Les jardins d'Hélène

Liber et Maud - Nadia Marfaing

3 Mai 2012, 06:32am

Publié par Laure

 

liber-et-maud.jpgMaud a perdu la vue dans un accident. Depuis, elle se morfond dans son lit, entre déprime et colère, et refuse la visite de quiconque. Mais Liber, un garçon de sa classe de seconde, force la barrière et tente peu à peu de la ramener à la vie.

p. 17 : « Ce n'est plus elle, ce n'est plus elle, c'est comme si elle était morte dans ce putain d'accident ! La Maud d'avant était provocante, hardie, elle jouait sans cesse avec ses cheveux, elle aimait allumer les garçons, excepté lui, car elle se moquait toujours de lui (gentiment, certes) en le traitant de p'tit môme. Elle était la seule à ne pas l'appeler Béber dans la classe. Elle disait P'tit Môme. »

Car Liber est fanfaron, excentrique, foufou, ne réfléchit jamais trois secondes avant de parler et serait bien un petit peu amoureux de Maud. Mais « suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis », ces deux-là vont s'aimer et se haïr tambour battant, à un rythme imposé tantôt par Liber tantôt par Maud. L'adolescent l'emmène à la piscine, au cinéma, joue au ping-pong avec elle, car il refuse que sa vie change à cause de la cécité. Cela entraîne bien sûr des scènes cocasses mais l'élan de Liber est bénéfique sur Maud. Va-t-il enfin réussir à coucher avec elle ? Est-ce vraiment ce qu'il souhaite d'ailleurs à force de le claironner? Dans une seconde partie plus sombre où Liber apprend de ses erreurs et mûrit à la vitesse grand V, le lecteur est suspendu à la décision de Maud et à l'avenir de ces deux-là.

Sous couvert de fanfaronnade, de blagues et de bons mots, mais aussi d'engueulades et d'injustice (Maud est très versatile!), les propos du roman sont bien plus profonds qu'il n'y paraît, et c'est tout l'art aussi de l'auteur, de réussir cela en gardant aux personnages une certaine légèreté et spontanéité. Inutile de dire qu'on le finit en apnée, entre espoir, larmes et sourire.

Un très bon premier roman.

 

(dès 13 ans)

 

L'école des loisirs, coll. Médium, janvier 2012, 194 pages, prix : 10 €

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Crédit photo couverture : © Rascal et l'école des loisirs

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Entre chien et louve - Gudule

2 Mai 2012, 05:54am

Publié par Laure

 

entre-chien-et-louve.jpgJean vient de décéder, Astrid, son épouse ramenée d'Afrique il y a bien longtemps se retrouve donc veuve. Le fantastique est au rendez-vous, léger, bien amené, permettant une intéressante relecture du couple. Car c'est en chien errant que Jean est réincarné. Alors que jusque là elle n'aimait guère les animaux, Astrid va le recueillir, l'adopter, en faire son fidèle confident, son protecteur, jusqu'à l'appeler Fidèle, comble de l'ironie quand on écoute Astrid lui raconter son passé !

Que sait-on vraiment de l'autre quand on vit en couple ? Qu'en est-il réellement du bonheur apparent ? S 'arrange-t-on avec ce que l'on veut bien voir ? C'est muselé par sa nouvelle enveloppe canine que Jean va recevoir ces confidences, tout en vivant sa vie de chien en allant visiter la chienne du voisin, celle qui est là depuis longtemps, et dont on dit que son maître, un trisomique, la fait s'accoupler une fois par an avec une louve.

Le texte se veut sensuel, entre les souvenirs de Jean, de sa « négresse » séduite à 10 ans, ramenée à 12 (!), ceux d'Astrid, et le rut plus brusque de l'animal, qui piste les odeurs de la chienne dès qu'il sort. Il faut bien que la rage de Jean s'exprime, prisonnier des traits de Fidèle.

Une fin particulièrement soignée et étonnante pour ce court texte découvert grâce aux petits prix des offres en numérique.

 

 

Bragelonne, 2008 (139 pages)

Acheté en numérique lors d'une offre promotionnelle à 0,99 €. (tarif habituel : 2,99 €)

(ce sont ces petits prix attractifs qui me font découvrir des textes vers lesquels je ne serais probablement pas allée en version brochée à prix habituel éditeur)

En version papier, se trouve encore d'occasion chez Denoël, collectionPrésence du Fantastique, sous le nom d'Anne Duguël, ou plus facilement dans le tome 1 de l'Intégrale des romans fantastiques de Gudule, « le club des petites filles mortes », chez Bragelonne, 669 pages, 25 €.

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Crédit photo couverture : éd. Bragelonne

 

 


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De bon matin, un film de Jean-Marc Moutout (2011)

1 Mai 2012, 06:28am

Publié par Laure

 

Avec Jean-Pierre Darroussin, Valérie Dréville, Xavier Beauvois, … 

Durée : 90 min.

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Synopsis : « Lundi matin, Paul Wertret se rend à son travail, à la banque où il est chargé d'affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un revolver et abat deux de ses supér ieurs. Puis il s'enferme dans son bureau. Dans l'attente des forces de l'ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l'on conduit à commettre son acte... »


Interprétation magistrale de Jean-Pierre Darroussin dans ce rôle tristement d'actualité, qui démontre combien le profit et la rentabilité font marcher le monde, et combien il est devenu facile et courant de broyer de l'humain sans scrupule aucun. Sans fioritures, d'une très grande sobriété, presque froidement, le fil se dénoue, entraînant avec lui le spectateur dans un certain malaise. Parce que c'est terrible, parce que ça arrive à d'autres, un jour peut-être à un proche, ou frémissement, à soi-même.

Un film sociétal pas joyeux mais comme on aimerait en voir plus souvent.

 

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Trouble - Helene Uri

30 Avril 2012, 15:11pm

Publié par Laure

 

Traduit du norvégien par Alex Fouillet

 

trouble-helene-uri.jpgLe roman s'ouvre sur une probable scène d'inceste, tout en sous-entendus, à vrai dire on ne sait pas, et c'est bien ce qui fera le trouble de ces 360 pages ! Juste après vient l'enterrement du père de famille soupçonné, Karsten Wiig, auquel assistent six personnes seulement. Construit en boucle, le récit reprend le fil de ce qui fit la perte de ce père, la suspicion d'inceste, son reniement, et tout du long le doute et la culpabilité des uns et des autres.

Dit comme cela, cela peut paraître sombre et déprimant, pourtant c'est un grand roman qui interroge en permanence sur la réalité des choses, la justice, la parole des enfants, la parole des experts, l'amour d'un père, le délitement d'un couple, le zèle d'un juge qui s'est juré d'être parfait pour se racheter d'un drame vécu enfant. Ils sont peu de personnages en réalité, le juge Edvard Frisbakke et sa sœur Alma, les fillettes Henriette et Elise, le couple qui se sépare au départ pour cause d'adultère (Karsten Wiig et Marianne Henriksen), et la nouvelle compagne de Karsten, Barbara. Tous sont extrêmement fouillés par l'auteur, sans pour autant que jamais le doute ne se lève dans la tête du lecteur, doute dans un sens ou dans l'autre, tant les arguments des uns et des autres semblent fiables. Il faudra attendre la toute fin du roman pour enfin savoir (encore que, toute autre interprétation n'est pas complètement exclue !) et l'évolution des personnages tout au long du récit est intéressante, notamment l'attitude des deux filles lorsqu'elles deviennent adultes.

Un roman passé quasi inaperçu à sa sortie, et qui pourtant, mérite un vrai détour et questionnement. Le titre français choisi, Trouble, lui va parfaitement, tant c'est ce qu'éprouve en permanence le lecteur. Le titre original, Den Rettferdige, si j'en crois les logiciels de traduction, signifierait « les justes », ce qui après lecture, fait sens tout autant !

Troublant, attirant, intéressant.

 

 

Jean-Claude Lattès, mai 2011, 359 pages, prix : 22 €

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Crédit photo couverture : © Simon Cook / Getty Images et éd. JC Lattès


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Mais c'est à toi que je pense - Gary A. Braunbeck

29 Avril 2012, 17:33pm

Publié par Laure

 

traduit de l'américain par Benoît Domis

 

mais-c-est-a-toi-que-je-pense.jpgMark, agent d'entretien sur un campus, passe devant le juge pour avoir frappé un étudiant dans un bar, suite à une mauvaise blague qu'il n'a pas appréciée. Comment en est-il arrivé là ? C'est le long récit qu'il fait à son épouse, récit de quelques jours atroces passés sur la route, où il a rencontré des enfants hors du commun, c'est le moins qu'on puisse dire.

Voici la présentation de l'éditeur :

« Pour Thomas, Arnold, Rebecca et Christopher, c'est la fin du supplice. Ils viennent d'échapper à leur tortionnaire, un tueur en série pédophile qui les séquestrait depuis des années. Mais une nouvelle épreuve les attend: et si on les avait oubliés? et si on ne les aimait plus? Horriblement défigurés et mutilés, ils ont besoin d'un adulte pour les ramener à leurs parents, que certains n'ont pas vus depuis dix ans... et ils ont choisi Mark. »

Un contrat à signer, un vieux véhicule trafiqué, une panne, et c'est ainsi que les enfants repèrent Mark et le choisissent. Le lecteur bascule alors dans le récit d'horreur routier, l'auteur ne se cache pas de l'hommage qu'il rend par ce biais à Stephen King.

Si l'on comprend assez vite que ces enfants sont victimes du pire des pédophiles, j'avoue que les descriptions nombreuses des violences sexuelles et autres pratiques insoutenables (découpages, horreurs en tout genre) m'ont laissée plus que dubitative et ont failli me faire abandonner la lecture, pour la simple raison qu'elles me semblent purement gratuites. Elles semblent même être là pour satisfaire les pulsions fantasmatiques d'un lecteur dérangé. C'est malsain.

Souhaitant quand même savoir si tout cela avait un but et lequel, je suis allée au bout du roman. Pour réaliser qu'il est de plus en plus surréaliste et rocambolesque, beaucoup de surenchère. N'importe quel quidam serait mort vingt fois mais là tout le monde résiste et a encore la force inouïe de se battre avec l'énergie du Diable. Suis-je bête. C'est un récit de genre. Bien sûr qu'on ne lui demande pas d'être crédible, juste d'en faire toujours plus dans le sensationnel surréaliste. En ce sens c'est réussi. « Thriller » (indiqué sur la couverture) ne me semble pas le terme approprié à ce genre lu ici et que je goûte peu.

L'ensemble se tient mais tient bien du film d'horreur dont on finit par rire tellement il est grotesque.



Bragelonne, avril 2010, 358 pages, prix : 20,30 €

Acheté en numérique lors d'une offre promotionnelle à 0,99 €. Prix habituel en ebook : 9,99 €

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Crédit photo couverture : © Fabrice Borio


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Les écureuils de St James Park ne sont pas tristes le lundi, eux.

23 Avril 2012, 17:55pm

Publié par Laure

Contrairement à ceux de Central Park, les écureuils de St James Park ne sont jamais tristes, au contraire, ils sont gourmands, malins, audacieux, et mignons comme tout. Merci à Marianne (elle se reconnaîtra) pour le bon plan, c'est sans doute le souvenir qui aura le plus marqué Mosquito ! (et il a fallu y aller plusieurs fois ! Verdict : ils adorent les sablés à l'amande amère au moins autant que nous)

 

Toutes les photos sont cliquables ...

 


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très mince échantillonnage des 200 photos prises, sans compter celles prises par les enfants.

Oui il a plu pendant 3 jours, mais ici aussi

 

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Monsieur Cabosse – Roland Fuentès, illustré par Pascal Lemaître

19 Avril 2012, 08:20am

Publié par Laure

 

monsieur-cabosse.JPGMonsieur Cabosse est un homme très très grand (notez comme il a du mal à rentrer dans la couverture de l'album !). Si grand qu'il se cogne partout : aux plafonds, aux portes, aux fenêtres, à tel point qu'il est toujours plein de bosses. Sa femme imagine des solutions, mais à chaque fois, le problème se déplace, mais c'est sans compter sur la persévérance de la petite madame Cabosse.

Ce que j'ai aimé dans l'histoire, c'est le personnage du chien, qui n'est jamais nommé ni cité, il n'apparaît que dans l'illustration, et pourtant il contribue à lui seul à enrichir l'histoire, jusque dans la chute et la dernière page sans texte. C'est là tout l'intérêt des albums jeunesse où narration et illustration se complètent, on peut lire ici dans le dessin seul une seconde histoire en parallèle, à travers le clin d’œil d'un petit chien malicieux.

 

 

monsieur-cabosse-extrait1.JPG © Pascal Lemaître et éd. Nathan

 

 

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© Pascal Lemaître et éd. Nathan

 

Nathan, avril 2012, prix : 10 €

ISBN : 978-2-09-253988-0

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Crédit photo couverture : © Pascal Lemaître et éd. Nathan

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Le Trop Grand Vide d'Alphonse Tabouret – Sibylline (scénario), Capucine (lettrage) et Jérôme d'Aviau (dessin)

17 Avril 2012, 07:20am

Publié par Laure

 

alphonse-tabouret.jpgC'est d'abord un bel objet, épais, à la couverture cartonnée légèrement en relief avec en creux ce petit bonhomme, Alphonse Tabouret, à l'intérieur, un beau papier et une forme nouvelle, ni tout à fait BD ni tout à fait album, peut-être un peu roman graphique, mais peu importe, il faut se plonger dans l'histoire.

Là encore, c'est surprenant, original, déroutant, poétique, avec plusieurs niveaux de lecture selon que l'on est enfant ou adulte.

Alphonse Tabouret est un petit bonhomme qui se réveille au milieu d'une forêt, et se retrouve seul, délaissé par le grand Monsieur qui l'a créé. Dès lors Alphonse va à la rencontre d'autres personnages, cherche à combler un manque, son TGV, son Trop Grand Vide. Il rencontre un tas de personnages étranges, bizarres, aux drôles de noms, dont un qui a un grand trou au milieu du ventre, ainsi facile à remplir. Et même quand il rencontre l'amour, rien n'est gagné pour le petit Alphonse.

Beaucoup de néologismes, de jeux de mots, pour un humour léger, un dessin et des réflexions souvent oniriques. Il faut se laisser porter par cet ensemble hors du commun, à lire, à relire, car il y a toujours un détail qui vous aura échappé à la première lecture.

Audacieux dans la forme et l'écriture, mais plein de fantaisie et de magie ! Un vrai conte initiatique.

 

Lire les 15 premières pages sur Bdgest : clic !

 

Ankama éd. , coll. Etincelle, septembre 2010, 184 pages, prix : 15,90 €

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Crédit photo couverture : © Jérôme d'Aviau et Ankama éd.

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Un homme ordinaire - Yves Simon

16 Avril 2012, 12:47pm

Publié par Laure

 

un-homme-ordinaire.jpgLa qualité et l'intérêt de cette petite collection ne sont plus à prouver. (voir entre autres, Annie Ernaux, L'autre fille). Dans ce court opus, Yves Simon s'adresse à son père, cet « homme ordinaire », homme de peu, mais homme au grand cœur. Ils n'ont pas toujours été d'accord sur tout, mais chacune des phrases dit l'amour réciproque entre eux. On en apprend un peu plus aussi sur la jeunesse de l'auteur. Un très beau récit, intime, tout en pudeur et retenue.

 

Nil éd., coll. Les Affranchis, novembre 2011, prix : 7,10 €

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Crédit photo couverture : © éd. Nil.

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La peur du monstre - Mario Ramos

15 Avril 2012, 15:50pm

Publié par Laure

 

peur-du-monstre.JPGIl est des auteurs / illustrateurs jeunesse qui vous accompagnent tout au long de votre vie d'adulte, et il suffit d'apercevoir une nouvelle couverture pour reconnaître leur patte sans même avoir vu leur nom. C'est le cas de Mario Ramos, qui occupe une place particulière dans notre cœur (familial!) car mes enfants se souviennent encore et toujours de cette première histoire lue et relue jusqu'à plus soif de « Au lit, petit monstre ». Mon grand a presque 18 ans, et en apercevant la couverture de cette « peur du monstre » dans mon cabas d'albums rapportés du travail, il a eu cette exclamation : « oh, c'est le même que quand on était petits ! » Et il a filé chercher l'album dans la bibli familiale, relire cette histoire qui les a tant marqués ! Même Mosquito y revient de temps à autre ! Comme quoi l'histoire du soir entretient un rapport affectif à la littérature jeunesse pour la vie ! (enfin moi j'y crois en tout cas)

 

Alors qu'en est-il de ce monstre qui a peur ? A moins que ce ne soit un petit bonhomme qui a peur du monstre ? Polochon, avec sa bonne bouille de croco (ou dino?) est un adorable petit bonhomme, sa mère ne cesse de le lui répéter. C'est vrai qu'il est gentil, sage et obéissant, il se brosse bien les dents (il a bien compris depuis, que c'est une brosse à dents et pas une brosse à robinet ! - il faut lire au lit petit monstre pour comprendre l'allusion ) et ce qu'il aime par dessus tout, c'est l'histoire du soir, dans les bras de sa maman. Ce qu'il aime moins, c'est qu'une fois le rituel accompli, avec son lot de câlins et de bisous, notre petit bonhomme a peur de la nuit, des monstres qui gargouillent, grommellent et grognonnent là sous son lit. Je vous laisse la surprise du monstre qui apparaît. Les rôles sont inversés et c'est drôle.

Un album pour les 2-5 ans, qui apprivoise les peurs du soir et des monstres sous le lit, et qui recrée à l'infini cette complicité parents-enfants autour de la lecture du soir.

 

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© Mario Ramos et Pastel / L'école des loisirs

 

peur-du-monstre-extrit2.JPG© Mario Ramos et Pastel / L'école des loisirs

 

(PS : ce n'est pas le dernier album de Mario Ramos mais je rattrape mon retard!)

 

Pastel, l'école des loisirs, mars 2011, prix : 10,50 €

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Crédit photo couverture : © Mario Ramos et Pastel / L'école des loisirs

 


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