Les jardins d'Hélène

Je rachète ou pas ? (les cosmétiques du mois # mai 2015)

31 Mai 2015, 12:56pm

Publié par Laure

Je rachète ou pas ? (les cosmétiques du mois # mai 2015)

 

Peu de produits terminés ce mois-ci, 6 seulement, sans doute parce que j'en ai beaucoup d'entamés en même temps.

 

 

Un gel douche de la gamme Hammam d'Ushuaïa : l'huile de douche nourrissante à l'Huile d'Argan et l'Huile de Rose. Un flacon très girly avec sa couleur rose, une texture surprenante, qui malgré son nom d'huile de douche, ressemble bien davantage à un gel douche normal. Mais avec un pouvoir moins desséchant. Parfum de rose très féminin. Sympa une fois de temps en temps. Je suis susceptible de racheter, mais il y a tellement de choix variés en gels douches qu'une vie ne suffirait pas à tout tester !

 

 

 

Un savon classique de Dove, en pain, le cream bar contenant ¼ de crème hydratante. Le produit familial par excellence, mais de par sa contenance crémeuse, fond très très vite pour un savon. Basique, je suis susceptible de racheter également.

 

 

La lotion tonique aux 3 roses de Nuxe, flacon de 200 ml, ancienne gamme achetée à tout petit prix en vente privée. Je ne rachèterai pas [existe maintenant sous le nom de Lotion Tonique douce aux Pétales de rose], je n'aime pas trop le parfum, qui sent l'alcool (alors que la lotion est bien indiquée comme sans alcool).

 

 

 

L'eau micellaire démaquillante aux 3 thés détoxifiants de chez Yves Rocher, en format voyage de 50 ml, offert. Format pratique en voyage donc, parfum léger et pas désagréable, mais efficacité pas au top, ne démaquille pas suffisamment. Je n'achèterai pas le format régulier.

 

 

 

Un baume à lèvres Mixa : soin des lèvres reconstituant surgras, pour sécheresse sévère. Acheté en lot de 2, il m'en reste un en stock, mais je ne le rachèterai pas : bâton trop sec à utiliser, curieux d'ailleurs la façon dont il s'est usé : en pointe, pas du tout pratique à appliquer sur les lèvres. Pourtant, le résultat est correct pour l'hydratation, mais la texture sèche est surprenante et il ne paraît pas très nourrissant, en tout cas pas agréable à utiliser.

 

Une boite de papiers matifiants de la marque Essence (qu'on trouve en France dans les Auchan, sinon marque allemande qu'on trouve dans les DM notamment) : cette fois-ci je suis tombée sur une boite distributrice qui n'était pas cassée, donc le côté « distributeur » a fonctionné. Parmi les moins chères du marché (2,49 € les 50 feuilles),celles-ci sont non poudrées et il en faut minimum 2 voire trois pour absorber le sébum en milieu de journée, mais je les rachèterai pour leur bon rapport qualité / prix.

 

C'est tout pour ce mois-ci, avec un bilan mitigé  :-)

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Am stram gram – M.J. Arlidge

15 Mai 2015, 20:21pm

Publié par Laure

Traduit de l'anglais par Élodie Leplat.

 

Le rituel du serial killer est atroce : enlever un couple (au sens de duo : ce peut être des amoureux, mais aussi une mère et sa fille, deux collègues de travail, etc.) et l'enfermer dans un lieu clos sans possibilité d'évasion, sans nourriture et sans eau, mais avec un revolver. Si l'un des deux tue l'autre, il a la vie sauve. Quel choix feriez-vous ? Mourir de faim ou tuer votre ami, amoureux, fille … pour sauver votre peau ?

Et qu'est-ce qui est pire ? Mourir de faim ou vivre avec son acte meurtrier sur la conscience pour le reste de ses jours ? Et quelles sont les motivations du manipulateur ?

 

Helen Grace va peu à peu, avec son équipe, reconstituer les pièces du puzzle, même si elle mettra du temps à découvrir le lien entre elles.

 

Inutile d'en dire plus, c'est un thriller qui fonctionne parfaitement : aucun temps mort, le lecteur ne peut qu'aller au bout, bien ferré.

 

Ce que j'ai apprécié dans ce polar, c'est que pour une fois, contrairement à ce que je reproche habituellement au genre, la trame n'est pas grossière, les fils de couture du canevas sont fins, certes les chapitres sont courts pour créer un rythme haletant, mais n'alternent pas systématiquement entre drame et enquête de manière mécanique. Les fausses pistes s'y mêlent, de même qu'un récit en italique dont on se demande qui est l'auteur ? La flic ou le coupable ?

 

Certes on retrouvera des ficelles déjà vues ailleurs, le flic alcoolique, la psy suspecte, l'héroïne battante et solitaire, mais ça fonctionne sans lourdeur. Quant à la surenchère glauque du genre, ce qui m'agace souvent dans les polars actuels, on n'y coupe pas vraiment, mais seule la dernière scène est à la limite du soutenable. Le reste est à la hauteur de la manipulation, et de la peur... du lecteur ?

 

Une très bonne découverte.

 

Am stram gram est le premier roman de l'auteur, on ne peut que souhaiter que l'éditeur français ait acheté les droits de traduction des suivants déjà publiés en Angleterre.

 

 

P. 131 : "Pourquoi "elle" faisait ça ? Elle obligeait ses victimes à se livrer à un am stram gram diabolique, en sachant pertinemment que le tireur souffrirait au final beaucoup plus que la victime. Était-ce le traumatisme qu'endurait le survivant, le but, le plaisir ?"

 

 

 

éd. Les Escales (noires), mars 2015, 362 pages, prix : 21,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Hokus Pokus Créations et éd. Les Escales.

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Max et les poissons - Sophie Andriansen

14 Mai 2015, 12:38pm

Publié par Laure

Illustrations de Tom Haugomat

 

Max a 7 ans, et il vient de remporter un prix d'excellence à l'école : la récompense est un poisson rouge avec un peu de jaune, qu'il a baptisé Auguste parce que sa couleur lui fait penser au chapiteau du cirque. Le 16 juillet, Max aura 8 ans, et pour son anniversaire, il aimerait bien que ses parents lui offrent un autre poisson pour tenir compagnie à Auguste.

 

 

Mais ce que l'on découvre très vite, c'est que Max a une étoile jaune cousue sur ses vêtements... A travers l’innocence de l'enfant, c'est toute la dure réalité historique qui est narrée : la guerre, les cartes d'alimentation, la rafle du Vél' d'Hiv le 16 juillet 1942 par la police française, le camp de Drancy, mais aussi la résistance avec des familles anonymes qui ont caché et protégé des enfants juifs.

Max est de ceux-là. Son interrogation sensible est émouvante et cruellement touchante.

 

C'est un très beau roman où les mots sont particulièrement bien choisis, où chaque dernière phrase de chaque court chapitre sonne comme une évidence (mais si bien travaillée !). L'auteur réussit le parfait équilibre entre naïveté et réalité, réflexion sensée de l'enfant et réalité qui l'entoure.

 

Un dossier documentaire à la fin de l'ouvrage permet de resituer avec des mots simples le contexte historique et les faits. Le livre est proposé à partir de 9 ans, tout dépend aussi des connaissances du jeune lecteur sur la deuxième guerre mondiale et l'extermination des Juifs, mais ce peut être l'occasion d'accompagner l'enfant par la discussion.

 

Nathan, février 2015, 88 pages, prix : 5 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Tom Haugomat et éd. Nathan

 

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Le coeur entre les pages - Shelly King

10 Mai 2015, 14:34pm

Publié par Laure

p. 38-39 : « Quand à huit ans j'ai annoncé que je voulais devenir bibliothécaire, ma mère a été horrifiée. Je voyais bien comment elle m'imaginait : en matrone avec des chaussures confortables et un chignon, vivant entre des piles d'ouvrages et regardant par-dessus ses lunettes avec une expression austère et dédaigneuse, ceux qui rapportaient les livres passée la date limite. Rien de ce que je pouvais dire ne parvenait à la convaincre que sa vision ne correspondait pas du tout à ce que serait mon avenir. Les bibliothécaires que je connaissais étaient des super-héros des données. Tels les explorateurs de l'Ancien Monde, ils naviguaient sur des océans d'informations non répertoriées, dessinant des cartes pour vous emmener n'importe où. Et ils étaient les gardiens des choses qu'oubliaient les autres, archivant les événements de la vie et les reconstituant. »

La petite trentaine, Maggie est licenciée d'ArGoNet Software, une start-up de la Silicon Valley. En attendant de retrouver un emploi, elle passe son temps à lire des romances dans une librairie de livres d'occasion, le Dragonfly Used Books.

Pour essayer de lui remettre le pied à l'étrier, son meilleur ami Dizzy l'introduit dans un club de lectures guindé mené par une riche entrepreneuse.

 

La lecture commune imposée ce jour-là est le roman de D.H. Lawrence : L'amant de Lady Chatterley. La même édition moderne est soumise aux participants, mais n'en déplaise à l'organisatrice et modératrice Avi, Maggie arrive avec sa propre version ancienne dénichée au Dragonfly.

 

Elle devait passer la nuit précédente à lire le roman, mais elle s'est surtout laissée emporter par une mystérieuse correspondance manuscrite découverte en marges, entre deux inconnus : Henry et Catherine.

 

Si le roman s'attache dès lors à tenter de découvrir qui furent ces mystérieux Henry et Catherine s'aimant par messages interposés, le récit prend bien d'autres voies au point d'oublier complètement ces deux prétendants (pour y revenir rapidement à la fin).

 

L'intrigue n'est donc pas tant de dénouer cette énigme (à la résolution d'ailleurs bien plate et décevante) que de dévoiler le caractère passionné de Maggie pour les livres, et de l'accompagner dans son cheminement personnel vers son accomplissement professionnel, tout en apaisant sa relation volcanique avec sa mère.

 

Ne vous attardez pas sur la jolie couverture et les oreilles en arrière du chat qui montre une contrariété imminente, ce n'est pas parce qu'il est question de livres et de chat qu'il faut immédiatement songer au bonheur au coin du feu, la pile à lire sur l'accoudoir du fauteuil et le matou ronronnant sur les genoux. Que nenni, pas de roman doudou comme j'ai pu le lire ici ou là, et le chat Grendel est une sale bête psychopathe qui n'a d'autre activité que d'écorcher tous ceux qui passent trop près de la rangée de livres sur laquelle il se serait installé. Gardien du Temple, mouais.

 

Pour moi le roman tient surtout à la personnalité de Maggie, au parcours semé d'embûches qu'elle traverse pour trouver sa voie et s'affirmer, aux personnages secondaires tout aussi délurés qui l'entourent, bien plus qu'à un quelconque amour des livres. Certes quelques titres sont cités, des romances historiques pour la plupart, mais qui ne sont pas parvenus à m'enthousiasmer. Le club lecture n'est que prétexte au départ, il ne devient pas un rendez-vous régulier. Le chat est utilisé à contre-emploi, et le débat grande chaîne de librairies / petit commerce indépendant est esquissé sans être entièrement le vrai sujet non plus. A vrai dire, ce Dragonfly, je n'aimerais pas le fréquenter, avec son patron et ses employés tous plus frappadingues l'un que l'autre.

 

J'ai trouvé le style bavard et s'éparpillant trop dans tous les sens, j'aurais préféré un récit plus sobre et tempéré, même si c'est ce style accolé à la personne de Maggie qui fait le sel du roman.

 

Le fait de le lire dans une « édition spéciale presse & libraires » n'a sans doute pas aidé, malgré sa belle couverture colorée, une appellation « épreuves non corrigées » eût été plus directe (et c'est ce qu'elle était en réalité) car bien des phrases m'ont agacée, celle-ci par exemple :

 

p. 290 « C 'est un super grand flot fumant de génialitude, poupée ! Pour toi aussi. Je n'aurais jamais pensé pouvoir trouver un projet comme celui-ci avec une entreprise de librairie. » [Hein??]

 

Et dans la version vendue en librairie, cette phrase est devenue :

p. 290 « C'est carrément super génial, poupée ! Pour toi aussi. Je n'aurais jamais pensé pouvoir trouver un projet comme celui-ci avec une chaîne de librairies » .

 

Je n'ai pas relu page par page et ligne par ligne la version définitive mais dès la première page les corrections sont notoires, l'ensemble a en effet été retravaillé. Ouf.

 

Il n'en reste pas moins que je suis un peu déçue, sans doute trompée par le pitch trop prometteur de la 4ème de couverture. Enjoué et exubérant, peut-être un peu trop, séduisant malgré tout, un bon roman détente pour les vacances l'été au bord de la piscine. Sans plus.

 

 

Préludes (un Label du Livre de Poche), mai 2015, 370 pages, prix : 14,60 €

Étoiles :

Crédit photo couverture : © studio LGF / Shutterstock/ éditions LGF – Préludes

 

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Le facteur émotif - Denis Thériault

8 Mai 2015, 12:18pm

Publié par Laure

A 27 ans, Bilodo est un facteur solitaire à l'existence bien plate. Son plaisir, à cette époque numérique où les courriers personnels sont devenus rares, est de décacheter à la vapeur une correspondance régulière qu'il a remarquée, entre Ségolène, une guadeloupéenne qui écrit des haïkus, et Gaston Grandpré, un enseignant montréalais à la retraite.

Après s'être repu des poèmes le soir seul chez lui, il recolle et livre normalement le courrier le lendemain matin. Mais quand Gaston Grandpré se fait renverser par une voiture et meurt sous ses yeux, comment ne pas interrompre cette belle correspondance ?

 

Au premier abord, j'ai pensé que l'histoire était extrêmement banale. Mais au fil de ma lecture, je l'ai trouvée fort séduisante. Une délicatesse toute japonaise s'en échappe, dans une sérénité qui emporte le lecteur alors même que le personnage de Bilodo est dans un stress quasi permanent ! L'imposteur sera-t-il démasqué ?

C'est l'occasion aussi d'en apprendre davantage sur l'écriture du haïku, et d'observer notre héros s'y entraîner. Les haïkus qui se succèdent sur certaines pages, avec juste un changement de typographie, révèlent la correspondance de plus en plus érotique, et pourtant tout en retenue, de nos deux héros.

Mais peut-on aimer virtuellement ? Faut-il rêver sa vie plutôt que de la vivre ? Y a-t-il un esthétisme littéraire de l'amour ?

Une fin en forme de pirouette qui s'inscrit dans l'histoire japonaise du haïku, tout est séduction du début à la fin dans ce bref roman, j'ai beaucoup aimé !

 

(Nota : je m'interpelle sur la mention en page de titre : Texte révisé par Elisabeth Samama. Cela a -t-il consisté à gommer d'éventuels québécismes dans une édition française destinée à des lecteurs francophones européens ? Car ce roman de Denis Thériault, écrivain québécois, a d'abord paru en 2005 chez l'éditeur canadien XYZ où il a d'ailleurs remporté le prix littéraire Canada-Japon en 2006)

 

 

éd. Anne Carrière, avril 2015, 172 pages, prix : 16 €

Etoiles :

crédit photo couverture : © TsuneoYamashita / Getty Images / et éd. Anne Carrière

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Surprise brésilienne !

4 Mai 2015, 17:11pm

Publié par Laure

Surprise brésilienne !

Au Salon du Livre de Paris il y a quelques semaines (le 23 mars 2015 précisément !), je mettais un bulletin dans une urne pour tenter de gagner une liseuse Kobo.

C'est pas comme si je n'étais pas déjà équipée hein, une Sony PRS-T1 toujours au top, fifille a une PRS-T2, au boulot on a des PRS-T3 (dommage que Sony ait décidé d'arrêter les liseuses), et une Kobo touch par la BDP, qui m'agace toujours autant avec le tactile que je trouve peu réactif par rapport aux Sony. Alors c'était sans doute dans l'idée de vouloir tester une Kobo dernière gamme.... J'ai dû faire pareil sur le stand de Pocketbook, et puis tout ça m'est sorti de l'esprit.

Et ce matin dans ma boite aux lettres, un colis : je suis l'heureuse gagnante d'un lot de 4 livres de littérature brésilienne. Offerts par la FNAC en partenariat vraisemblablement avec Gallimard.

Ce qu'il y a de génial dans l'histoire, c'est bien sûr de gagner quelque chose alors même que j'avais complètement oublié avoir participé à quoi que ce soit. Et vu le nombre de bulletins dans l'urne... Ravie d'être la provinciale rurale qui monte à la capitale une fois l'an et qui gagne ... :-p

Je peux bien l'avouer, je n'y connais rien de rien en littérature brésilienne. Je n'ai plus d'excuses à présent ! :-)

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Avril 2015 en couvertures ...

1 Mai 2015, 19:53pm

Publié par Laure

En avril j'ai lu :

(l'image est cliquable et renvoie vers mon billet quand il y en a un), je vous fais grâce toutefois des albums et des courts romans jeunesse.

 

     

 

  

 

   

 

 

 

 

J'ai vu :

 

     

 

 

J'ai bravé les remarques de mes enfants effarés : "Mais maman, tu vas quand même pas aller à un concert pour vieux !!" (ben mes chers enfants, c'est vous qui avez 20 ans aujourd'hui, alors calculez le grand âge de vot'mère ^^)

 

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