Les jardins d'Hélène

Prix des lecteurs 13-16 ans : suite

30 Juin 2006, 13:55pm

Publié par Laure

Le 15 juin dernier, je vous donnais le lauréat du 9ème prix des Lecteurs 13-16 ans de la Ville du Mans et du département de la Sarthe. Mais j’ignorais le classement des résultats des votes pour les 10 sélectionnés. Je n’ai à ce jour toujours pas les chiffres (pour savoir s’il y a de grands écarts ou si c’est kif kif !), mais j’ai quand même le palmarès. Je vous le livre donc, puisque cet article avait attisé votre curiosité !

1)      Soldat Peaceful 

2)      La fille au pinceau d’or 

3)     Bjorn le morphir 

4)   Tour B2 mon amour 

5)     Une bouteille dans la mer de Gaza

6)     Celui qui n’aimait pas lire 

7)     Felicidad 

8)     Leïla les jours 

9)     Le quatrième soupirail 

10)  Séraphine

Et pour celles (ou ceux !) qui aiment jouer, je vous donne déjà la sélection 2007 :

 

 (par ordre alphabétique d’auteur)

-         Bienne, Gisèle. Le cavalier démonté. Ecole des Loisirs, 9,20€

-         Bondoux, Anne-Laure. Pétites. Bayard jeunesse. 11,90 €

-         Chabas, Jean-François. L’ange du Namib. Ecole des Loisirs. 9 €

-         Cousseau, Alex. Soleil métallique. Rouergue. 9 €

-         Desplat-Duc, Anne-Marie. Sorcière blanche. Rageot. 6,70 €

-         Galéa, Claudine. Entre les vagues. Rouergue. 6 €

-         Lorient, Frédérique. Danseurs de lumière. Mango. 9 €

-         Lowry, Lois. Le garçon qui se taisait. Ecole des loisirs. 10 €

-         Missonnier, Catherine. L’heure de la vengeance. Rageot. 7,30 €

-         Yzac, Adeline. L’enfant à la bouche de silence. Alice jeunesse. 7,50 €

 

Je n’en ai lu aucun jusqu’à présent, mais Pépites d’Anne-Laure Bondoux a d’excellentes critiques, et elle avait déjà remporté ce prix en 2004 pour son précédent roman Les larmes de l’assassin, chez Bayard jeunesse également. De même je vois bien parti Danseurs de lumière, car là, c’est la collection « Autres mondes » de chez Mango qui carbure, en proposant de très bons romans de science-fiction pour les ados, mais qui plaisent aux plus âgés aussi. D’ailleurs, le prix 2005 était allé à Mosa Wosa de Nathalie Le Gendre, dans cette même collection dont parle d’ailleurs très bien Cathe sur son blog  (cf là !) 

Au Mans, on aime bien les 24 H : on les décline à toutes les sauces : les 24 heures auto, moto, camions, du livre, des rillettes bientôt (nan je plaisante mais les concours de rillettes ça existe vraiment !) Le 10ème prix des lecteurs 13-16 ans, organisé par l’association des 24H du livre, sera donc officiellement lancé lors de la 25ème Heure, notre salon littéraire annuel à nous. Rendez-vous en octobre pour les festivités. Après on lit, on reçoit les auteurs dans les bibliothèques et les collèges, pour des signatures en librairie, les jeunes votent et en juin 2007 : fin du suspense ! 

Allez, cette fois je n’ai plus d’excuses, j’ai un an devant moi, et déjà 2 des 10 livres sous la main J mais tant d'autres aussi !

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Froidure - Kate Moses

29 Juin 2006, 16:18pm

Publié par Laure

Encore un roman à ranger dans la case des commencés jamais finis. Grâce à la très bonne critique de Clarabel, j’ai appris qu’il s’agissait d’une biographie romancée de l’auteur(e) Sylvia Plath. Ou du moins une partie de sa vie, alors que son mari vient de la quitter et qu’elle est seule avec ses deux enfants en bas âge dans la rigueur de l’hiver 1962 à Londres. J’ai avalé patiemment 75 pages de petits caractères denses noircissant des pages sans grande marge, avant de jeter l’éponge devant les descriptions bucoliques trop nombreuses des petites fleurs et autres arrosages de jardin, et mon ennui grandissant.

Quai Voltaire, sept.2004, 328 p. ISBN 2-7103-2648-5

Ma note : 2/5


Je ne voulais pas faire de ce blog un journal intime, mais je m’étais autorisée des écarts. Dimanche dernier, j’évoquais une crainte d’embrigadement dans une secte… Avec l’aide et le soutien de membres de la famille, nous craignons hélas, que le danger soit réel et déjà bien avancé. A moins que les associations de défense et d’aide aux familles et individus victimes qui nous ont conseillé aient vraiment dramatisé… Toujours est-il que je n’ai pas l’esprit à la lecture en ce moment, du moins pas au plaisir de la littérature. Ma concentration se mobilise sur la (très grande) qualité des informations et conseils donnés par les sites web spécialisés dans la lutte contre ce fléau que sont les manipulations sectaires. En espérant qu’il ne soit pas trop tard.

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Une vie à t'attendre, un film de Thierry Klifa

28 Juin 2006, 15:47pm

Publié par Laure

Synopsis : allocine.fr
Alex tient un restaurant à Paris avec son frère, Julien, et Camille, sa meilleure amie. Alors qu¹il s’apprête à faire sa vie avec Claire, il retrouve par hasard Jeanne, son premier amour, de retour à Paris pour voir sa mère, après douze ans d¹absence.
La vie de tout le monde bascule au moment où Alex doit faire face à ses choix...

 

J’ai acheté ce DVD à petit prix (moins de 6 €) il y a quelque temps, et le lendemain je lisais la critique de Clarabel sur Amazon : du coup j’ai laissé le film de côté pendant quelques mois !! Je l’ai regardé toute seule dimanche (dimanche était un jour morose, cf. post précédent) et si j’aime toujours autant Nathalie Baye, je rejoins quand même l’opinion de Clara : c’est long, et ça manque terriblement de punch. Toute la trame du film est brodée sur ce choix inévitable que doit faire un homme (Patrick Bruel) amoureux de deux femmes : Géraldine Pailhas, jeune et indépendante, avec qui il vit, et Nathalie Baye, mariée, plus mature, perdue de vue depuis 12 ans, et retrouvée par hasard. Elle a ce plus d’être le premier grand amour qui marque à jamais. Sur ce chemin tortueux de la passion, ben, on s’ennuie assez vite. Je dirais qu’heureusement pour moi, deux longs appels téléphoniques m’ont obligée à interrompre ce film : d’habitude c’est le genre de truc qui m’agace, là ce fut sans doute salvateur pour le DVD, sans cela je ne l’aurais sans doute pas regardé jusqu’au bout !

Ma note : 2,5/5

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Happy birthday !

25 Juin 2006, 14:26pm

Publié par Laure

Il fait gris et il pleut. Non non nous ne sommes pas en novembre. J’entame aujourd’hui ma 35ème année, en voilà 34 d’accomplies. La vie est bien faite parfois : Noël tombe le 25 décembre, facile pour savoir quand j’ai x années et demi, mon anniversaire le 25 juin : voilà qui équilibre pour les cadeaux dans l’année ! 

Les amis dont les colis sont arrivés par la Poste ces derniers jours, les collègues du Centre Culturel qui sont venus déposer des petits paquets surprise à la bib avec la mention « à n’ouvrir que le 25 », ceux qui me croyaient plus jeune, les fleurs de ma belle-sœur arrivées par Interflora, Mosquito qui m’offre un de ses doudous, fiston qui m’imprime un « bon anniversaire maman » agrémenté d’un « merci pour tout » ( ??) : me voilà gâtée aujourd’hui ! 

 

Malgré tout j’ai le cœur lourd, mon homme est absent pour le week-end. Je sais aussi qu’il m’offrira un sans doute chic cadeau quand il rentrera ce soir ou demain matin s’il est trop tard cette nuit, mais je préférerais qu’il soit là. Parce que j’ai du mal avec son mutisme sur ses stages de développement personnel très ésotériques, au point d’en penser (et de craindre) qu’il s’agit d’une secte. Je reste attentive et vigilante. Mais plutôt que de communiquer avec le cosmos, je préférerais qu’il communique avec moi ! Et tant pis si je me fais engueuler parce que je l’ai dit à sa mère aujourd’hui. Enfin n’en parlons plus, pas ici.  

 

Du coq à l’âne, vous avez été plusieurs à me demander pourquoi les jardins d’Hélène alors que je signe Laure. Parce que j’ai l’esprit de contradiction ? Mon vrai prénom est bien Laure, et pour tout dire, j’en suis plutôt fière, je l’aime bien mon prénom, même s’il est très daté années 70 comme mes proches Laurence et Laurent, un poil plus nombreux. Laura est venu plus tard, avec la fille de Johnny. Pourquoi Hélène alors ? C’est mon troisième prénom qui pourtant n’apparaît pas à l’état civil (pour lequel je n’en ai que deux, le second étant Séverine), mais il figure sur mon livret de baptême, ma marraine s’étant paraît-il vexée ce jour-là qu’on ne m’ait pas prénommée comme elle. Vite, Hélène au rattrapage. Et quand est née il y a quelques années mon envie de blog, (pas tout de suite réalisée !), j’ai cherché un titre. Rien ne sonnait bien avec mon prénom, alors que les jardins d’Hélène, allez savoir, ça me plaisait bien. J’ai joué aussi sur la phonétique de mon nom qui aurait pu commencer par N, d’où le LN noté par Tatiana sur son fig tree.

Et puisqu’on est dans la journée prénoms et qu’j’vous dis tout, hier c’était aussi la fête de fiston : ne cherchez pas votre calendrier des défunts PTT, c’est Jean-Baptiste ! Fillette du milieu s’appelle Anne-Claire (ce qui me vaut à moi les Marie-Laure et autre Marie-Claire possibles, histoire de faire un mix) et Mosquito est une blondinette Constance. On dirait qu’une vague de classicisme souffle sur la famille J  

 

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Laura Ingalls

25 Juin 2006, 07:13am

Publié par Laure

(Mosquito aime écrire les prénoms de ses copines sur ses dessins !)

Ces fins d'année scolaire sont harassantes : les kermesses, les spectacles divers et variés, alors quand Mosquito, qui est encore ! invitée à un anniversaire, me demande pour la première fois de lui faire deux tresses (ses cheveux ne sont pas encore bien longs), je me rappelle un sourire aux lèvres combien j'ai pu la regarder cette petite maison dans la prairie de mon enfance !

 

mes gâteaux pour la kermesse !

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Autoportrait à l'ouvre-boîte - Philippe Ségur

24 Juin 2006, 09:50am

Publié par Laure

Il y a longtemps que je voulais lire un roman de Philippe Ségur. Hélas pour moi, Autoportrait à l’ouvre-boîte, seul livre de lui disponible à la bibliothèque, fut une mauvaise pioche. Je n’ai pas été accrochée plus que cela, me forçant à poursuivre, les critiques annonçant une fin intéressante.

 

C’est l’histoire de Marc Flanders, qui se condamne à mourir un matin de mai 1984, le jour de ses 20 ans. Il est persuadé d’être le double de son oncle et parrain, mort au même âge, et de reproduire son destin. Vont donc suivre les 24h qui le séparent du suicide, alternance de l’écriture éclair d’un manuscrit intitulé les méditations d’un renégat, et des visites et appels téléphoniques forcément dérangeants qui interrompent son écriture. Il fait le vide autour de lui. Souvent teinté d’humour noir proche de l’absurde, je me suis quand même ennuyée ferme dans ma lecture. Je n’ai pas trouvé la lueur d’éclat nécessaire dans ce livre. Certes la fin est un retournement ironique de la situation, mais je me suis ennuyée, c’est tout !

Buchet-Chastel, sept.2003, 174 p., ISBN 2-283-01907-9, prix : 14 €

 

Ma note : 2/5

 

 

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Record à battre - Courtney Eldridge

23 Juin 2006, 11:55am

Publié par Laure

Je ne partagerai pas l’enthousiasme des critiques professionnels ni celui de notre référente Clarabel sur ce court roman. (C’est écrit roman sur la couverture et nouvelle sur la page de titre : à vous de choisir !). C’est sans doute la brièveté qui a fait que je suis allée jusqu’au bout, d’ailleurs. Christine joue au bowling, elle est mariée avec Joel. C’est en croisant un type dans la rue sans se souvenir de son nom que l’histoire démarre. Retour sur le passé de Chris. Elle détient le record du baisodrome : 197 hommes en un temps déterminé, une nuit sans doute. Jusqu’au jour où son record est battu par une prostituée. La voilà déstabilisée, à nous raconter les détails sordides des sacs de glace entre les cuisses pour pouvoir marcher le lendemain. Bien sûr il y a un passé à tout cela, mais ô combien attendu : l’absence du père, le viol à 11ans, les amants qui défilent, rien que du banal dans la littérature qui tente d’expliquer ce comportement. Le style est oral, long monologue parlé de Chris. Et l’oreille attentive du mari, qui épaule sans réagir outre mesure. Et l’inaptitude de Chris à trouver le bonheur dans sa vie de couple pourtant stable et heureuse en apparence.  Et le sport omniprésent, le bowling et aussi le base-ball. La métaphore sportive ne m’interpelle pas, comme l’interprète l’auteur d’un article du site « rien que des mots ». Donc sur cette lecture, bof bof pour moi. Provocateur mais qui sent le réchauffé pour le reste.

Phébus, mai 2005, 114 pages, ISBN 2-7259-0094-5, prix : 12 €

 

Traduit de l’américain par Evelyne Gauthier.

 

Ma note : 2/5

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Mères - Myriam Cohen-Welgryn

21 Juin 2006, 09:33am

Publié par Laure

C’est l’histoire presque banale d’une jeune femme amoureuse qui rêve d’avoir un enfant pour prolonger l’amour de son couple. Et son compagnon la soutient, lui aussi désireux d’être père. C’est le récit de l’attente, chaque mois déçue. Puis enfin le bonheur et le drame, la fausse-couche, les nouveaux essais infructueux, la jeune femme est probablement une fille « Distilbène », ce médicament donné aux femmes enceintes (et qu’a dû prendre sa mère) dans les années 60. Dans son obstination à faire naître un enfant, le docteur Gromstein, un gynécologue chaleureux et humain, qui veut l’aider. Jusqu’à lui proposer une solution peu déontologique. (Je suis pour l’adoption, par pour le trafic d’enfant !) Voilà pour la première moitié du roman. Des phrases courtes, efficaces, sobres, des chapitres qui ont pour titre des verbes à l’infinitif tels que désirer, jouir, aimer, vouloir, attendre, croire, perdre, décider, et savoir. Dans la deuxième moitié, une autre femme (d’où le titre au pluriel : Mères) qui va décliner les mêmes verbes, mais pas dans le même ordre. Une jeune femme que l’enfance a blessée, orpheline de mère et au père qui n’a pas su être présent quand il le fallait. Tous les médecins la disent stérile, c’est médicalement expliqué. Jusqu’au jour où elle se retrouve enceinte. Mais voilà, elle ne veut pas d’enfant, jamais, c’est comme ça, viscéral, elle préfère se détruire qu’enfanter. Elle va se terrer chez elle jusqu’à ce que cette « chose » sorte d’elle. Accoucher sous X. Avec le même gynécologue. Et un conjoint qui lui veut devenir père, mais qu’elle a écarté. Vous aurez probablement fait le lien entre les deux histoires. Cette seconde partie est forte, dure, violente, cette femme est tout aussi déterminée que la première, dans un but inverse. Je n’ai pas pu me détacher de ce livre, qu’au départ je trouvais presque banal. 

En page de garde, l’auteur précise que « ce livre est librement inspiré à partir d’un cas décrit par Françoise Dolto dans Séminaire de psychanalyse d’enfants. »

Une façon de conclure que la collection  1er mille chez Arléa  et moi (tout comme La Brune au Rouergue et moi, cf. ), on est fait pour s’entendre.  

Cet extrait, p.62 : « Entre mes cuisses de mère-à-être goutte le sang de l’enfant que j’attends depuis de longs mois déjà, et mon corps, comme il le fait toujours, s’habitue à cette idée. Ce sera pour le mois prochain ».

Arléa, janvier 2001, 211 p., ISBN 2-86959-531-X, prix : 13 € 

Ma note :4/5

 

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Deux amours cruelles - Junichiro Tanizaki

20 Juin 2006, 15:09pm

Publié par Laure

Ce recueil comprend deux nouvelles : l’histoire de Shunkin, et Ashikari, une coupe dans les roseaux, qui dateraient respectivement de 1933 et 1932.

Ma première réaction est que j’ai perdu l’habitude de lire des classiques, et qui plus est de la littérature japonaise. Je découvre alors un univers si éloigné de notre pensée occidentale que  j’en suis un peu chamboulée, malgré toute l’élégance et la retenue dont l’écriture asiatique fait preuve ici. Je reste trop à l’écart, comme si la réserve de l’auteur me tenait à distance. 

Dans la première nouvelle, l’histoire de Shunkin, donc, il est question d’une jeune femme, Shunkin, de son vrai nom Koto Mozuya, fille de riches apothicaires, qui devient aveugle à 9 ans. Elle devient professeur de musique à la façon des grands maîtres, avec exigence, rigueur… et violence. Sasuke, son serviteur, deviendra son élève et son amant, et ils s’aimeront toute leur vie durant, sans manifestation extérieure aucune. A tel point que lorsque Shunkin sera défigurée au visage, Sasuke se crèvera les yeux pour ne pas lui faire l’affront de la voir moins belle. Lors de sa première grossesse, elle refusera de donner le nom de son amant, car il n’est pas de la même condition sociale. Ils auront d’autres enfants mais cela passe au détour d’une phrase, ce n’est pas l’objet du livre. Difficile pour moi lectrice d’imaginer une vie commune autre que celle de la relation de maître à élève ! La nouvelle porte plus sur le caractère cruel, indigne et violent de Shunkin, et le dévouement à toute épreuve de Sasuke. 

La seconde nouvelle, Ashikari, m’a demandé plus d’effort pour entrer réellement dans le récit. Oyu est une jeune veuve qui n’a pas le droit de se remarier car elle doit élever son enfant, aussi quand Serizawa tombe amoureux d’elle (et vice-versa), il n’est pas possible de les réunir dans le bonheur. Elle persuade sa jeune sœur Oshizu d’épouser Serizawa, afin de ne pas le perdre de vue et de l’aimer comme un frère. Là aussi le dévouement d’Oshizu ira très loin. 

J’avais repéré ce livre sur le blog de Christie il me semble, et depuis ma lecture je n’en trouve plus trace : dommage ! (Mais peut-être est-il encore dans son mûrissoir !) La littérature japonaise est un univers à part entière qui mérite d’être exploité, et qui m’a permis de réaliser que j’étais trop enfermée dans la mixture française contemporaine. C’est bien d’en sortir de temps en temps, mais on pourrait en dire autant de toutes les littératures, ah ! que c’est difficile de vouloir tout lire !

Traduit du japonais par Kikou Yamata. 

Préface de Henry Miller.

 

Stock, sept.2002, 159 pages, ISBN 2-234-5512-6, prix : 7,50 € 

Ma note : 3/5

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La croisade s'amuse - Jul

19 Juin 2006, 21:07pm

Publié par Laure

Après il faut tuer José Bové, Jul revient avec une croisade tout aussi drôle. Même plus peut-être. La croisade s’amuse, c’est la lutte américaine du Bien contre le Mal, où chacun en prend pour son grade : Bush est un abruti mangeur de bretzels, Condoleeza Rice joue du piano, un duo de choc pour commander le bombardement du Terroristan où vit Ben Laden, dans la banlieue de Bagboul. Mme Ben Laden tient son journal intime (et fait du shopping en fashion victim sous sa burka, ne ratant pas un potin people), ce qui lui vaudra d’être la nouvelle Bridget Jones quand le couple sera en fuite à Paris. On y croise aussi des vendeurs d’otages, des soldats de l’Onu bien incapables, et une quantité de détails bien vus, essentiellement basés sur des jeux de mots : les galeries Al-Fayette, le général Al-Zheimer, il y a des Molah Donald (McDo) et du Mecca Cola à tous les coins de rue, la prison centrale d’Abou-Mérogis est contrôlée, etc. Tout est tourné en ridicule pour un humour pas toujours très fin, mais une petite demi heure de lecture qui fait sourire (et parfois rire), ça ne se boude pas…

Albin Michel BD, avril 2006, 48 p., ISBN 2-226-17133-9, prix : 12,50 €

Ma note : 4/5

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