Les jardins d'Hélène

Une vraie lune de miel - Kevin Canty

27 Juin 2010, 13:45pm

Publié par Laure

 

traduit de l'américain par Hélène Fournier

 

vraie-lune-de-miel.jpgExpérience ambivalente que cette lecture ! Un recueil de 13 nouvelles, qui ont pour point commun d'avoir toutes pour point de vue du récit un personnage masculin : père, enfant, mari, amant, et pour particularité de s'attarder de façon intéressante sur le cheminement de la pensée de ces narrateurs.

Histoires plutôt intimes, de relations familiales ou de couples. Tout y est quand même assez sombre et déprimant, il y est toujours question de défaite, d'échec. L'honnêteté surprenante des personnages fait mouche autant qu'elle peut déstabiliser, pourtant, ça ne fonctionne pas : je suis incapable aujourd'hui de vous résumer une seule de ces nouvelles. Je les oubliées aussitôt. Non pas à la fin du recueil, mais d'une fois sur l'autre. Rien ne marque, rien ne bouleverse, le lecteur garde une distance trop grande, on attend un coup d'éclat qui ne vient jamais. Dommage


 

Les avis similaires de Maggie76, et Aventures hétéroclites, qui comme moi l'ont lu dans le cadre d'un partenariat Albin Michel et BOB, que je remercie néanmoins !

 

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Albin Michel, coll. Terres d'Amérique, 242 pages, prix : 19,50 €

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Crédit photo couverture : © Martin San, Muntz / getty Images / et éd. Albin Michel

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Quelques abandons

27 Juin 2010, 06:50am

Publié par Laure

 

Il faut en convenir parfois, j'abandonne aussi un certain nombre de lectures. Je ne prends pas toujours la peine de venir en parler ici, même si je devrais depuis que j'ai appris que la rubrique « les commencés jamais finis » était la préférée de quelques uns !

La plupart du temps aussi je rends directement les livres à la bibliothèque et passe à un autre, c'est pas le choix qui manque.

 

Il y a un élément rédhibitoire dans une lecture : l'ennui. En voici trois derniers exemples :

 

Tous mes vœux – Anne Weber

tous-mes-voeux.jpgAdoré par Cathulu, ce livre avait dû me mettre la puce à l'oreille. Hop, emprunté à la bibli. Si l'idée de départ est intéressante (un auteur semble vouloir nous expliquer son processus de création, se mettant elle-même en scène au milieu de ses personnages), le résultat en est abscons , devient vite bavard, creux, et prétentieux.

Lu aussi par Malice, et Luocine, qui comme moi, a détesté, c'est rare un tel rejet physique d'un livre mais là je partage entièrement son opinion !

 

Actes Sud, janvier 2010, 142 pages, prix : 17 €

 

Une fois deux – Iris Hanika

(traduit de l'allemand par Claire Buchbinder)

une-fois-deux.jpgC'est un livre que j'aurais aimé aimer, car c'était un cadeau d'une personne qui m'est chère. J'ai dû le commencer en début d'année (je m'en souviens même plus), tout ce que je sais c'est que le marque-page est resté bloqué page149 (quand même) et que peu à peu il a pris la poussière au pied du lit, sans que jamais l'envie de le rouvrir soit revenue.

Extase linguistique disent certains, digressions infinies et pénibles qui gâchent le texte, pour moi.

(et même si je passe outre parce que ce n'est pas ça qui fait le texte, quelle laideur constante que ces couvertures des Allusifs)

 

Les Allusifs, mai 2009, 276 pages, prix : 24 € (ah oui quand même)

 

Kiss, Jacqueline Wilson

 

kiss.jpgRoman ado où là vraiment j'ai dû m'ennuyer dès les 3 premières pages, et sans pouvoir dépasser les 35 suivantes (sauf à vouloir un bon somnifère).

 

Gallimard, coll. Scripto, mars 2009, 341 pages, prix : 12 €

 

 

thirteen reasons why 2Un quatrième est en passe de rejoindre cette liste, je lui laisse encore une chance parce que c'était ma reprise de lecture en VO et que rien que pour l'exercice je m'y remettrai peut-être mais c'est être maso que s'acharner sur un truc aussi plat et ennuyeux, non ? ça doit bien faire trois mois maintenant qu'il traîne au pied de mon lit. Il s'agit de Treize raisons, de Jay Asher. A suivre (ou pas).

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Parce qu'aujourd'hui mieux que jamais...

25 Juin 2010, 19:48pm

Publié par Laure

... cette chanson me plaît bien

 

J'ai 38 ans (Lynda Lemay)

 

Merci à tous pour vos mots, mails, SMS, kdos, ici, sur Facebook ou ailleurs, dans la vraie vie aussi, blogueurs et amis non blogueurs mais qui souvent me lisez, grâce à vous, je me sentirais presque moins vieille

 

Merci aussi à fiston qui m'a isolé cette chanson en 15 secondes chrono, car c'est un hidden track de l'album "un paradis quelque part", à la suite de la 16ème chanson de l'album. Impossible de la trouver seule sur le net, la chanson d'avant sur la même piste est bien aussi, mais hors propos. Je ne voulais que ce qui commence à 3'05 de la 16ème. ça sert d'avoir un geek à la maison, inutile de passer 3 heures à essayer de comprendre comment ça pourrait marcher quand on vous fait ça en 3 clics et moins de temps qu'il n'en faut pour expliquer sa demande

 

Sur ce... j'ai un gros gâteau au chocolat qui m'attend !

 

 

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Elle s'appelait Sarah, un film de Gilles Paquet-Brenner (2010)

25 Juin 2010, 10:47am

Publié par Laure

Avec Mélusine Mayance, Kristin Scott Thomas, Niels Arestrup, Frédéric Pierrot, Michel Duchaussoy, Dominique Frot, Natasha Mashkevich, Arben Bajraktaraj, avec la participation exceptionnelle de Gisèle Casadesus et Aidan Quinn

 

Durée : 1h51

 

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Hier, jeudi 24 juin, j’ai eu la très grande chance et l’immense plaisir (merci Tatiana !) de voir en avant-première le film de Gilles Paquet-Brenner, Elle s’appelait Sarah, adapté du roman éponyme de Tatiana de Rosnay. C’est dans la très grande salle de l’UGC Normandie sur les Champs-Elysées que la presse, les membres de l’équipe du tournage, les amis, étaient conviés. Le film sortira en salles en France le 13 octobre 2010, je sais c’est loin, mais je vous ferai une piqûre de rappel, promis ;-)

 

Que dire sinon que j’ai trouvé ce film absolument magnifique ?! Tout y est juste, sobre et bouleversant, les acteurs sont tout simplement extraordinaires de justesse dans leur rôle (je pense surtout à la jeune Mélusine Mayance qui interprète Sarah, et à Kristin Scott Thomas dans le rôle de Julia, formidable Niels Arestrup aussi…). Les scènes au Vél d’Hiv et à Beaune la Rolande sont évidemment très dures, mais sans exagérations inutiles, au contraire elles seraient presque pudiques et tout en retenue, et pourtant le moment le plus difficile pour moi a été le retour de Sarah dans son appartement, et l’ouverture du placard où elle avait caché son petit frère… Parce que l’adulte sait bien sûr (spectateurs comme personnages de fiction dans le film) mais que l’enfant ignore, espère, sait mais ne veut pas croire…

J’ai énormément aimé Kristin Scott Thomas dans le personnage de Julia, sa ténacité dans sa quête, et son bilinguisme français-américain était tout simplement idéal pour ce rôle.

Je ne suis pas du tout apte à parler technique de cinéma, mais j’ai trouvé très réussis les passages d’une époque à une autre, tout au fil du film.

J’ai lu dans la brochure de présentation presse que Tatiana y avait même tenu un petit rôle de figuration… je n’y ai pas porté attention plus que cela (l’histoire et l’interprétation des acteurs vous happent !) ; mais peut-être dans la scène finale au restaurant, de dos dînant à une table ?

 

Je vous souhaite à tous de découvrir avec plaisir (et émotion !) ce très beau film dès le 13 octobre. Je ne connaissais Serge Joncour qu’en tant que romancier, je le découvre là en scénariste, j’ai trouvé l’adaptation très fidèle au roman et à l’idée que je m’en faisais. En sortant je me suis trouvée derrière un groupe qui discutait autour du responsable  « lumière », voilà un aspect qu’en tant que spectatrice lambda je n’imagine pas du tout, l’aspect technique est invisible pour moi, mais le résultat est juste parfait !

 

Merci encore à toi, Tatiana !

 

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Le vrac du dimanche (4)

20 Juin 2010, 20:41pm

Publié par Laure

est un vrac de la semaine...

 

qui tourne beaucoup autour de la musique et des "concerts" de fiston...

entre deux, il y a des tas de séances chez le kiné, et maintenant que mon dos va enfin mieux, j'ai trouvé le moyen de me faire une entorse de la cheville, je crois qu'il ne faut plus que je sorte de chez moi ,

 

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(j'aimerais bien changer de régime, photo passionnante, je vous le concède)

 

hélas il faut continuer comme si de rien n'était... heureusement il y a aussi de bonnes choses : rappelez-vous, l'an dernier, Monsieur Michel m'apportait des tonnes de tomates, depuis 15 jours ce sont des cerises... !

 

 

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 (y en a toujours et encore trop !)

 

il y a eu Rennes et il y a les lectures de septembre à chroniquer avant fin juin qui expliquent partiellement mon absence de la blogosphère, mais d'ici là il y a encore plein de choses, au bureau, avec les enfants, avec les collègues, loin de l'écran, et c'est bien aussi

 

 

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(place ste anne ?)

 

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(cherchez l'erreur)

 

allez, spécialement pour toi Laurence, (cherchez pas, vous ne connaissez pas Laurence, mais nous si), plein de photos de ton filleul, et plein de vidéos ! (qualité méga pourrie parce que soleil de face, cheville explosée,  etc.) PS : photos cliquables :-)

 

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(en attendant leur tour, ils font semblant d'écouter les flûtistes)

 

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(jules, jb, camille, et leur prof Vincent, oui pas d'ampli ici, c'est de l'acoustique au lavoir !)

 

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(ils discutent de la qualité de vie du village qui les a invités ?)

 

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(ça fait rire le directeur de l'école de musique à la contrebasse en tout cas)

 

 

  (j'adore le coup de pied dans la chaise, quand c'est au tour de Camille d'improviser en solo et qu'il n'a pas vu la perche du prof... JB se charge de le lui signaler ! vlan dans la chaise !)

 

 

 

 

 

ah et pis une dernière, parce que celle-là je l'adore :

 

   

  garder son âme d'enfant, toujours... (ou être un grand dadais d'ado bêta, au choix )

 

 

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Désordre et sentiments - Anna Gavalda

17 Juin 2010, 10:40am

Publié par Laure

Désordre et sentiments est une courte nouvelle d’Anna Gavalda récemment offerte aux adhérents du club de vente de livres France Loisirs, pour un achat autre dans le catalogue.

Elle fait 71 pages d’un format haut comme trois pommes, plus petit qu’un poche. Le livre est illustré par Muriel Bouret. Pas de résumé sur la 4ème de couv, mais un petit mot complice de l’auteur, qui dédie ce livre à ses lecteurs, et à sa sœur.

 

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Quid de l’histoire : deux sœurs, dont l’une est mariée –casée – avec enfants etc, se retrouvent au commissariat au milieu des ivrognes et travestis du bois de Boulogne. Comment sont elles arrivées là, complètement « chargées » (alcool, shit, ..) prises en flag en train de taguer une vitrine d’un magasin Hugo Boss ? Il y aurait bien du chagrin d’amour là-dessous, et de l’amour tout court entre deux sœurs !

Comme toujours chez Gavalda, c’est un récit bonbon, un p’tit texte plein de bons sentiments qui à la fin vous fait normalement un bien fou et sourire jusqu’aux oreilles. Et pis c’est plein de références à la mode : Jane Austen hante les pages, le titre de la nouvelle n’est d’ailleurs pas un hasard ! Pourtant, je n’ai qu’à moitié adhéré, hérissée par le style et l’écriture : à force d’écrire « comme j’te cause », avec des « couilles » et des « roubignolles » toutes les 3 lignes (quelle obsession Anna ?!), des anglicismes et des mots d’argot partout, même si on ne vise pas le prix Nobel de Littérature, on aimerait quand même un minimum de « mieux écrit », quoi…

 

Je vous laisse avec un extrait :

p. 18-21 : « Ah, oui, pardon… les copines… Le truc, c’est que dans les feuilletons américains genre Sex and the City et toutes ces fadaises, les filles entre elles ne parlent que de garçons, mais aussi de leurs mères, de leur patron, de leurs collègues et de leurs régimes. Bon. Nous aussi. Nous ne faisons pas mieux et nous ne buvons pas moins. Seulement j’ai la faiblesse de croire que notre curseur est toujours un cran au-dessus du leur.

Nos lignes de mire sont moins précises et plus réfléchissantes. Ce que nous visons est souvent trop loin, trop flou et ce que nous manquons nous renvoie, hélas, toujours à nous-mêmes… Euh…je…je sens bien que je ne suis pas très claire, là… C’est quoi exactement la différence entre la bande de Jessica Parker Bidule et nos pommes ? Question grossièretés, question causticité, question mauvaise foi, piques, banderilles et toute l’armurerie lourde, il est probable que nous les niquions à plate couture vu que le politiquement correct, ça nous a toujours bien gavées (la preuve… sinon, nous ne serions pas en train de nous pelotonner contre la moumoute en léopard de synthèse de La Grande Sergueï à l’heure qu’il est…), mais pour le reste, je veux dire pour le fond, pardon mesdemoiselles les pissouzes, pardon, nous dominons. […] Car nous ne cancanons pas après les  garçons, nous, nous parlons d’Amour. Contrairement à vos gloussements peroxydés et maintes fois reprogrammés, nous ne nous demandons jamais de « détails » par exemple. Et qu’est-ce qu’il t’a fait ? Et comment il t’a prise ? Et la taille de sa … Ttt ttt, arrière, petites colons, pas de ça chez nous. […] Ma sœur et moi, nous nous connaissons par cœur, nous n’avons aucun secret l’une pour l’autre, nous nous sommes emballées pour des tocards et nous avons pleuré de grands princes ensemble, mais nous n’avons jamais parlé de cul à corps ouverts. (Là, me connaissant, je pourrais me mettre sur les pointes et tenter une petite entrechattes du genre : Bon, c’est vrai que l’engin de Machin, vu le bazar que c’était, euh… Elle m’a quand même esquissé  un geste, un écartement de pêcheur marseillais… Mais non, je ne peux même pas vous l’arracher ce sourire-là. Le braquemart en question, elle se l’est gardée pour elle toute seule…) (Soupir). »

 

Désolée Anna, mais la taille du braquemart du tocard de la sœur pissouze niquée par le vomi de thon-maïs du bituré au gros rouge, à cul ou à corps ouvert, même avec humour, moi ça m’a gavée. On a acheté un SAS à la gare là ou quoi ?

 

(y en a qui perdent pas le Nord, il est déjà aux enchères sur Ebay à 5 euros)

 

Lu aussi par Evie,

 

(Et dire que l’autre jour pour patienter à l’hôpital alors que le chirurgien avait du retard, j’ai proposé ce bouquin à ma fille – quoi, y a plein de nénettes de 14 ans qui lisent Gavalda à la bib –  c’est le seul que j’avais dans mon sac, je l’avais pas lu, je lui demande hier : c’était bien le bouquin de Gavalda ? Réponse : mouais bof, non, j’ai pas dû tout comprendre…

 

France Loisirs, juin 2010, 71 pages, hors commerce.

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Crédit photo couverture : ©Muriel Bouret et éd. France Loisirs.

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Such a lovely place

14 Juin 2010, 11:07am

Publié par Laure

(for so pretty boys ?)

 

Juin, c'est le mois des fêtes : spectacles de fin d'année des écoles, chorales des collèges, ateliers théâtre et autres écoles de musique. Vendredi, c'était la fête des écoles publiques du village : se sont succédés sur scène les élèves des classes de maternelle et de primaire, puis les élèves de la chorale du collège. Non stop de 18h à 22h30. Pendant ce temps-là en extérieur, l'association de Parents d'élèves tenait ses traditionnels stands de jeux et barbecue.

 

 

 

Quelques jours avant, fiston, 15 ans et demi, venait me dire qu'il jouerait à la soirée.  

 

 

- Ah, mais t'es au lycée désormais, c'est la soirée du collège là...

 

- Oui mais je vais accompagner Jules à la basse

 

- Ah, mais t'as pas de basse et en plus t'en as jamais joué ! Et puis c'est seulement une chorale, du chant quoi...

 

- Non mais cette année le prof de musique du collège est d'accord pour que Jules joue de la guitare, et y'aura des solos en plus de la chorale [et y a déjà surtout assez de guitaristes d'où la basse...]

 

- Bon et comment vous allez faire pour vous voir, répéter ensemble tout ça, ....

 

- Bah on se verra une heure avant !

 

- Ah...

 

 

 

Et ils ont assuré nos p'tits....

 

Même si musicalement parlant, j'ai préféré Jules en solo sur Wish you were here des Pink Floyd et la tête haute des Cowboys Fringants, amicalement parlant, ils ont sacrément assuré sur  les Eagles, et pis Hôtel California dans nos coeurs de parents, c'est aussi toute notre adolescence quoi....

 

 

 

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(clic pour voir plus grand)

(de gauche à droite : Matthieu à la guitare, au chant : Manon (élève de 2nde revenue aussi),

Gaëtan, élève de 3ème, et Florent, à la guitare électrique (et au chant) : Jules, élève de 4ème,

et à la basse pour la toute première fois de sa vie, mon mien à moi donc )

 

 

 

 

  (s'il fallait vous donner un p'tit conseil les gars : bossez votre anglais quand même )
(désolée pour la pré-pub, c'est la 1ère fois que je mets une vidéo sur OB ! je précise également que la vidéo n'est pas de moi, sans doute faite par la maman de Jules, c'est le fichier que tous se repassent sans qu'on sache vraiment d'où il est parti !)
  
Et pendant ce temps-là dehors, Mosquito nous gagnait un tas de machins à la pêche à la ligne et aux enveloppes surprises : une boîte de poires au sirop, des toupies et autres bricoles, et un gros lot : une tente de camping 2 places (genre montage 2 heures 30, 2 secondes ça aurait été trop beau ), et puis elle a trouvé un stand gratuit : le maquillage spécial foot !!!
 
 
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Privilège des élèves de seconde dont le lycée ferme pour les épreuves du baccalauréat, fiston est en vacances depuis vendredi dernier (3 mois de vacances !) : l'occasion rêvée pour aller jouer un peu partout : animations d'ateliers musiques actuelles avec le Directeur de l'école de musique (en ce moment même, pour les élèves des collèges), fêtes de la musique très... rurales, avec ses deux guitares perso cette fois, acoustique et électrique. Et en gentille maman, je manage son programme sur le tableau blanc de la cuisine, haut lieu stratégique de l'organisation familiale, et je nourris les troupes en balade....

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La vraie vie du docteur Aga – Alix Girod de l’Ain, Soledad Bravi

8 Juin 2010, 14:19pm

Publié par Laure

vraie vie du dr agaLes lectrices de Elle connaissent bien Alix Girod de l’Ain pour ses billets humoristiques et ses conseils via les consultations du Dr Aga, spécialiste en tout (sic), illustrés par Soledad Bravi. On reprend donc un duo qui marche pour en faire une BD, très dans l’air du temps façon BD de filles, style Pénélope Bagieu et consoeurs.

 

Alix Girod de l’Ain, sous la plume du Dr Aga, nous raconte donc ici et dans une totale mauvaise foi qui fait bien sur son humour, sa vraie vie de mère de famille nombreuse et de journaliste à Elle. Courtes saynètes de 1 à 3 pages, la plupart sont plutôt drôles (pas forcément toutes non plus) et l’on retrouve notre dr Aga mince comme un haricot vert et petite comme une naine (ce qui n’est absolument pas la réalité, dit-elle) sous les coups de crayon de Soledad nous raconter sa vie, et notamment ses expériences concernant l’émancipation des femmes et « leur désir légitime d’être les égales des hommes », elle a beau tout essayer, « foutage de gueule » conclut-elle.

 

Bon, ce n’est pas la BD du siècle, ça ne révolutionnera pas grand-chose, ça reste léger et distrayant, sans plus. Mais ça fait du bien aussi de ne pas se prendre au sérieux ! C’est le parfait petit cadeau complice à offrir aux copines, de mon côté je l’ai trouvé par hasard en bibliothèque et j’en ai profité, parce que très honnêtement, 15 euros avec beaucoup de pages blanches (enfin colorées, mais vierges !) et celles imprimées qui se lisent en 15 minutes, ça fait un peu chérot. C’est pas un argument, mais bon, … oui, quand même quoi. A attendre en poche ou à emprunter en bibli donc !

 

Casterman, mars 2010, 81 pages, prix : 15 €

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Crédit photo couverture : © Soledad Bravi et éd. Casterman.

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Qui vive ? - Jean-Philippe Blondel / photographies de Florence Lebert

5 Juin 2010, 14:23pm

Publié par Laure

qui vive

 

Tout comme Marie, j'ai beaucoup aimé ce dernier roman de Jean-Philippe Blondel, et pourtant, je partais assez sceptique sur cette collection ados. Le principe : « une série de photographies dont il ignore tout est confiée à un écrivain. Il s'aventure alors dans l'écriture d'un roman où ces photographies provoquent la fiction. »

Lors de notre rencontre à la bibliothèque pour Le baby-sitter , Jean-Philippe Blondel nous avait parlé de ce livre à paraître et raconté son désarroi à la réception des photos : il ne savait pas qu'en faire, s'était dit que non vraiment ce n'était pas pour lui, et puis... il commençait à en rêver la nuit de ces photos (tiens et la femme sur la photo, pourquoi elle est là ?), et petit à petit, il a écrit une histoire, et une très belle histoire !


Léo, 16 ans, vit tantôt chez sa mère, tantôt chez son père, au gré de ses envies, il est grand maintenant, il s'organise un peu comme il veut, ses parents divorcés habitant la même ville. Et puis il sent son père plus fragile en ce moment, la quarantaine peut-être. C'est par erreur qu'il ouvre une enveloppe destinée à son père, un courrier intrigant qui ne contient rien d'autre qu'une photo. Les envois anonymes se succèdent, les photos l'intriguent, qu'est-ce que ces images de monuments à l'abandon et de paysages en friche ont à voir avec Louis, son père? Qu'a-t-il bien pu vivre à Soukhoumi ? Il va l'interroger et Louis va raconter son amour de jeunesse perdu, lors de cet improbable voyage scolaire en Abkhazie dans les années 80. Les photos sont bien évidemment judicieusement placées et donnent tout son sens au texte (à moins que ce ne soit l'inverse ?), vous ne verrez jamais plus cette couverture autrement que comme l'illustration de « la belle histoire amour de Louis et Natasha ».


Qui vive ? est un très beau roman sur la relation père-fils, sur le passé qui ressurgit et avec lequel il faut régler ses comptes pour avancer, sur l'adolescence qui a besoin de repères pour se construire, et il réserve une très belle surprise aussi, que je n'ai pas vu venir, il m'a même fallu revenir en arrière, relire les propos de Léo, revoir à nouveau la photo, pour saisir...


C'est donc aussi pour moi l'histoire d'un revirement car tout au début du roman j'ai pensé un instant que c'était juste « du Blondel qui fait du Blondel » : un peu comme si chacun de ses romans se nourrissait du précédent, on avait déjà cette relation père-fils et ce quotidien commun d'un ado dans Blog,  alors ce début de qui vive  ? c'était pas mal mais voilà, ça avait un goût de déjà vu quand on connaît son œuvre. Et puis l'intrigue chemine, entre humour et amour (Léo a une petite amie aussi), l'histoire du conflit abkhaze, et le secret de ce père qui se dévoile... j'ai eu envie de noter plein de petites phrases par-ci par-là, et j'ai vraiment été surprise par la fin, séduite et convaincue. La relation texte / photographies est quand même sacrément bien fichue, et je porte un autre regard sur cette collection désormais.


Quelques extraits :

p. 45 :  « Je secoue la tête. Je regarde peu la télé, finalement. Je passe plutôt mon temps sur l'ordinateur où les nouvelles ont toutes la même importance. 30 morts au Pakistan, Angelina Jolie et Brad Pitt adoptent un nouveau bébé, une joggeuse enlevée et violée, typhon sur l 'Asie. Un nivellement. Je reçois tout cela très passivement – avec une sorte de résignation qui me fait ressembler à un vieux des maisons de retraite. A quoi bon faire quelque chose puisqu'on ne capte rien ? »


et pour sourire :

p. 97 : « Louis adore Facebook. Il a plus de 2400 amis – et il est toujours très fier de donner le nombre de ses contacts et de préciser, en riant, qu'il n'en connaît aucun. Mon père a décidé que, puisque la technologie le dépassait, il fallait bien faire semblant d'en être un de ses organisateurs. »


(Roman dès 14 ans)


Le site de Florence Lebert : ici


Thierry Magnier, coll. Photo roman, juin 2010, 106 pages, prix : 14 €

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Crédit photo couverture : © Florence Lebert et éd. Th. Magnier

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Chats ! tome 1 : Chats-tchatcha - Brrémaud & Antista

2 Juin 2010, 05:10am

Publié par Laure

Scénario Frédéric Brrémaud (oui, avec 2 R), dessins Paola Antista, Couleurs Cecilia Giumento

 

chats-BD-t1.jpgUne nouvelle série de BD qui séduira sûrement les filles de 7 à 12 ans, surtout si elles aiment les chats ! Sur une ou quelques pages, les auteurs nous proposent les aventures de trois copines adolescentes qui vivent encore chez leurs parents mais sont relativement indépendantes, et de leurs compagnons à quatre pattes. Erika a convaincu sa copine Manon d’adopter un chiot et l’emmène donc choisir son petit animal chez sa tante. Mais là, c’est un chaton qui va littéralement adopter Manon : rouquin, elle le baptise Pamplemousse, et c’est le début de nombreuses aventures ! Il y a aussi Erika et son Bouboule, un gros matou goinfre et pataud, Camille et Imnopet, un chat de race de  luxe et extrêmement difficile…

On aborde un peu tous les styles : enquête policière sur les chats qui disparaissent dans le quartier, tournage d’un spot télé pour pâtée pour chats, bêtises des minets, rien de très original mais les personnages sont bien définis dans leur caractère (ainsi que leur compagnon à quatre pattes !), et ça se lit tout simplement avec plaisir.

Mosquito, 9 ans, a adoré, y compris la quatrième de couverture sous forme de cartes postales humoristiques.

 

 

Ed. Hugo et Cie, coll. Hugo BD, février 2010, 47 pages, prix : 9.95 €

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Crédit photo couverture : © Paola Antista et éd. Hugoetcie

 

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