Les jardins d'Hélène

Garde-corps - Virginie Martin

30 Novembre 2016, 21:46pm

Publié par Laure

Garde-corps, Virginie MartinGabrielle Clair a 11 ans en classe de 5ème quand elle est violée par un élève de son collège, un m'as-tu-vu de 16 ans qui s'y croit (où, d'ailleurs?). Parce qu'elle ne trouve pas d'écoute à la maison – ses parents ne font guère attention à elle – elle va laisser gronder sa colère en silence mais mettra toute son énergie à se hisser seule vers les plus hautes marches du pouvoir : elle deviendra Ministre du Travail.

Construit en alternance de chapitres, le récit enchaîne retours en arrière vers son adolescence et scènes de la vie actuelle au Ministère ; le personnage se raconte, de l'abnégation à la revanche, vengeance.

Quand son violeur se trouvera sur sa route par hasard, la rage explosera.

 

Le premier chapitre (la scène de viol) est d'une cruauté et d'une crudité rare, un incipit percutant mais qui à mon sens n'est pas gratuit : le roman se construit dans le réalisme le plus vraisemblable, parce que c'est ce qui motive la rage contenue du personnage. Puis devenue adulte, femme de pouvoir, Gabrielle est en proie au machisme ordinaire, un pouvoir masculin dominant où le sexe est maître. On ne manquera pas d'y voir de nombreuses allusions à des affaires politiques connues, mais on y côtoie aussi la violence ordinaire faite aux femmes, quel que soit le milieu.

 

 

J'ai aimé cet aspect du roman pour cette violence qu'il dénonce, cette domination persistante à l'heure où l'on ne cesse de parler parité et égalité des sexes, l'auteur connaît son sujet, et la femme engagée transparaît. J'ai trouvé plus facile (plus superficielle) la partie « Ministre », même si elle semble tout aussi réaliste pour ce qu'elle décrit des jeux de pouvoir, mais l'ensemble va très vite, le récit est bref, rapide, va droit au but. Et personne n'est dupe. Mais le pouvoir est un jeu de dupes, et ça arrange tout le monde. Une fin un peu facile, une écriture nerveuse un peu inégale, mais avant tout un message : la dénonciation d'un machisme séculaire ordinaire.

 

Le garde-corps remplit ici une fonction contraire à celle qui est la sienne, la justice est aux abonnés absents (parce que Gabrielle Clair l'a voulu, mais d'abord n'a pas pu trouver la force de dénoncer, alors qu'elle était enfant), ce roman a des relents bien réalistes (on ne vit pas au pays des Bisounours tiens donc). On aime ou on déteste, pour ma part, j'ai plutôt aimé.

 

 

 

Un roman lu dans le cadre du Challenge des 68 premières fois, initié par l'insatiable Charlotte.

 

 

 

Lemieux éditeur, juillet 2016, 164 pages, prix : 15 €

Étoiles :

Crédit photo couverture : © Gérard Cambon et éd. Lemieux.

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Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # novembre 2016)

30 Novembre 2016, 06:36am

Publié par Laure

Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # novembre 2016)

12 produits terminés en ce mois de novembre, c'est parti !

 

  • La crème de douche à l'huile d'amande de la marque Cien (marque distributeur chez Lidl) : un gros flacon de 300 ml, à clapet plat (facile à poser à l'envers à la fin pour le finir), texture crémeuse fluide, elle ne dessèche pas la peau. Attention, pour les amateurs de parfum « amande amère » façon colle Cléopâtre, elle ne sent pas comme cela ! Elle ne déshydrate pas la peau, sent bon, se rince facilement, et coûte trois fois rien, je suis tout à fait susceptible de racheter !

 

  • Le gel nettoyant purifiant pour le visage de la gamme Sebo Vegetal chez Yves Rocher (facile à avoir à moins 50% comme souvent dans cette marque) : il s'agit du tube vert, pour peaux mixtes à grasses. (J'utilisais jusqu'à présent plutôt le tube bleu, de la gamme hydra vegetal pour peaux déshydratées). J'ai bien aimé celui-ci, préféré au bleu même, mais c'est toujours le même problème agaçant avec ces «eco-tubes » où le bouchon est plus fin : ils sont impossibles à ouvrir sans y laisser un ongle, se faire mal au pouce, de même ils se referment mal (ce qui facilite l'ouverture suivante, soit).

Cette fois j'en ai vraiment marre, je ne rachèterai pas, non pas pour le produit que je trouve bon, mais pour ce packaging défaillant, que la plupart des utilisateurs signalent, mais la marque pourtant apte à relooker souvent ses emballages, ne fait rien.

 

 

  • Un gommage corps à l'abricot de chez Yves Rocher (gamme « gommage végétal ») : un incontournable de la marque, aux grains bien présents, qui fait la peau douce. J'avais fait un stock lorsqu'il a été soldé à moins 70% avant relooking du packaging, c'est un produit auquel je suis fidèle, même si j'avoue que par flemme je suis plutôt irrégulière dans la routine gommage corps.

 

 

 

  • Shampooing "Shine attraction, brillance & fluidité", de Jean-Marc Maniatis, chez feu le club des créateurs de beauté. Inutile de s'attarder, le produit n'existe plus. Il était sympa mais sans plus. Pas d'effet « brillance » extraordinaire, ni même visible.

 

 

 

  • Shampooing couleur éclat, NaturéMoi : un marque que j'aime de plus en plus pour le côté clean de ses shampooings et après-shampooings sans sulfate ni silicone ni paraben, à un prix très raisonnable en grande surface. Pas de label Bio mais 96% d'origine naturelle. Une gamme que je privilégie pour les cheveux colorés.

 

 

 

  • Le déo DermaSoin 24h de Sanex advanced, anti-transpirant 24H, atomiseur de 150 ml, peaux sensibles et délicates : autant j'aime les gels douches de cette gamme, autant j'ai été déçue par ce déo (aux sels d'aluminium), je préfère de loin dans la même marque la gamme à la pierre d'alun, « natur protect ». De plus dans la gamme DermaSoin, le flacon est plus petit (150 ml contre 200 pour l'autre), et en plus il m'a irrité les aisselles, tout faux donc. Je ne rachèterai pas.

 

 

  • Un soin contour des yeux que j'ai beaucoup aimé : Dr Caspari for Diadermine, méthode dermo-ident : une texture crème un peu gélifiée qui pénètre très vite sans laisser aucune trace, qui semble bien hydrater. Je ne sais plus où je l'avais acheté, sans doute un tout petit prix chez Stockomani, après une recherche sur le net, il n'existe plus mais a été remplacé par un roll-on, présentation dont je ne suis pas fan, dommage. Je ne rachèterai donc pas.

 

 

  • Masque uni-dose en tissu à la rose, Sephora : « ultra-hydratant éclat » : mon avis est toujours le même sur ces masques en tissu de la marque : chers pour un usage unique (à acheter lors des ventes privées à moins 25%), mais un moment de détente très agréable, pour une efficacité ultra immédiate sympa mais qui ne dure pas. Facile et agréable, je suis faible, je rachèterai (en périodes de soldes ils y sont systématiquement)

 

 

  • Soin « Perles volume filling jour et nuit », gamme Cellular anti-âge, de Nivea : un produit reçu gratuitement pour test (Amazon Vine), que j'ai beaucoup apprécié.

Ces "perles volume" sont en langage cosmétique clair un sérum à utiliser matin et/ou soir avant son soin habituel. Personnellement, je préfère l'utiliser seul sous mon maquillage, et le soir en soin de nuit.(Inutile de multiplier les produits jour / nuit, c'est pratique!)
J'apprécie le flacon pompe et sa transparence, on voit la quantité restante au fur et à mesure que le produit remonte.
Sa texture fait la particularité du soin : des petites billes rondes, qui s'amalgament au soin autour en pressant sur le flacon : la texture qui en résulte est assez grumeleuse et peu ragoutante, mais aucun problème sur la peau : vite absorbée et ne laisse pas de film gras, et ne fait pas graisser trop vite la peau, ce qui est mon cheval de bataille avec les soins visage.
Correct côté hydratation, un peu vite dit pour le côté combleur ou redensifiant, mais ça reste un produit de bon rapport qualité prix (15,90 € environ en grandes surfaces)
La présentation en billes me semble toutefois relever surtout du gadget.

Mais en raison du bon rapport qualité-prix je suis susceptible de racheter.

 

 

  • A l'inverse, un sérum que j'ai détesté et peiné à finir : Code Jeunesse Lumière de L'Oréal, flacon-pompe en verre, 50 ml. Autant j'apprécie le « code jeunesse » tout court, autant cette version Lumière est une catastrophe sur ma peau. Censé illuminer, il fait juste boule à facettes, comme si j'avais la peau hyper grasse et ce dès l'application, ce n'est que visuel, la peau n'est pas grasse au toucher. Je l'ai fini en soin de nuit tellement c'est une horreur ! Je ne rachèterai pas !

 

  • Gel mascara transparent lash & brow, Essence (3 € à Auchan) : une bonne idée pour fixer le maquillage des sourcils ou juste les discipliner mais deux énormes défauts : laisse les sourcils mouillés, ce qui n'est pas joli (et ça ne s'améliore pas vraiment en séchant) ; et si l'on ne nettoie pas la brosse sur un mouchoir en papier avant de la replonger dans le tube, son contenu devient vite marronnasse (ou de la couleur du crayon ou de la poudre que vous utilisez sur vos sourcils). Donc soit vous utilisez un produit dégueu très vite, soit vous en gaspillez (ainsi que du temps) en nettoyant la brosse. Petit prix certes, mais première vraie déception dans la marque Essence. Je ne rachèterai pas.

 

  • Et pour finir, un incontournable de mes usages quotidiens : une pochette de papiers matifiants de la marque Adopt' (by Réserve Naturelle) : j'en ai déjà énoncé les défauts (la boite n'est pas distributrice, ils ne sont donc pas faciles à sortir un par un) mais le rapport qualité-prix reste excellent (1,95 € les 80). Hélas les boutiques sont rares, je pense passer une commande sur leur site au moment des soldes (ils ne sont pas soldés mais ça permet d'ajouter des bricoles soldées;-) )

 

 

Voilà, c'est tout pour ce mois-ci :-)

 

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Lucie ou la vocation - Maëlle Guillaud

28 Novembre 2016, 17:35pm

Publié par Laure

Lucie ou la vocation - Maëlle GuillaudAprès une année de classe préparatoire difficile, Lucie fait le choix radical d'épouser le Seigneur. Elle entre au couvent, malgré les larmes de sa mère et la colère de son amie Juliette, et c'est la découverte de ce monde clos et impitoyable que nous fait découvrir l'auteur.

Les novices acceptent de renoncer à la vie extérieure (vœux de silence, de pauvreté, de chasteté) et mènent une vie difficile où tout est fait pour les couper du monde et de leur famille.

 

Malversations, manipulations, mensonges, ce n'est pas bien joli.

Sans doute par idéologie personnelle, ce sont les passages en italique que j'ai préférés, ceux qui donnent la parole à Juliette, l'amie de toujours qui essaie de comprendre, d'aider, de faire changer d'avis, qui accepte mais reste présente, qui se révolte parfois, mais toujours en vain.

 

 

Un premier roman intéressant par le milieu qu'il fait découvrir, et le choix assumé de la jeune Lucie, qui ne manque pas de surprendre au XXIème siècle. Une lecture rapide, une histoire qui fonctionne et qui dérange, mais à laquelle manque le petit quelque chose pour en faire une lecture qui marque durablement.

 

 

Un roman lu dans le cadre du Challenge des 68 premières fois, initié par l'insatiable Charlotte.

 

 

 

Editions Héloïse d'Ormesson, août 2016, 199 pages, prix : 17 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Claude Rouyer / éd. EHO

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Le loup en slip – Lupano / Itoïz / Cauuet

6 Novembre 2016, 17:32pm

Publié par Laure

Le loup en slip - Lupano / Itoïz / CauuetVendu avec un bandeau rouge « les vieux fourneaux présentent », forcément cet album attire mon œil. Mais c’est quoi ce dessin de loup, c'est pour les enfants ?

Oui, mais pas que. C’est même le principe des bons albums, ils s'adressent à tous.

 

Dans la forêt, tout le monde a peur du loup. Une brigade anti-loup s'est installée, on y trouve aussi des pièges, des alarmes, des super noisettes, des cours de karaté, bref tout ce qui pourra contribuer à lutter contre cette infâme et terrifiante bestiole. Mais quand le loup descend de sa maison tout là-haut, vêtu d'un slip blanc à rayures rouges, il surprend tout le monde : on ne peut pas être méchant avec un slip pareil ? Bien sûr qu'il n'est pas méchant le loup, il n'en sait rien lui, de qui a kidnappé les trois petits cochons, c'est pas lui en tout cas, il fait ses courses au supermarché comme tout le monde, il a même une petite poche intégrée à son slip, pour y glisser son filet à provisions.

 

Mais alors, si le loup n'est pas méchant, c'est toute une économie de la peur qui s'effondre. C'est la faillite annoncée. Et quel but a-t-on dans la vie quand ce n'est plus la peur qui vous mène ? On s'invente quoi comme raison de vivre ?

 

C'est album est hilarant, tout simplement ! Et l'on y verra ce que l'on veut y voir. Les enfants y verront une histoire de loup rigolote, qui cause fesses et slip, les adultes y liront des références à des peurs actuelles (attentats, terrorisme, ..?) Les comportements des uns et des autres sont révélateurs.

 

Et que viennent faire les Vieux fourneaux dans l'histoire ? Un clin d’œil de Cauuet en dernière page, souvenez-vous de Sophie et de son théâtre ambulant, il se nommait le théâtre du loup en slip. Et si l'on venait d'assister à l'une de ses représentations ? Avec les 3 vieux bougons d'une mauvaise foi toujours aussi exemplaire.

 

Irrésistible !

Si ce n'est déjà fait, foncez !

 

Feuilleter l'album : clic !

 

Dargaud, novembre 2016, 36 pages, prix : 9,99 €

Etoiles :  (oui, je suis d'humeur joyeuse, Lupano au scénario fait toujours des miracles)

Crédit photo couverture : Mayana Itoïz et éd. Dargaud

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Je conduis comme un grand ! - Anne-Sophie Baumann (ill. de Pierre Caillou)

4 Novembre 2016, 14:40pm

Publié par Laure

Mosquito avait 5 ans quand j'ai commencé ce blog, elle en a aujourd'hui 15 1/2.

Elle n'aime toujours pas lire, et en bonne bibliothécaire de mère, je continue à rapporter des tas de trucs à la maison au cas où...

 

Alors avant qu'elle ne parte pour sa première leçon pratique à l'auto-école, elle a eu droit à ça :

 

Je conduis comme un grand !

 

Au moins, j'ai gagné son éclat de rire. :-)

 

(ça ne se voit pas comme ça sur la photo mais le volant tourne vraiment sur la couverture)

 

Et pour les fans de Kididoc ou de machins à moteur, je me fends d'une chronique :

Conducteur d'un paquebot, d'un camion de pompier, d'un TGV, d'un avion de ligne ou d'une (banale) voiture, le lecteur est prêt à démarrer ! Principe habituel de la collection Kididoc, il y a plein de petits trucs à tirer, pousser, et ici, des volants à tourner, et des éléments de tableaux de bord en relief.
Les enfants (de maternelle) ont à peu près tous le même cri du coeur :  trop bien !

La 4ème de couv précise que les habitacles des engins ont été simplifiés pour les enfants (non vous ne saurez pas piloter un Boeing avec ce livre); mais que de vrais pilotes, commandants et conducteurs ont relu l'ouvrage avant publication.

 

Nathan, octobre 2016, 12 pages, 24 x 24 cm, prix : 16,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : Pierre Caillou et éd. Nathan

 

 

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Code toi-même ! – Alexandra Bernard

3 Novembre 2016, 16:21pm

Publié par Laure

(ill. de Rémi Tornior, Matthias Malingrëy, Patrick Morize, Kiko)

 

 

Si vous êtes parents, il ne vous aura pas échappé que le code informatique est désormais obligatoire dans l’enseignement scolaire, dès l’école primaire. Au collège, les professeurs de technologie et de mathématiques le pratiquent déjà, et la plupart travaillent avec le logiciel libre « Scratch », développé par le MIT, qui permet d’apprendre les bases de la programmation par une approche visuelle et ludique.

L’avantage premier est que les élèves peuvent télécharger gratuitement le logiciel, principe du libre.

De nombreux livres sur Scratch commencent à arriver, et les coding goûters et autres animations autour du code informatique se développent également.

 

Si vous avez des p’tits curieux à la maison, Code toi-même est un livre qui les occupera bien pendant les week-ends ou les vacances scolaires. Conseillé pour les enfants de 8 à 12 ans, il propose, après une très brève présentation de Scratch, 4 jeux-vidéos à créer soi-même. L’idéal est quand même d’installer Scratch et de le découvrir un peu avant de commencer. Sinon, il suffit de suivre pas à pas ce qui est décrit dans le livre. Alors oui, il faut surtout être patient et persévérant, et ne pas vouloir que ce soit fini avant de commencer, ce qui est souvent le problème !

 

Pour avoir vu des enfants créer sur Scratch, je dois bien reconnaître qu’ils ont bien moins d’appréhension que moi à se lancer face à l’inconnu, nouveauté mathématique pour laquelle je n’ai pas d’intuition ni guère de motivation, je l’avoue. Mais on mêle là le jeu à une initiation à la programmation informatique, ce qui est plutôt sympa.

 

J’ai fait tester ce livre à un jeune de 14 ans, déjà familier de Scratch, par ses cours au collège. Il a pu arriver au bout de chaque jeu, un peu plus vite que le temps indiqué par l’auteur sur le livre, mais parce qu’il connaissait déjà l’outil. Chacun des jeux est prévu pour être créé en 1h30 à 2h30, avec un niveau de difficulté croissant. A la fin, quelques pages donnent des bases pour inventer son propre jeu.

 

Verdict : c’est rigolo !

 

Le livre indique également quelques liens, notamment celui de l’académie numérique pour enfants et adolescents, fondée par l’auteur.

 

On trouvera également une aide et des tutos sur le site de l’éditeur :

http://codetoimeme.nathan.fr/

 

Pour feuilleter un extrait du livre :

http://fr.calameo.com/read/00169842936a0c5d1306d

 

Yapluka ! (sérieusement, c’est une activité que nous développons de plus en plus en bibliothèque, il faut bien que je m’y mette !)

 

 

 

Ed. Nathan ; coll. Dokéo / Fablab, août 2016, 182 pages, prix : 14,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Nathan

 

Code toi-même ! – Alexandra Bernard
Code toi-même ! – Alexandra Bernard

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La chance que tu as - Denis Michelis

2 Novembre 2016, 11:40am

Publié par Laure

La chance que tu as - Denis MichelisUn jeune homme dont on ignorera le prénom est déposé au « domaine » par ses parents, ou du moins un couple qui prétend l’être. Il est embauché comme serveur dans ce grand restaurant perdu au milieu d’une forêt, connu de ses seuls habitués.

 

D’emblée tout est étrange, le jeune homme se voit dépouillé de ses affaires personnelles, ne signe pas de contrat de travail (mais tous lui disent qu’il l’a nécessairement fait), et très vite, les conditions sont rudes pour ce garçon sans expérience.

 

L’équipe qui l’entoure se montre sévère et sans pitié, seule la lingère semble avoir un peu plus d’empathie que les autres.

 

Fable contemporaine sur le monde du travail, c’est un récit dépouillé, très maitrisé, et extrêmement glaçant que nous livre l’auteur. Jusqu’où peut-on aller dans l’acceptation de conditions de travail humiliantes, sous prétexte qu’on a au moins la chance d’avoir un emploi ?

Solitude, violence, humiliation, mais aussi persévérance du héros, le lecteur souffre avec lui et se voit complice, témoin de son honnêteté et de son désarroi, tout comme de son impuissance.

 

Un premier roman à l’atmosphère kafkaïenne vraiment très réussi.

 

 

Ed. stock, coll. « La forêt », août 2014, 152 pages, prix : 17 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Sock.

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Octobre 2016 en couvertures ...

1 Novembre 2016, 14:34pm

Publié par Laure

Avec la nouvelle admin encore plus pourrie qu'avant d'Overblog, c'était pas gagné... c'est bancal, mais je fais de mon mieux ...

(Image cliquable quand il y a un article)

 

 

En octobre, j'ai lu :

 

Le dernier amour d'Attila KissEnfants du diable - Liliana Lazar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les mains lâchées - Anaïs Llobet

 Lithium - Aurélien GougaudAvant que naisse la forêt - Jérôme Chantreau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les intrus - Adrian Tomine  S - Luis Seabra  Silentium - Fabrice Millon

 

 

 

En octobre, j'ai vu :

 

Bridget Jones Baby - film

 

Adopte un veuf   how to get away with murder - saison 1

 

 

Elle - Paul Verhoeven

 

 

 

 

 

En octobre, j'ai écouté :

 

La nuit ne dure pas - Dani  You want it darker - Leonard Cohen

 

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