Les jardins d'Hélène

Je ne reçois pas vos mails

25 Janvier 2019, 10:01am

Publié par Laure

Je trouve régulièrement dans l’administration de ce blog des notifications comme quoi j'ai des messages dans ma boite mail de contact. Or je ne trouve absolument rien, ni dans la réception, ni dans les spams.

 

Overblog semble avoir confirmé que ses notifications étaient blacklistées par yahoo, aussi si vous voulez me contacter, faites-le directement à l'adresse suivante : jdhelene@yahoo.fr sans passer par le formulaire de contact. Sinon je ne reçois rien, et ne peux donc vous répondre !

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La guérilla des animaux – Camille Brunel

25 Janvier 2019, 09:48am

Publié par Laure

Isaac est un ardent défenseur de la cause animale, et il n’hésite pas, à travers tous les pays du monde qu’il traverse, à employer des moyens radicaux. Œil pour œil, dent pour dent.

 

J’ai détesté ce roman. Pourtant je suis allée jusqu’au bout. En hésitant maintes fois à l’abandonner. En lisant d’autres livres entre temps.

 

Ce premier roman dérange, et c’est sans aucun doute volontaire. C’est peut-être même là son seul objectif. Avec celui de faire réfléchir. Aux extinctions des espèces par le comportement de l’homme, à la catastrophe climatique.

 

Ce qui me gêne, c’est la violence choisie, extrémiste. L’intégrisme ne pourra jamais me convaincre.

 

J’entends la thèse et le document à charge, lourd, qui ne s’encombre pas de précautions, mais j’aurais préféré la lire et y réfléchir dans un essai. Dans un roman ouvertement dystopique à la fin, ça ne fonctionne pas, du moins pour moi.  Au lieu de me rallier à certaines idées (le véganisme, la protection animale et des forêts), il me fait au contraire fuir : une fois encore parce que l’extrémisme choisi ne peut pas me séduire, je ne peux que le rejeter. Il est sans doute fait pour cela, provoquer, déranger, conduire à réfléchir. Je ne pourrai guère aller au-delà du simple rejet.

 

Il est rare qu’un roman me déplaise autant sur son fond, bien que l’écriture et les chapitres courts induisent une lecture aisée. Je n’ai pas relevé le passage hélas, mais l’allusion comparative à la Shoah m’a sans doute définitivement perdue à ce moment-là. Même s’il est justement question de la pertinence de la question de la supériorité de l’homme sur l’animal. Je ne suis sans doute pas encore prête à aller aussi loin, autant j’aimerais en discuter et comprendre, autant je refuse une pensée radicale qui m’est imposée sans pouvoir y répondre.

 

 

p. 43 : « la vie humaine impressionne moins. Nous serons bientôt dix milliards d’humains tandis que les tigres ne seront bientôt plus que deux mille. Quelle vie aura le plus de valeur selon vous ? Croyez-moi, des milliards de gens seront bientôt prêts à vous pardonner quelques exécutions collatérales, si c’est au nom des animaux. »

 

 

 

Lu dans le cadre des 68 premières fois.

 

 

 

Alma éditeur, août 2018, 276 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-2-36279-285-4

 

 

 

Crédit photo couverture : © Alma éditeur.

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Félix le chien – Blanca Lacasa et Ana Gomez (ill.)

23 Janvier 2019, 11:48am

Publié par Laure

Félix est le petit chien de Max, un chien qui ressemble à tous les chiens de la même espèce, mais qui ne fait rien comme eux. Il ne va pas chercher la balle, il n’aboie pas, il ne remue pas la queue, il ne se roule pas par terre pour qu’on lui chatouille le ventre. Il est un grand incompris dans sa famille humaine.

Mais le petit Max va s’intéresser à lui et remarquer que la nuit, Félix aime rejoindre ses copains et fait tout comme eux : chasser les souris, grimper dans les arbres, jouer avec des pelotes de laine… Max va accepter cette différence et montrer à Félix qu’il la comprend, ainsi leur lien va-t-il s’épanouir davantage et ils sont heureux tous les deux.

 

Un compagnon à 4 pattes, c’est souvent un être qu’on a tant attendu qu’on l’a fantasmé, et qui ne se révèle pas toujours conforme à l’idée qu’on s’en faisait. Qu’on le rapporte à l’humain ou non, cet album simple et joyeusement coloré met en avant la différence, et son acceptation. Sans aller jusqu’à une réflexion sur le genre, acceptons déjà que l’autre puisse être différent, et accueillons-le tel qu’il est !

 

Un beau message de tolérance et de respect, qui s’ouvre sur des pages jaune soleil remplies d’os dessinés et se referme sur ce même jaune rempli d’arêtes de poisson, celles que Félix le chien préfère.

 

 

Dès 3 ans.

 

 

 

Nathan, janvier 2019, 32 pages, prix : 11,90 €, ISBN : 978-2-09258176-6

 

 

 

Crédit photo couverture : © Ana Gomez et éd. Nathan

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Le grand méchant loup pue des pieds - Swann Meralli et Augel (ill.)

22 Janvier 2019, 09:32am

Publié par Laure

C’est l’histoire d’un petit chaperon rouge enrhumé qui n’a pas la langue dans sa poche (mais les écouteurs dans les oreilles) qui traverse la forêt pour retrouver sa mamie à son cours de fitness et lui donner ses galettes sans gluten. Évidemment un grand méchant loup l’arrête en chemin, ou plus exactement la Terreur des sous-bois, c‘est ainsi qu’il préfère se nommer et qu’il se voit. Et il y en a du monde dans la forêt, mais il ne fait peur à personne, et s’il fait fuir les diverses petites bestioles, c’est uniquement parce qu’il …. pue des pieds !

 

On y croise des personnages connus : un ours qui n’en peut plus de sa boucle d’or qui squatte chez lui, un vilain petit canard relookeur du comté, un grand méchant cochon, etc. mais dans des rôles à contre-emploi. Il y est aussi question de l’enfance, d’un orphelinat, du harcèlement scolaire, et d’un grand ménage de printemps.

 

Le scénario bouscule des codes connus et c’est plutôt drôle, on ne s’ennuie pas une seconde. Je suis plus mitigée sur le dessin, dont je ne suis pas spécialement fan, mais il va bien avec le ton décoiffant de l’album.  Il en deviendrait presque attachant ce pauvre loup tout efflanqué !

 

 

Dès 7/8 ans.

 

 

Jarjille éditions, septembre 2018, 48 pages, prix : 15 €, ISBN : 978-2-918658-74-0

 

 

 

Crédit photo couverture : © Augel / et éd. Jarjille

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Nos éclats de miroir - Florence Hinckel

19 Janvier 2019, 16:00pm

Publié par Laure

Cléo a quatorze ans et onze mois, et elle écrit tout le temps. Très touchée par le journal d’Anne Frank, elle décide de lui adresser ce carnet dans lequel elle écrit chaque jour, et qu’elle tiendra jusqu’à ses 15 ans, 1 mois et 20 jours, âge auquel est morte Anne Frank. Comme celle-ci écrivait à son amie imaginaire Kitty, Cléo écrit à Anne Frank en signant Kitty.

 

Elle lui confie sa vie d’adolescente au collège, son amitié plutôt toxique avec Bérénice, la mort de son père, la mélancolie de sa mère qui peine à ne pas perdre pied, ses liens avec sa sœur et ses rêves avec Dimitri… De brefs chapitres ornés parfois de quelques calligrammes qui montrent surtout combien l’écriture peut être un refuge et une libération tout à la fois, quand on est une adolescente un peu effacée et hypersensible.

 

Si j’ai trouvé le début plutôt simpliste, j’ai fini par trouver Cléo attachante, au sein de cette famille et de cette amitié anxiogènes. Un journal intime qui devrait séduire les jeunes à partir de 12 ans, et qui pourrait leur donner l’envie de faire de même pour exprimer leurs joies et leurs peines.

 

Extrait p. 143 : "Je perçois des choses, je vois ce qui est anormal dans cette société.

Mais je ne sais pas encore quoi faire.

Ou si j'en suis capable.

Écrire est ma seule arme.

Ma seule défense, aussi."

 

 

L’autrice offre quelques pages de son propre journal intime à la fin de l’ouvrage, car elle-même avait ressenti ce besoin d’écrire après avoir lu le journal d’Anne Frank, elle avait 12 ans en 1985, et choisi de signer Kitty dans son journal adressé à Anne.

 

 

 

Nathan, janvier 2019, 171 pages, prix : 14,95 €, ISBN : 978-2-09-258804-8

 

 

Crédit photo couverture : © Sarah Maxwell et éd. Nathan

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Le domaine - Jo Witek

18 Janvier 2019, 16:37pm

Publié par Laure

Gabriel Delaire et sa mère Florine arrivent au « domaine », un beau manoir de maître au milieu des Landes. Florine doit y occuper un emploi d’aide-cuisinière pour deux mois, et son fils, passionné de nature et d’ornithologie, l’accompagne, espérant s’abreuver de ces beautés naturelles et animales.

La scène d’ouverture est très forte, faisant penser aux oiseaux d’Hitchcock, plaçant d’emblée les personnages et leur caractère, ainsi que l’atmosphère de la maison. La comtesse, apeurée par une chouette prisonnière affolée, la fait tuer par le jardinier Vincent.

Gabriel se régale à observer la nature, en se rapprochant de Vincent, tout en dénonçant auprès de sa mère ce rapport de classes qui l’exaspère. Mais sa mère l’élève seule, le poste est bien payé : elle a besoin d’argent pour ses études.

L’atmosphère est lourde, étrange, Gabriel se sent épié. Mais tout va bien jusqu’à l’arrivée des cousins, les petits-enfants du comte et de la comtesse de La Guillardière. Gabriel est immédiatement séduit par Éléonore, une belle adolescente qui ne cache pas son caractère dépressif. Désir, peur, différence de milieu social, cauchemars…. Le lecteur est ferré depuis longtemps pour cheminer avec Gabriel et les pages se tournent toutes seules.

 

Je me suis fait avoir comme une bleue, surprise par le twist totalement inattendu à la fin du livre. Pour autant, est-il vraiment crédible ? c’est ma seule réserve tant j’ai aimé ce roman d’apprentissage flirtant avec le thriller, qui aborde la sensibilité à un âge fragile, le suicide des adolescents sur un fond de romantisme plutôt sombre, la différence (de caractère, et donc de confiance en soi, de classe sociale également), la violence affective des premières amours, et la constance de l’amour maternel.

 

Un très beau roman pour ados (dès 13/14 ans) que je conseille volontiers.

 

 

Actes Sud Junior, mars 2016, 327 pages, prix : 15,50 €, ISBN : 978-2-330-06086-2

 

 

Crédit photo couverture : © Caroline Barbera / picturetank / éd. Actes Sud junior

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L’eau de rose – Christophe Carlier

17 Janvier 2019, 15:43pm

Publié par Laure

Sigrid, femme entre deux âges, arrive en Grèce à la fin de l’été, à la villa Manolis pour des vacances et y écrire son nouveau roman, car un écrivain ne prend jamais vraiment de repos.

 

Le roman alterne donc entre la romance en construction de Sigrid, et ce qu’elle vit elle-même à l’hôtel, son attirance et sa fascination pour Gertrude, notamment, une jeune et belle voyageuse.

 

Si la lecture est aisée et agréable, j’ai peiné à voir où l’auteur voulait réellement en venir.

 

Je préfèrerais presque le manuscrit en train de s’écrire, roman à l’eau de rose très codifié, au récit de l’héroïne romancière aux préoccupations assez proches de celles de ses personnages. L’écriture adoptée par Christophe Carlier est assez similaire tant dans sa partie romanesque (vie de Sigrid) que dans sa partie « manuscrit » (le roman qu’écrit Sigrid), est-ce à dire qu’un bon auteur choisit un style et s’y tient ? que la frontière entre vie et fiction est assez fragile (même si l’ensemble est bien une fiction) ? C’est bien ce projet ou cet objectif qui m’échappent… Dommage.

 

 

 

 

Extraits (pagination numérique) :

P. 10/207 : « Depuis plusieurs années, elle s’était vouée à la littérature sentimentale. Faute d’appartenir à la race dorée des auteurs à succès qui collectionnent les prix et campent à la télévision, elle se cantonnait à un genre mineur, le roman rose, décrié mais indispensable à notre époque où le rêve est rare. »

 

P. 33/207 : « Sigrid n’avait pas eu la vocation du roman rose. Elle s’en était rapprochée au fil des ans, à mesure qu’elle s’installait dans le célibat.

Si mariage et romance font mauvais ménage, la solitude prédispose à la rêverie et au travail. Couchée tôt, levée à l’aube, elle avait peuplé ses manuscrits de personnages fougueux et tendres. Sa vie lui apparaissait comme un fruit sec dont elle avait tiré un jus délicieux. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du même auteur : l'assassin à la pomme verte

 

 

Phébus, janvier 2019, 240 pages, prix : 18 €, ISBN : 978-2-275291173-5

 

 

 

Crédit photo couverture : © éd. Phébus

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La maison de Célia – Javier Martinez et Mariana Ruiz Johnson (ill.)

10 Janvier 2019, 15:51pm

Publié par Laure

Célia aime beaucoup sa maison, son escalier sur lequel dort son ours en peluche, les balançoires de son jardin, les tuiles du toit qui luisent quand il pleut, mais voilà, celle-ci lui annonce que ce sera bientôt fini (eh oui cette maison aux grands yeux sur son toit parle à la fillette). Son père lui explique alors pourquoi, car sa maman a trouvé un travail ailleurs.

 

Et c’est le grand bal des déménageurs entre camion et cartons. Au début Célia n’aime pas trop sa nouvelle maison mais elle y construit assez vite de nouveaux repères. Et quand son père l’emmène revoir l’ancienne maison pour des détails à voir avec les nouveaux propriétaires, elle est heureuse de voir qu’une autre famille avec d’autres enfants y ont pris leurs marques.

 

Un bel album tout simple sur le déménagement, pour accompagner si besoin les enfants qui s’apprêtent à en vivre un ou souffrent un peu d’un changement récent. Mais nul besoin d’être concerné par le thème pour prendre plaisir à le lire.

 

J’aime beaucoup le dessin très coloré et cubique de Mariana Ruiz Johnson !

 

 

 

 

 

(dès 3 ans)

 

 

Nathan, juin 2018, 34 pages, prix : 11,50 €, ISBN : 978-2-09-258045-5

 

 

 

Crédit photos : © Mariana Ruiz Johnson et éd. Nathan

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La dédicace – Leila Bouherrafa

7 Janvier 2019, 12:18pm

Publié par Laure

Une parisienne hypocondriaque (la nuit seulement) et dont on ne connaîtra jamais le prénom s’apprête à publier son premier roman. Son éditrice lui demande de choisir la dédicace : elle est prise de cours. Elle se donne trois jours pour trouver qui elle aime suffisamment pour lui dédier son roman, trois jours pendant lesquels elle observe ce qui se passe autour d’elle. Il en ressort un certain désespoir : la solitude des grandes villes est omniprésente, envahissante et déprimante.

 

Du roman écrit et de son contenu il ne sera jamais question, le sujet n’est pas là, mais bien dans l’observation de ce quotidien banal d’une jeune femme seule, qui a peu de liens avec sa mère et pas vraiment d’amis. Même ses voisins, elle ne les connaît pas vraiment. De cette banalité naît une réflexion (que le lecteur se fera, elle n’est pas exprimée plus que cela) sur la solitude, le temps que l’on ne prend pas à regarder vraiment les gens et ce peu de temps qu’on pourrait leur offrir pour que la vie change.

 

Un premier roman assez désenchanté, avec quelques pointes d’humour et d’ironie, parfois de sarcasme, qui interroge sur la réalité de nos vies prétendument trop remplies. Une façon originale de traiter ce thème. L’épilogue livrera le choix de la fameuse dédicace.

 

 

 

Pour lire le premier chapitre : sur le site de l'éditeur

 

 

 

Extraits (pagination numérique) :

 

P. 25/185 « Mon studio se trouve juste au-dessus du square Léon-Serpollet ce qui veut dire que la journée il grouille d’enfants et le soir de clochards. Dans les deux cas, j’ai une vue imprenable sur des êtres qui titubent et n’ont pas choisi leur vie. »

 

P. 34/185 « Le genre d’hommes à te dire « ma belle » quand tu passes et « salope » quand tu penses. »

 

P. 75/185 : « La différence fondamentale entre Alice et moi, c’est que j’ai toujours trouvé plus de plaisir à me faire pénétrer par un regard que par un sexe. Et elle, c’est l’inverse. Chaque fois que nous sortions ensemble, Alice finissait par connaître des hommes la taille de leur membre et moi le prénom de leur sœur. Je n‘ai pas le plus mauvais rôle. Loin s’en faut. Je sors toujours de la nuit ragaillardie alors qu’Alice en sort la plupart du temps déconfite, comme un fruit qu’on aurait fait tomber par terre et sur lequel on aurait marché par inadvertance ».

 

p. 87/185 : « Je n’ai jamais compris cette différence entre les mères et les putes. A mes yeux, les mères ne sont que des putes qui ont eu une césarienne. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Allary éditions, janvier 2019, 290 pages, prix : 18,90 €, ISBN : 978-2-37073-263-7

 

 

 

Crédit photo couverture : © Allary éditions

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Hôzuki – Aki Shimazaki

3 Janvier 2019, 10:25am

Publié par Laure

Hôzuki est le deuxième volume de la pentalogie « l’ombre du chardon ». Après Azami, où l’on assistait au délitement du couple de Mitsuo Kawano et de son épouse Atsuko, celle-ci partait s’installer à la campagne, tandis que lui fréquentait Mitsuko Tsuji, une entraineuse travaillant dans un bar le vendredi soir, on retrouve dans ce deuxième tome l’histoire de Mitsuko.

 

Elle tient une librairie d’occasion spécialisée en philosophie, tout en arrondissant ses fins de mois au bar. Elle élève seule son fils Tarô, sourd de naissance. Tarô a sympathisé avec la fille d’une cliente, leur attirance est aussi surprenante qu’immédiate.

 

Mitsuko a toujours menti à sa mère et à son fils : c’est un enfant abandonné qu’elle a adopté, et non la triste histoire de père espagnol mort avant sa naissance qu’elle se plait à raconter.

 

Ce secret sera dévoilé plus amplement, ainsi qu’un second bien troublant. Le roman aborde bien sûr la question de la filiation et de l’amour maternel, avec finesse et subtilité.

 

 

Si j’aime toujours autant l’écriture d’Aki Shimazaki, délicate, apaisante, concrétisant bien l’image que l’on peut avoir de la discrétion japonaise, j’ai trouvé ce titre un peu moins réussi que d’autres de ses pentalogies. Plus banal dans l’intrigue déroulée, plus plat sur une bonne partie du récit. Seule la fin s’emballe et apporte de nouveaux éléments, qui ne suffisent pas à convaincre. Mais j’aime toujours autant l’idée d’une histoire déroulée à travers différents points de vue au fil des volumes, et il me tarde de découvrir Suisen, le troisième tome de la série.

 

 

 

Ed. Leméac / Actes Sud, mars 2016, 141 pages, prix : 14,50 €, ISBN : 978-2-330-05716-9

 

 

 

Crédit photo couverture : © Mandy Disher Photography / et éd. Leméac / Actes Sud

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