Les jardins d'Hélène

Avant de tourner ... la dernière page de l'année

31 Décembre 2015, 18:00pm

Publié par Laure

On ne va pas s'endormir sur des statistiques à n'en plus finir (pour cela il y a le sacro saint rapport annuel au Ministère de la Culture qui va nous cueillir en début d'année, n'est-ce pas les collègues, j'exprime déjà mon désespoir du labeur à venir ^^), alors au plus court :

 

en 2015, j'ai lu 95 livres, soit 3 de moins qu'en 2014 (je ne compte pas les albums jeunesse bien sûr, ni les très très courts romans jeunesse), parmi lesquels 27 BD, qui si je les avais achetés, papier et numérique confondus, m'auraient coûté environ 1400 euros.

 

(à la louche, les 3/4 sont empruntés gratuitement en bibliothèque publique, un petit quart sont des services de presse papier ou (de plus en plus) numériques, et l'infime partie restante correspond à quelques achats ou cadeaux ou exhumations de mes étagères trop pleines.

 

Un peu moins d'une centaine, c'est pas grand-chose par rapport à d'autres, certains de mes lecteurs ou bénévoles à la bibli, amis ou  connaissances, et c'est beaucoup par rapport aux moyennes nationales, en croisant plusieurs sources, on tourne autour d'une moyenne de 15 livres lus par an en France.  

 

On oublie les stats pour ne garder que ce qui m'a vraiment séduite et surprise par son originalité et sa qualité :

 

Les deux seuls ouvrages "5 étoiles" de mon année sont des BD, (la première m'a été conseillée par mon libraire BD, la seconde est une découverte perso sur les tables de ce même libraire),

 

 

 

 

peut-être que je suis tout simplement de plus en plus difficile en matière de romans. Il y a eu quelques très belles lectures, quelques 4,5 sur 5, mais une note, c'est toujours arbitraire, un ressenti, à un moment donné, alors zou, les pages se tournent et s'oublient hélas un peu trop vite, comme la surproduction qui tourne sur les tables des libraires.

 

J'attends désormais de nouvelles découvertes, les auteurs que je suis et qui sortent un nouveau titre en janvier, les auteurs que je vais recevoir, les coups de coeur que me proposeront mes libraires ou les passionnés à l'enthousiasme ravageur, en club lecture ou ailleurs.

 

Parce que la lecture se joue des chiffres et des dates et n'est pas si périssable que cela (seuls certains livres le sont), glissons doucement vers 2016... puisque de toute façon, on n'aura jamais assez d'une vie pour en venir à bout.

 

Alors à l'année prochaine !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Décembre 2015 en couvertures ...

31 Décembre 2015, 17:10pm

Publié par Laure

En décembre, j'ai lu :

(cliquez sur les couvertures pour lire le billet, quand il y en a un)

 

 

 

 

 

 

(quelques billets à venir encore, sur ces toutes dernières lectures notamment)

 

 

En décembre, j'ai abandonné :

 

 

 

En décembre, j'ai regardé :

 

 

 

 

En décembre, j'ai écouté :

 

(comme tout le monde quoi...)

 

 

 

 

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Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # décembre 2015)

30 Décembre 2015, 18:38pm

Publié par Laure

Je rachète ou pas ? (Les cosmétiques du mois # décembre 2015)

Pas mal de produits terminés ce mois-ci, puisqu'ils sont au nombre de 15 !

 

Le gel douche Le Petit Marseillais, au Lait d'Amande douce, flacon de 250 ml : pour son odeur addictive d'amande et sa douceur dans une formule crème (très fluide), un basique que je rachète régulièrement, quand j'ai envie de senteur à l'amande !

 

 

 

Un pain de savon solide Dove, beauty cream bar, avec son ¼ de crème hydratante et son parfum de propre « Dove » : il fond à vitesse grand V, mais il est sympa et fait le job. Je rachète régulièrement aussi, même si les flacons de gel douche ont pris le dessus.

 

 

Le gel nettoyant fraîcheur pour le visage, à l'extrait de lotus, en tube de 150 ml, de la marque Auchan : il coûte trois fois rien, est frais et efficace le matin pour réveiller le visage et enlever le sébum de la nuit. Aucun problème avec donc je peux racheter oui, pourquoi pas...

 

 

 

Le déodorant Sanex natur protect, un habitué de cette rubrique, ici dans sa formule « anti-traces blanches, 24h ». Un des rares déos sans sels d'alu efficace, donc oui, je rachèterai assurément.

 

 

 

 

 

La lotion micellaire Dermato Clean d'Eucerin, flacon de 125 ml, reçu en cadeau dans un coffret de crème solaire de la marque. Flacon format voyage, mais formule que j'ai détestée. Je ne sais pas si le format standard est plus explicite, mais sur celui-ci, il est noté 3 en 1, mais impossible de savoir à quoi correspond ce 3 en 1... (visage, yeux, lèvres, on va dire?) Sans parfum, sans alcool, sans colorant et sans paraben, il est indiqué « tous types de peau », et à utiliser matin et soir sur le visage, le cou et le décolleté (ah c'est donc ça le 3 en 1 ? vu qu'il n'est effectivement pas marqué pour les yeux)

Bref, résultat très moyen en démaquillage, discours peu clair sur le 3 en 1, et packaging peu pratique pour la sortie du produit, il faut quasi presser sur le flacon. Je ne rachèterai pas (mais en ai encore un deuxième à utiliser)

 

 

 

 

Lotion tonique apaisante Diadermine, pour peaux sèches et sensibles, flacon de 200 ml. Pour compléter le démaquillage après un lait ou une eau micellaire, sympa, sans grande passion non plus, oui je suis susceptible de racheter.

 

 

 

 

Un « stick lèvres très nourrissant » de la marque Sephora, acheté en soldes je crois. Sympa pour le petit passage systématique après le brossage des dents, mais pas suffisamment hydratant si vous avez réellement des problèmes de sécheresse, à moins d'en remettre toutes les heures.

 

 

 

 

Soin tenseur raffermissant B40, de la marque Etat pur, flacon pompe de 40 ml. Alors autant j'aime le principe de la marque et en général leurs produits, autant j'ai détesté celui-ci. Une couleur un peu jaune déjà peu avenante, un parfum désagréable, en fait c'est plus le côté sensoriel qui m'a déplu que le produit en soi peut-être, mais j'ai eu du mal à l'utiliser, y allant vraiment à reculons. Du coup pour le côté tenseur et raffermissant, aucune idée, l'ayant utilisé de manière très disparate. Et il avait vilaine tendance à pelucher, surtout en se maquillant après. Je ne rachèterai pas. (même si heureuselment le flacon moche a été relooké depuis mais si la formule n'a pas changé...)

 

 

 

Un masque-patch tissu pour les yeux, au lingzhi, anti-âge lissant, de chez Sephora. Très sympa à utiliser mais il ne faut pas réfléchir trop longtemps, car à usage unique, ça fait cher le produit ! (bon, avec les remises fidélité de la marque, une fois de temps en temps, pourquoi pas, j'ai quand même envie de les tester tous!) Toujours une sensation agréable immédiatement, aucun effet sur la durée, faut pas se leurrer.

 

 

 

Le maque confort extrême « 5 minutes » de la gamme Active Sensitive de chez Yves Rocher, tube de 75 ml (11,60 €) Celui-ci je l'ai adoré, pour son effet ultra frais, reposant, réhydratant. Malheureusement il n'existe plus. Je pense que la gamme Sensitive végétal a pris le relais, mais elle ne comporte pas de masque. J'en tente donc un autre dans leur gamme Hydra Végétal, bien aussi, mais je préférais celui-ci. Dommage.

 

 

 

 

Le concentré de lait, raffermissant et lissant, de la gamme à l'Amande de chez L'Occitane, lourd pot en verre de 200 ml, prix : 38 €. Comment dire... Ce produit est un coup de cœur absolu, malgré deux gros défauts : son prix exorbitant, et son gros pot de verre très beau mais pas très pratique, surtout quand on le referme et qu'on le repose sur un meuble de salle de bain, les mains encore un peu glissantes et qu'on ne craint qu'une chose : le laisser tomber.

 

 

A part cela, la texture est divine, légère, comme fouettée (elle me fait beaucoup penser à la crème Masvelt de Clarins), et ce parfum léger et discret de la fleur d'amandier (non ça ne sent pas l'amande amère de la colle Cléopâtre de notre enfance ou de l'amaretto)... Rien vu sur l'effet raffermissant promis, peut-être à peine un peu lissant, en revanche un effet douceur garantie jusqu'au lendemain, ça c'est vrai. Fait partie des produits plaisir à se faire offrir...

 

 

 

Une coloration ton sur ton « Perfect Gloss Color » de Saint-Algue, teinte 500 Châtain Mocca, s'estompe sous 8 semaines, prix : 5 €

Comme tous les tons sur tons, le produit s'estompe au fil des shampooings sans effet racines, ce qui est son grand avantage quand on n'a pas trop de cheveux blancs et qu'on n'a pas encore besoin de se ruiner en entretien très régulier chez le coiffeur. Néanmoins par rapport à d'autres marques, j'ai trouvé que cette coloration s'estompait vraiment plus vite. En gros après 15 jours, on revoit bien les cheveux blancs et la brillance est partie. Pas sûre de racheter !

 

 

 

 

Du fil dentaire ciré, Dentalux (Lidl) : pas glamour pour deux sous mais hyper pratique pour bien nettoyer l'espace inter-dentaire, et celui-ci coûte très peu cher par rapport aux autres marques vendues en grandes surfaces. Et dure longtemps ! Je viens d'en racheter un lot de 2 à 3 euros !

 

 

 

 

Un mascara « gris lin », Volum'Up d'Agnès B. Je ne pourrai pas le racheter hélas, puisque le Club des Créateurs de Beauté a fermé, mais c'était le seul mascara gris du marché que je réussissais encore à trouver ! J'ai fait des stocks, mais j'utilise mon tout dernier, et comme il date un peu, il sèche vite et n'est plus aussi « satisfaisant ». Je l'aimais bien. Mais je crois que je ne vais pas avoir d'autre choix que de passer au noir dans n'importe quelle marque, le gris étant devenu introuvable... C'est pourtant tellement plus doux pour le regard...

 

 

Les papiers matifiants poudrés de chez Kiko, 6,90 € la pochette de 100 feuilles. Alors ce qui est comique avec ce produit, c'est qu'il est la copie conforme de ceux de Shiseido dans la gamme Pureness : même principe (papiers poudrés), même format, même quantité, même pochette, présentation et étui carton, deux seules différences : la couleur (vert pâle et blanc pour Kiko, bleue pour Shiseido), et le prix : 6,90 € versus 23 €. Il n'y a donc pas photo ! Même efficacité, avec peut-être une sensation de résidu un peu trop poudré sur les doigts après usage avec les Kiko (mais je préfère les papiers non poudrés en général), donc oui, je pense racheter !

 

Voilà pour cette fois ! Au mois prochain :-)

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Coup de foudre - Ken Kalfus

29 Décembre 2015, 18:15pm

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Nathaniel Dennett

 

Étonnante novella de Ken Kalfus, parue en 2015 d’abord sous une autre version dans le magazine américain Harper’s, puis reprise dans un recueil intitulé « coup de foudre », a novella and stories, à paraître en français le 12 janvier 2016.

 

 Ce coup de foudre est donc une novella d’un peu moins de 70 pages, qui nous plonge pendant 48h dans la tête de Dominique Strauss Kahn au moment de l’affaire « Nafissatou Diallo » au Sofitel de New-York. Au début du récit, il lui écrit une lettre (qu'il sait qu'il n'enverra pas) , dans laquelle il donne sa vision des faits, par un habile retour en arrière.

Récit de politique fiction, si les noms des dirigeants de ce monde sont les vrais (Angela Merkel, Nicolas Sarkozy), les protagonistes de l'affaire sont rebaptisés, DSK devient David Léon Landau, et Nafissatou Diallo, la femme de chambre, est renommée Mariama.


 

Le procédé d'écriture est brillant, lire (dans) les pensées de ce David est aussi fascinant que dérangeant. Rien n'est épargné de son addiction sexuelle, ses nombreuses parties fines et son comportement dans la chambre sont minutieusement décrits, point de faux-semblant. Un retour qui parvient à être émouvant et par moments presque drôle (la scène de l'écharpe notamment) sur la chute de cet homme qui briguait le mandat de président français, et qui à ce moment-là s'apprêtait à rencontrer Angela Merkel pour traiter de la crise économique et du cas de la Grèce, tout en s'inquiétant d'une surveillance par la DCRI.

 

Le lecteur oscille sans cesse entre dégoût (devant son comportement quasi animal avec les femmes) et « compréhension » de ses pulsions tant il paraît sincère et touchant dans son aveu, un balancement permanent très bien résumé à la toute fin de la nouvelle par cette phrase:  « L’Europe a beau être un continent de vieux satyres ridicules, elle est aussi dépositaire des valeurs humanistes les plus essentielles au monde ».

 

Une réussite du point de vue de l'écriture et de l'analyse psychologique, tant du personnage que du jeu de pouvoir. Brillant, vraiment.

 

Extrait p.27 (numérique) : « C’est comme ça que j’aime posséder mes femmes, et c’est souvent aussi comme ça qu’elles le préfèrent, sans toutes les hypocrisies, de la séduction, sans les sourires feints, sans les regards pesants et les blagues débiles, d’un coup, en un saut, en un éclair, en un coup de foudre. »

 

 

Une lecture Netgalley

 

 

Badge Lecteur professionnel

 

 

Bloomsbury FR, janvier 2016, 52 pages en epub, 67 pages version imprimée, prix : 2,93 € en numérique

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Bloomsbury.

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Tiré à quatre épingles - Pascal Marmet

27 Décembre 2015, 12:55pm

Publié par Laure

J'avais ce roman policier depuis un bout de temps, offert par l'auteur, et j'ai eu tort d'attendre aussi longtemps pour le lire, car une fois commencé, je l'ai trouvé vraiment très prenant et réussi.

 

Ce qui m'a freinée au départ, c'est sans doute la laideur de la couverture, désolée, mais si la statuette a un sens par rapport au contenu du roman, le fond et la couleur choisie forment un ensemble peu avenant, du moins à mon goût. Je vois ça en librairie, je ne m'y arrête même pas.

 

Et pourtant, le polar en soi est plutôt bon ! Une veuve un peu trop récidiviste du conjoint fatalement disparu pour être honnête, des statuettes aux pouvoirs étonnants et à la valeur digne du Musée des Arts Premiers, un couple bancal de cambrioleurs, et un commandant forcément attachant, malgré les clichés du genre sur le loup solitaire :

p. 103 : « Chanel était un célibataire, un fils unique, un chercheur de vérité, un inclassable, un sans enfant, sans ami, sans parent, un sans attache, un « sans ». Son plaisir était de regarder vivre les autres et d'empiler les enquêtes »

 

L'écriture s'efface totalement au profit de l'intrigue, preuve que l'auteur a mûri son style : on est complètement dans l'histoire. Les rebondissements sont réguliers mais pas forcés, l'ensemble tient la route sans être (trop) violent ou sombrer dans la mode actuelle de la surenchère du gore, bref, ça se lit avec beaucoup de plaisir, et c'est bien ficelé.

Une trame et un décor classiques à souhait, mais puisque c'est très bien ainsi, inutile de chercher à en faire plus. L'auteur devrait continuer dans cette voie du polar classique !

 

 

Du même auteur : à la folie

 

Michalon, avril 2015, 267 pages, prix : 18 €

Étoiles :

Crédit photo couverture : © Corinne Binois – création graphique d’après © Lionel Le Jeune, fotofolia.com et éd. Michalon.

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Comment ma femme m'a rendu fou – Dimitri Verhulst

22 Décembre 2015, 09:16am

Publié par Laure

Traduit du néerlandais par Danielle Losman

 

A 74 ans (septante quatre disent nos amis belges), Désiré Cordier ne peut plus supporter sa femme Monik, qui est on ne peut plus tyrannique et fielleuse. Il choisit une solution originale mais délicate à mettre en œuvre pour retrouver sa liberté d'esprit : simuler la démence sénile et se faire placer dans un établissement spécialisé pour malades d'Alzheimer.

 

La scène d'ouverture est saisissante, l'auteur ayant choisi la description d'incontinence fécale pour commencer son roman. La fin de vie, c'est aussi cela, n'importe quel(le) aide-soignant(e) vous le dira. Par des retours en arrière, Désiré revient sur ce qui a pourri sa vie : le comportement de sa femme. J'ai trouvé cette description de relation de couple particulièrement réussie, peut-être parce qu'au final, on en connaît tous des comme ça. (enfin moi oui en tout cas!)

J'ai trouvé très touchante la relation qui renaît avec sa fille, mais qui hélas reste morte tant le jeu du mensonge demeure capital.

L'humour est noir, non dénué de tendresse parfois (la fille, le premier amour dans lequel on veut croire un dernier espoir), la vie dans ce Home Lumière d'Hiver justement décrite, le tout est dérangeant, mais assez jubilatoire dans la vengeance choisie, tout autant que ce choix devient dramatique à un moment. Peut-on un jour sortir d'un enfermement quel qu'il soit, autrement que par la fin choisie, plombante, déprimante. Mais qui fait sens.

 

Une réussite, à lire un jour de moral bien accroché !

 

Extrait, page 96 : « D'après ce que j'entends dire, de plus en plus d'institutions engageraient avec succès des animaux domestiques dans leurs effectifs. Le prix d'un sac de croquettes pour chien n'est en rien à comparer avec le salaire pourtant misérable d'un travailleur social. Et puis on peut se poser la question de savoir qui apporte le plus à une personne en train de s'éteindre : un petit épicurien content et tranquille sur les genoux, ou une torcheuse de culs au caquètement suraigu dont l'humeur est gâchée par sa conscience d'être sous-payée ? » (une bonne idée du ton décapant de l'auteur)

 

 

Denoël & d'Ailleurs, janvier 2015, 142 pages, prix : 14,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © McBride / Getty Images et éd. Denoël

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Un petit livre oublié sur un banc, tome 2 - Jim & Mig

21 Décembre 2015, 18:28pm

Publié par Laure

sur un scénario de Jim, illustrations de Mig, et couleurs de Delphine

 

Si le tome 1 m'avait séduite, cette suite me semble un peu vaine. Certes elle apporte des réponses et démontre à quel point le livre est avant tout un vecteur d'échange(s) et de partage entre les amoureux de la lecture, mais tout est un peu tiré par les cheveux.

 

Sans vouloir dévoiler la réponse (qui est ce fameux personnage qui abandonne un livre sur un banc, dans lequel il laisse des messages que les lectrices romantiques et en manque d'amour ont vite fait de prendre pour elles), je l'ai trouvée sensée, du moins dans ce qu'elle dénonce d'une certaine édition. C'est à mon avis là le seul intérêt de ce tome, si tant est que c'est bien le message qu'ait voulu faire passer l'auteur.

 

Un brin décevant donc, mais peut-être est-ce dû aussi au temps d'attente entre les 2 tomes, après un premier volume prometteur, je plaçais beaucoup d'espoir et d'envie dans le second.

 

Une version intégrale des deux volumes est sortie début décembre.

(au prix de 27,80 €, soit le même prix que les deux volumes à l'unité. Ça permet juste d'offrir l'histoire complète en une seule fois)

 

 

 

 

Bamboo éd., coll. Grand Angle, avril 2015, 54 pages, prix : 13,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Mig et éd. Bamboo

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A comme Baleine - Delphine Chedru

17 Décembre 2015, 09:58am

Publié par Laure

Un abécédaire très joliment illustré par Delphine Chedru, qui s’enrichit d’un jeu de l’intrus très sympa, d’où le titre : « A comme Baleine ».

 

En effet, sur chaque page de gauche, une lettre de l’alphabet (dans l’ordre alphabétique, ne soyons pas fous), en majuscule et en minuscule, suivi de « comme » et un dessin correspondant (par exemple : Aa comme … et le dessin d’une allumette), et sur chaque page de droite, plein de dessins d’objets ou d’animaux commençant par la lettre en question, sauf un : l’intrus. Cet intrus devient l’élément essentiel ou central de la page de droite suivante, car il commence toujours par la lettre suivante de l’alphabet.

 

A la fin, une double page avec tous les mots à trouver, si jamais vous avez un doute (le quetzal, il est pas évident !), + un poster détachable à colorier, pour prolonger l’aspect ludique de l’ouvrage.

 

Bien conçu, coloré et plaisant, j’aime beaucoup !

 

Nathan, octobre 2015, 48 pages, prix : 14,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Delphine Chedru et éd. Nathan

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Le repas du loup – Béatrice Garel

14 Décembre 2015, 10:14am

Publié par Laure

Ce livre est inspiré du jeu du loup, chez le même éditeur, mais mes enfants étant grands, j’avoue que je ne connaissais pas du tout le jeu.

 

Le livre, quant à lui, a plu énormément lors d’une animation avec des centres de loisirs, et d’une manière générale plait beaucoup aux enfants. Les illustrations sont des tableaux de personnages et décors faits en pâte à modeler.

 

L’histoire est simple et drôle, et fait participer l’enfant à travers les animations : des volets à refermer sur la tête du loup affamé qui se réveille un matin en voulant manger du cochon, un cochon qui s’enfuit, des buissons à soulever pour voir où il se cache, une roue à tourner pour voir ce que croque le loup, et une chute où notre loup se retrouve tout penaud. Classique mais efficace.

 

La recette est bonne et la couverture en relief ajoute un petit plus sympathique : gros succès auprès des 3-6 ans, et même au-delà !

 

 

Nathan, octobre 2015, prix : 12,90€

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Béatrice Garel et éd. Nathan

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Peau neuve – Élise Griffon

13 Décembre 2015, 10:49am

Publié par Laure

En septembre 1990, Laura fait sa rentrée dans un nouveau collège, en classe de 5ème. Parce qu’ils chahutent en classe, les élèves écopent d’un devoir à rendre la semaine suivante en cours de français : raconter leurs vacances. L’occasion pour Laura de parler de son été dans un camp naturiste du sud-ouest de la France, et de cette expérience de la nudité qu’elle connait depuis toujours par les habitudes de ses parents.

Devoir excellent, Laura obtient la meilleure note, mais devient le souffre-douleur de ses camarades, car la nudité à l’adolescence, c’est un sujet qui a vite fait d’être détourné dans les pires blagues grossières.

 

Le sujet abordé est assez dur, la violence au collège, le harcèlement et plus directement les attaques physiques et autres moqueries, à un âge où le changement du corps est déjà perturbant pour l’adolescent. D’ailleurs l’été suivant, Laura fera « peau neuve », après une période difficile d’acceptation de son corps changeant.

 

Le traitement graphique est intéressant dans le choix des couleurs, plutôt chaudes et claires pour les scènes d’extérieur et de vacances, plus sombres et froides pour les scènes au collège. De même le collège se veut oppressant : encerclement des élèves autour d’un camarade, grilles, porches, grands immeubles qui enferment.

 

Un sujet délicat, le naturisme, et son dévoilement à l’adolescence, qui est ici finement traité, sans fard et sans mâcher ses mots (la crudité de la jeunesse a toujours le même écho aujourd’hui). L’éveil au désir et les turpitudes de l’adolescence, curiosité, envie, angoisse, agressivité et moquerie de l’autre sont  présents et trouveront une résonance auprès des lecteurs ados.
 

 

Delcourt, septembre 2015, 127 pages, prix : 15,95 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Élise Griffon et éd. Delcourt

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