenirs de vacances … en vacances, donc en Ardèche où je devais partir fin août. Mais ma swappée habite.... l'Ardèche ! Ouf, j'avais acheté quelques bricoles à Florence lors de mon week-end italien (alors que j'ignorais encore qui serait ma swappée). Je me prends vite au jeu car le questionnaire de ma swappée est bien rempli, précis, et nous avons beaucoup de goûts en commun. Elle n'a pas de blog mais vous pouvez la retrouver sur Babelio, elle s'appelle Eze3kiel.

 

Mais voilà, un sort a été jeté sur l'Ardèche cet été, et nous ne le savions pas. Ma swappeuse, celle qui de son côté préparait le colis qui m'était destiné, a eu un moment de panique aussi. Parce qu'elle aussi était partie en vacances en Ardèche, et qu'elle m'avait donc acheté des souvenirs que j'avais moi-même forcément croisés lors de mon séjour ! Qu'elle soit rassurée, elle a été absolument parfaite, et bien évidemment, complètement folle tant son colis était énorme et génialissime ! Elle n'a pas de blog non plus, mais elle est connue sur la blogosphère sous le pseudo d'Alya. Alya est fabuleuse car elle a su trouver ce qui me ferait plaisir, et elle a bien du mérite, car avec 4 ans d'archives de blog, et une wishlist de plus de 500 titres en ligne, je ne lui facilitais pas la tâche.

 

Mais vite, déballons en images !! (Nota : les photos - cliquables pour voir en plus grand - ont été prises très vite, sous le coup de l'excitation, Mosquito était aussi pressée que moi de procéder vite fait à la découverte de tous les paquets !)

 

Ce jour-là, la France était en grève. Mais mon facteur travaillait, la preuve : 3 colis m'attendaient, réceptionnés par mes filles le matin avant de partir à l'école, heure à laquelle j'étais déjà sur l'autoroute de Rennes.

 

 

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Le colis est un format XL plein à craquer ! Et ma swappeuse sait faire des paquets cadeaux elle, pas comme moi !

 

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Oui, oui, vous voyez bien, le colis ne contient pas moins de 11 paquets !!! Et déjà je remarque qu'Alya a une très belle écriture, régulière et agréable...

 

 

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Le tout, déballé :

(Là ça ne se voit pas, mais imaginez les sauts de joie que j'ai faits dans mon salon en déballant chaque paquet !)

 

 

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Les gourmandises : du chocolat (paix à son âme, il n'a pas survécu longtemps. Deux variétés que nous ne connaissions pas et qui sont extra !), des rochers Suchard, mes préférés, ceux aux amandes et à la fleur de sel, et un assortiment de bonbons Haribo : je me bats avec mes mômes, MES bonbons, pas touche ! (Bon je ne suis pas une mère indigne, je partage un peu quand même)

 

 

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Les souvenirs de vacances et les objets de la rentrée :

j'avais besoin d'une trousse pour mes cours, et Alya l'a parfaitement choisie : chic et sobre, tout comme j'aime. Elle a eu la délicatesse de la remplir ! Il y a même un stylo rigolo en forme de sardine et un stylo magique, un bille effaçable, le Pilot FriXion ball, que ma collégienne de fille a voulu me piquer. De la colle, des ciseaux, des trombones, un taille-crayon, un surligneur, un blanco, une gomme, d'autres stylos, des recharges pour le FriXion, etc ! Un CD Mers et Océans pour m'inviter à la détente après des heures de cours et de route, des macarons de Joyeuse, petite ville d'Ardèche où je ne suis pas allée, (ils sont très bons : on les savoure au café de temps en temps – on les fait durer pour le plaisir !), et ce qui caractérise le Sud et la Provence : la lavande ! Sous forme de savons parfumés, de bougie, et d'eau de toilette. Tu vois Alya, pas de souci sur les souvenirs de vacances, de mon côté, très rustique, j'ai rapporté...des saucissons ardéchois !

 

 

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Et passons à ce que vous attendez tous : les livres !

Je n'en avais aucun, et tous me tentent !

Le Mary Wesley parce que j'avais envie de tout découvrir de cette auteur depuis ma lecture de Rose Sainte-Nitouche, Miel et Vin est le coup de coeur d'Alya au cours de l'été 2009 et je l'ai souvent repéré chez Clarabel, je ne connais pas le Fabrice Colin mais j'avais envie de littérature jeunesse, et j'avais dû noter Thérèse au placard quelque part, et Alya précise « à lire juste pour rire ».

 

 

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C'est donc un sans faute sur toute la ligne, tant gourmande que plaisir et lecture. Bravo Alya !! Bien évidemment je te remercie encore mille fois ! Sans oublier nos géniales organisatrices : Cécile et Mlle Pointillés !

 

(Etant absente lundi 13, je suis obligée de rédiger mon billet à l'avance et de le programmer, mais il me tarde d'aller découvrir tous les colis des copines !!!) Nul doute que nous avons toutes été très gâtées !

 

 

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Le carnet rouge – Benjamin Lacombe et Agata Kawa

12 Septembre 2010, 18:24pm

Publié par Laure

 

Petite présentation de l'éditeur :

« Le Carnet rouge est un portait imaginaire du peintre, poète, décorateur et architecte anglais William Morris (1834-1896). Un récit d’adolescence qui nous raconte comment la mélancolie du jeune homme va engendrer chez lui le goût de l’observation et du dessin. Un album aux illustrations délicates et élégantes pour une très belle évocation graphique du travail de William Morris, inspirateur incontesté des motifs art nouveau. »

 

carnet-rouge.jpgEn page liminaire en effet, un texte rappelle le parcours de William Morris, qui est considéré comme le fondateur du design moderne. C'est un magnifique album hommage que nous offrent l'auteur Benjamin Lacombe (qui est aussi illustrateur mais pas ici !) et l'illustratrice Agata Kawa, et le grand format (36 cm de haut) lui est tout à fait propice.

William, 13 ans, quitte donc sa mère veuve et ses frères et sœurs pour rejoindre le pensionnat de Marlborough College, à l'issue duquel il devrait devenir prêtre. Mais de nature rêveuse et solitaire, c'est un tout autre destin qu'il se forge, se faisant souvent réprimander en cours pour son attitude, car le jeune William passe son temps à écrire des poèmes et dessiner dans son carnet rouge, dernier cadeau offert par son père avant de mourir. Dès qu'il le peut, il explore le jardin et la forêt proche.

Agata Kawa rend très bien cette beauté naturaliste, beaucoup d'animaux, de fleurs entrelacées, et d'imaginaire poétique. Qu'elles soient simples ou doubles, les pages d'illustration sont superbes. Le texte passe bien trop vite pour le lecteur adulte, qui en aimerait bien davantage ! Récit sur la découverte de soi et le développement d'un don pour l'art, hommage rendu au père par la valeur de l'objet utilisé, le carnet rouge est un somptueux album.

 

Il n'est pas forcément de médiation facile auprès des enfants, je l'ai laissé à disposition de Mosquito, 9 ans ½, qui n'a pas souhaité dépasser les deux premières lignes. Je ne la force pas.

 

Vous pouvez voir quelques illustrations sur le blog de la soupe de l'espace 

 

(à partir de 7 ans)

 

Seuil Jeunesse, avril 2010, prix : 18 €

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Crédit photo couverture : © Agata Kawa et éd. du Seuil.

 

 

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Millefeuille de onze ans - Isabelle Jarry

9 Septembre 2010, 08:57am

Publié par Laure

millefeuille-de-onze-ans-copie-1.jpgAprès deux ans de travail, lorsque son éditeur lui annonce qu’il n’aime pas du tout le dernier roman qu’elle lui soumet, Isabelle Jarry est évidemment très déçue. Vient alors la colère, puis la lassitude. Mais elle a signé un contrat, reçu un à-valoir, elle doit se remettre à écrire très vite. Elle revient aux origines de son écriture, remonte à son enfance, plus précisément à l’âge de onze ans, cet entre-deux entre enfance et adolescence, où déjà elle aimait la littérature.

 

Je n’avais jamais rien lu d’Isabelle Jarry, et c’est peut-être un peu dommage d’avoir commencé par ce livre, qui éclaire son parcours et son cheminement d’écrivain. Il aurait sans doute été profitable de connaître ses romans au préalable. Nul doute aussi qu’elle s’est construite en comparaison et opposition à une camarade de classe dont le nom revient constamment, très différente d’elle : Viviane Der Tomassian. Personnage qui m’est un peu sorti par les yeux, trop envahissant, trop cité, en contrepied de l’auteur, mais le renvoi m’a paru excessif.

 

p. 53-54 : « Je lisais beaucoup, absolument tout  ce qui passait à ma portée. C’était une activité que je pouvais mener à ma guise, bien que souvent l’on m’obligeât à lâcher mon livre parce qu’il fallait : - venir à table, - partir pour l’école, - aller se coucher, et la banalité consternante de ces prétextes me donnait à penser sur la manière dont les adultes manœuvraient le monde, sans la moindre exigence ni le plus petit effort d’imagination. Les livres, eux, offraient un contrepoids à la monotonie de la vie quotidienne, dont on dit qu’elle plaît aux enfants. Je ne suis pas si convaincue qu’ils raffolent du train-train et de la régularité. Ils préfèrent à mon sens la fantaisie, l’imagination, le rêve, les voyages, la rencontre de personnages fabuleux, l’aventure, l’émotion, ainsi que les réponses à certaines questions essentielles. Exactement ce que l’on trouve dans les livres… »

 

Construit en courts chapitres, la lecture de ce roman est aisée et agréable. Néanmoins si l’ouverture à la littérature et l’appétit pour la lecture sont parlants et évidents pour tous les amoureux des livres, le chemin personnel de l’auteur m’importe moins, peut-être parce que je ne la connais pas du tout justement, ou qu’il n’a rien de suffisamment universel (ou exceptionnel ?) pour me toucher. Le terme de roman me gêne un peu, l’auteur fait bien allusion à ses propres romans et semble raconter sa propre enfance. Je parlerais plutôt d’autobiographie…

 

 

Existe en poche en Folio

 

Stock, mars 2007, 230 pages, prix : 17,50 €

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Crédit photo couverture : © Didier Thimonier et éd. stock

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Rentrée(s)

8 Septembre 2010, 14:09pm

Publié par Laure

Comme le suggérait (involontairement) le titre du dernier billet, il était temps de rentrer. Mon grand a pris le chemin de l’internat, et dort à Bréhat (tous les dortoirs ont des noms d’îles de l’Atlantique, d’autres dorment à Noirmoutier, Batz ou Ouessant), il faut bien ça pour tenir le choc de 8 heures de cours de SI (sciences de l’ingénieur) d’affilée sur une même journée . Et quelques livres de Rimbaud, bac de français en vue… La cadette entame sa dernière année de collège, DNB en fin d’année, formalité, et la benjamine retrouve celui qui était son maître en petite section de maternelle aujourd’hui en CM1, comme quoi, on commence déjà notre 7ème année en Sarthe…

Rentrée pour moi aussi puisque j’ai pris l’option folle de travailler 6 jours sur 7 pour ajouter à mon emploi du temps déjà chargé une préparation de concours d’ici Noël. Et le concours visé ne pointant son nez qu’une fois tous les 3 ans, je tenterai la session 2011. Alors me voilà sur les routes tous les lundis et mardis pour faire chaque matin et chaque soir les 130 km qui me séparent de Rennes. Et soupirer au bonheur des méthodologies de notes de synthèse ou du droit d’auteur sur 6 heures de cours. La récompense, ce sont les visites de médiathèques, avec notamment la plus connue : je vais enfin voir à quoi ressemblent les Champs Libres…

Tout cela pour dire que si je travaille sérieusement (hum), ce blog devrait tourner sérieusement au ralenti. Sauf si mes lectures sur les politiques culturelles et la sociologie des publics vous passionnent…

 

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Si on rentrait - Véronique M. Le Normand

3 Septembre 2010, 13:55pm

Publié par Laure

si-on-rentrait.jpgLa maison est souvent le lieu de l’intimité, mais aussi le lieu des rencontres, des réunions de famille, un nid d’amour, un lieu de vie, de mort, de jalousie aussi. La maison est au cœur des dix nouvelles, intimistes, peut-être inégales.

Si j’aime habituellement ce genre de textes je n’ai pas été très sensible à ce recueil. Seules les deux nouvelles qui ouvrent et ferment l’ensemble m’ont réellement plu. La première, Le voisin, est une nouvelle à chute qui a su me surprendre, je ne l’ai pas vu venir, cette chute, focalisée sur la jalousie du mari. La dernière, Maison de famille, décrit bien la culpabilité collective encore prégnante bien longtemps après la guerre. Karine, d’origine allemande, vit en France avec Christian, ils ont deux enfants, Simon et Mark. Quand elle reçoit pour la première fois l’amie de son fils, sa potentielle future belle-fille, elle se noie dans la peur coupable : (p. 98) « « qu’est-ce qui t’inquiète, maman, Sarah est juive, et alors ? » Karine avait peur d’être trop allemande, pour la belle-famille juive de son fils. Mais ça, comment l’expliquer ? ». Les autres nouvelles m’ont semblé plus banales et m’ont laissée assez indifférente, d’ailleurs je n’en garde pas grand souvenir…

 

Lu aussi par Cathulu, Clarabel, La Lettrine (Anne-Sophie),

 

Th. Magnier, avril 2010, 106 pages, prix : 16 €

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Crédit photo couverture : © mathieu Desailly et éd. Th. Magnier

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