Les jardins d'Hélène

Emily et tout un tas de choses – Piret Raud

29 Juillet 2015, 13:43pm

Publié par Laure

Traduit de l'estonien par Olek Sekki

 

Emily est un poisson qui vit au fond d'une grande mer toute grise. Tous les matins, elle se lève, se brosse les dents, et part faire un tour pour ramasser toutes sortes de choses, tous les objets abandonnés qu'elle peut trouver au fond de l'eau. Des jolies choses, des choses utiles, des choses bonnes pour la santé et d'autres mauvaises, mais à vrai dire, plein de choses qui n'ont rien à faire là.

Un beau jour, elle trouve une bouteille qui contient un message : « Je suis la chose la plus importante qui soit et si je vous écris, c'est pour que vous m'aidiez à me retrouver car je suis perdue. » Emily va donc se mettre en quête de cette chose capitale, mais va peiner à la trouver... à moins que.... et si cette chose, c'était elle-même ?

 

Un album au trait fin, épuré, tout de noir délicat teinté de vert de-ci de-là, un album bicolore tout simple pour dénoncer en douceur la société de surconsommation et la pollution des océans, bref, les dégâts des hommes.Et redonner de la valeur aux choses qui en ont : l'être humain, le savoir, la lecture, l'écriture.... Etre plutôt qu'avoir !

 

Un très bel album dont l'illustration met en valeur le texte, et observez bien le vert, judicieusement placé. Une jolie découverte, d'une auteure-illustratrice estonienne que je ne connaissais pas du tout mais dont je surveillerai le travail désormais.

 

 

Rouergue, février 2015, 36 pages, prix : 13 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Piret Raud et éd. du Rouergue

 

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L'été des 68 premières fois

28 Juillet 2015, 15:08pm

Publié par Laure

Crédit: Agnès Druesne

Crédit: Agnès Druesne

J'avais pourtant dit (en tout cas pensé) : les challenges, c'est fini ! Les lectures qui deviennent corvée, non merci.

 

Mais ça, c'était avant.

 

Avant de suivre l'enthousiaste et insatiable Charlotte, qui lançait début juillet ce pari fou : l'envie de lire les 68 premiers romans français qui paraitront à la rentrée, entre la mi-août et la mi-octobre pour la plupart. Mais elle craignait de ne pas y parvenir toute seule (mouais, je suis sûre qu'elle y arrivera !), et voilà que chacun chacune y est allé de son petit mot, moi par exemple, je suis bien incapable d'en lire 68, mais si je peux n'en lire que deux ou trois, je veux bien ajouter ma pierre à l'édifice. Et les petites pierres amassées...

 

Le projet a pris de l'ampleur, avec des partenariats, des éditeurs enthousiastes, des services de presse qui voyagent, des rencontres attendues.... cela n'aurait rien d'étonnant si c'était organisé par un site participatif classique, mais tout cela mené de main de maître par une seule personne, en un temps si court, moi je dis "Bravo Charlotte" !

 

Et infiniment merci pour tous les bonheurs que tu nous procures, notamment cet enthousiasme pour la curiosité constante, hors des sentiers battus, l'envie de découvrir ces 68 premières plumes encore fraiches et de leur donner une meilleure visibilité pendant le grand bal d'automne.

 

Il y aura sûrement des déceptions mais sans aucun doute des surprises, des découvertes qui frappent en plein coeur et qu'on n'aurait pas faites sans cette folle idée.

 

Les lectures commencent, nous sommes 40 dans l'aventure, un peu partout en France, et lorsque vous verrez le logo ci-dessus apparaître dans un billet lors de la rentrée littéraire, vous penserez à Charlotte l'insatiable et à son talent de magicienne.

Les billets seront relayés sur un groupe Facebook public et sur le site Lecteurs.com, pour que tous puissent en profiter.

 

Encore une semaine de travail et je profiterai de l'été, le nez au vent, plus sûrement sous la canicule romaine puis tarnaise, mais à la fraiche, il y aura des premières fois. Plein de premières fois.

 

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Papier froissé - Nadar

24 Juillet 2015, 09:27am

Publié par Laure

Traduit de l’espagnol par Charlotte Le Guen

 

Hormis la couverture et les dos de couvertures intérieures de couleur bordeaux, ce gros roman graphique (390 pages ! qui se lisent d’une traite) est composé tout de noir, gris et blanc, sobre mais efficace.

 

Deux personnages alternent dans la narration sans que l’on comprenne le lien qu’il peut y avoir entre eux, seule la révélation finale éclairera le mystère. Car c’est l’histoire d’un lourd secret mais le lecteur ne le sait pas encore.

 

D’un côté, Javi, un ado de seize ans qui a arrêté les cours pour vivre de petites combines comme venger un camarade violenté, récupérer des affaires volées, moyennant quelques billets. De l’autre, Jorge, un homme mûr qui s’installe à l’hôtel dans une ville où il ne semble avoir aucune attache, et où il prend un job de menuisier dans une scierie. Discret, solitaire, ses collègues n’arrivent pas à percer le mystère de sa vie. Jorge toujours, quelques temps en arrière, à la campagne, où il aide un vieil homme à tenir sa ferme et s’occuper des chevaux. Une amitié naît entre les deux hommes solitaires.

 

Si au départ les flashbacks ne sont pas évidents, on comprend vite que l’on est à deux époques différentes de la vie d’un même homme, et l’intrigue superbement menée dans sa narration et sa construction graphique pousse à aller de l’avant : pourquoi ce piano qui tombe jusqu’à s’écraser en étapes successives en pleines pages de chapitres ? Quel lien entre ces moments et ces personnages ? quel est ce cauchemar qui hante Jorge ?

Les personnages secondaires, collègues de travail, gérante de l’hôtel, famille de Javi ont tous une importance qui prend forme peu à peu.

 

La fin est bluffante et éclaire dès lors la citation de Sándor Márai mise en exergue, sur cette première page dans un décor forestier : « Quoi qu’il en soit, aux questions les plus graves, nous répondons, en fin de compte, par notre existence entière. » De même les premières pages de prologue où l’on ne voit pas les visages des personnages prennent tout leur sens à la fin.

 

Une BD que j’ai énormément aimée, pour son scénario bien conduit, pour l’humanité, la délicatesse et la douce tristesse qui ressortent de quelques scènes, pour son dessin épuré qui traduit bien les émotions et cultive le mystère jusqu’au bout. Une belle réussite.

 

p. 218 : « Tu sais quoi ? Parfois j’ai l’impression que tout le monde fait de moi ce dont il a envie… comme si j’étais un putain de papier froissé. »

 

Futuropolis, février 2015, 389 pages, prix : 29 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Nadar et éd. Futuropolis

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Avoir un corps - Brigitte Giraud

22 Juillet 2015, 10:07am

Publié par Laure

J’aime l’écriture de Brigitte Giraud et sa capacité à nommer des sensations, des émotions et à mettre en lumière ici la vie d’une femme par le biais de sa relation au corps. De l’enfance à la quarantaine, de la prise de conscience « d’avoir un corps » jusqu’à la maternité, on revit avec la narratrice les jeux de l’enfance, la question du poids / de l’alimentation, le plaisir, la douleur, l’avortement, l’accouchement… Chemin universel d’un corps féminin.

 

J’ai aimé tout particulièrement le passage sur l’avortement (le geste de la maman sur sa joue), et l’accouchement, tous deux très justes dans les peurs, perceptions et sentiments appréhendés.

 

J'ai ri au passage sur le "space-cake" à Amsterdam !

 

J’ai aimé aussi la partie douloureuse sur le deuil, lorsque son compagnon meurt dans un accident, celui qu’elle a toujours nommé ici « le garçon », le père de son enfant, et qui dans à présent s’appelait Claude. J’ai aimé cette intertextualité qui surgit soudain pour le lecteur familier des romans de l’auteur.

 

Un roman sensible et juste sur l’intime et l’universel, comme je les aime.

 

Mes autres lectures de Brigitte Giraud sur ce blog (cliquer sur les titres) :

 

- A présent (2001)

- Marée noire (2004)

- J’apprends (2005)

- Une année étrangère (2009)

 

 

Extraits :

 

p.90 [ quand il faut demander l'autorisation parentale pour l'avortement ] : « Et là où la mère devrait rejouer sa phrase, là où elle devrait risquer : « Tu n’as pas fait de bêtise, au moins ? » elle demeure muette, elle garde pour elle la phrase terrible. Ce qui suit est sans doute le plus délicat, ce qui arrive ensuite est un geste, celui de la mère qui écarte les cheveux de devant le visage inondé et esquisse une caresse contre la joue, geste perdu en chemin, si hésitant et si fragile qu’au lieu de s’annuler il compte double, il compte comme l’impossibilité de dire, d’agir, il compte comme la peur qui arrête, la peur qu’éprouve une mère devant son enfant souffrant, devant son enfant qui vit sa vie propre et solitaire, qu’elle n’a vue ni grandir, ni s’éloigner, ni même se débattre, qu’elle tente de retenir, de regarder aussi en improvisant ce geste. »

 

p. 148 [à l'entrée à la maternité / salle d'accouchement] : « Après il ne faut plus imaginer être une fille, une femme ou quelque chose d’approchant. Il faut accepter de n’être qu’une enveloppe de chair, tant le cerveau ni la mémoire ne comptent plus. Il faut se changer en une denrée concrète, sans éducation ni affect, n’obéir qu’à une logique mécanique, laisser de côté sa culture et son style. Son orgueil aussi. Sur la table d’accouchement toutes les femmes sont égales, c’est-à-dire impuissantes et soumises. Terrassées. Alors on repense aux girafes, on a vu les images à la télévision, l’élégance et la grâce, la longue descente, comme sur un toboggan, du girafon qui glisse hors de l’enveloppe et, contrairement au bébé humain, se met sur ses pattes et vit bientôt sa vie autonome. »

 

 

Éd. Stock, août 2013, 234 pages, prix : 18,50 €  - Existe en poche

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Stock

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La princesse et le poney - Kate Beaton

16 Juillet 2015, 08:28am

Publié par Laure

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Cécile Guais

 

Princesse Pomme de Pin attend son anniversaire avec impatience, et dans son monde de guerriers, elle aimerait un cadeau digne de ce nom. Elle en a marre des pulls douillets, elle veut un cheval, un vrai, grand, fort, puissant. Hum, ses parents n'ont pas dû bien comprendre car ils lui offrent un petit poney tout rondouillard, bigleux et qui pète tout le temps. C'est mal parti pour le jour de la grande bataille ! Mais quand Otto le Terrible, le plus méchant guerrier, fond de tendresse devant le petit poney tout mignon, quelle surprise pour la Princesse !

Un album drôle et décalé qui bouscule les clichés et les genres, on peut être un dur guerrier et avoir un cœur d'artichaut, une petite princesse et rêver de rudes batailles, mais méfiez-vous de la différence, la surprise survient toujours où on ne l'attend pas, qui aurait misé sur ce poney croquignolet ? (rien que pour le mot, on sourit !) Album garanti sans une touche de rose, ne vous fiez pas au titre !

Au départ pas trop fan des illustrations de Kate Beaton (qui est ici auteur et illustratrice), je me suis laissé séduire par tous les détails humoristiques et la bouille craquante de cet improbable destrier !

 

(PS : c'est dommage, il reste une coquille vers la fin, toujours plus visible sur un album court que sur un roman de 500 pages : "à l'unamité" au lieu de "unanimité")

 

éd. Cambourakis, mai 2015, prix : 14 €

Etoiles : 

Crédit photo couverture : Kate Beaton et éd. Cambourakis

Les premières pages proposées sur le site de l'éditeur © éd. Cambourakis
Les premières pages proposées sur le site de l'éditeur © éd. Cambourakis

Les premières pages proposées sur le site de l'éditeur © éd. Cambourakis

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La tour Eiffel à New York - Mymi Doinet (et Mélanie Roubineau, ill.)

15 Juillet 2015, 08:50am

Publié par Laure

Après la tour Eiffel a des ailes !, voici une nouvelle aventure de cette grande dame de fer aux fourmis dans les piliers, toujours aussi joyeuse et ludique. Cette fois, la tour Eiffel est invitée par sa cousine la statue de la liberté, dessinée elle aussi par Gustave Eiffel : en route pour un voyage à New York ! Accueillie dans le port de New York, la Liberté abandonne vite sa torche et sa tablette pour faire découvrir sa ville à sa cousine : les buildings, Central Park, l'équipe de basket, le marathon sur le pont de Brooklyn, etc.

 

Une nouvelle aventure adaptée aux jeunes lecteurs, aux illustrations douces et gaies à la fois (dominante de teintes pastel). C'est frais, fantaisiste et joyeux : une valeur sûre !

 

(Tiens, l'illustrateur a changé, c'était Aurélien Débat dans le 1er volume !)

 

(une édition en grand format album est prévue pour octobre 2015)

 

Nathan, mai 2015, 29 pages, prix : 5,60 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Mélanie Roubineau et éd. Nathan

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Le sculpteur – Scott McCloud

10 Juillet 2015, 15:29pm

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Fanny Soubiran

 

David Smith est un artiste maudit. Il a connu son heure de gloire mais abandonné très vite par son mécène, il connait la dépression et le manque d’argent. Au plus bas de sa forme, il pactise avec un vieil homme, Harry, qui lui confère le don de sculpter à mains nues tout ce qu’il veut en échange de sa vie. David a donc 200 jours devant lui pour créer ce qui restera son œuvre après sa mort.

Outre une revisite du mythe de Faust, ce gros roman graphique (500 pages !) tout en bichromie (noir et bleu) est aussi une histoire d’amour tourmenté, qui pose quelques questions sur la réalité quotidienne d’un créateur (adulé ou sans le sou), sur la finalité de l’art, sur la trace que l’on laisse après sa mort, que l’on soit artiste ou non.

 

Le soupçon de fantastique est bien conduit, parfois fascinant (le personnage de Harry est à mon sens le plus réussi), la narration embarque le lecteur dans son compte-à-rebours, le choix de quelques pleines pages apporte un plus à la construction graphique, j’ai aimé, en dépit du caractère souvent sombre de l’histoire. Tout s’enchaine harmonieusement tant dans le récit que dans le dessin, et l’on sourit à l’ironie du sort quant au nom bien choisi de l’artiste : un David Smith parmi tant d’autres …. À quoi tient donc l’identité ?

 

 

 

Rue de Sèvres, mars 2015, 485 pages, prix : 25 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Scott McCloud et éd. rue de Sèvres

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La prise de la Bastille / Vercingétorix contre César – Hélène Montardre

10 Juillet 2015, 09:02am

Publié par Laure

La prise de la Bastille / Vercingétorix contre César – Hélène Montardre

L’Histoire et moi, ça fait deux. Je crois que je n’ai jamais aimé cela. J’ai quand même quelques souvenirs de culture scolaire pour avoir pu répondre à une question curieuse d’un élève il y a quelques mois, qui lors d’un accueil de classe, cherchait un livre sur le 14 juillet.

- Heu… tu veux un livre sur la prise de la Bastille ? La révolution française ?

- Non non je cherche un livre sur le 14 juillet

-…. ?

- Je dois faire un exposé : pourquoi le 14 juillet est un jour férié en France.

 

Ah ben c’est bien ce que je disais, nous y voilà, on est allés farfouiller dans les docs jeunesse sur la Révolution. Je vous laisse cogiter en attendant sur la pertinence de nos catalogues documentaires : entre notre langage Rameau et le réflexe Google du môme qui tape « 14 juillet » dans l’OPAC, il y a tout un monde. Je viens de refaire le test, en tapant « 14 juillet »,  on trouve quelques romans qui contiennent les mots « 14 juillet » dans leur résumé, mais qui n’ont strictement rien à voir avec le sujet recherché par le gamin.

 

Dommage je n’avais pas encore mis la main sur cette petite collection qui raconte de grands épisodes de l’Histoire de façon romancée, avec quelques rappels documentaires et un récit fictif assez court (une cinquantaine de pages). Parfait pour les 8-12 ans.

 

C’est assez didactique mais plutôt bien fichu : une double page d’intro (« l’aventure commence ») qui resitue les faits : Quand ? Qui ? Où ? Mais encore…, puis le roman, qui utilise à chaque fois un (ou plusieurs) jeune(s) héros auquel le lecteur peut s’attacher. A la fin, « pour en savoir plus », quatre pages documentaires complètent le sujet.

 

J’ai lu les deux premiers volumes de cette collection, la prise de la Bastille, et Vercingétorix contre Jules César (sur le siège d’Alésia en -52 av. J.C.), tous deux écrits par Hélène Montardre et illustrés par Glen Chapron (quelques pleines pages de crayonnés ici en noir et blanc), bon je ne vais pas aimer l’Histoire pour autant, mais je trouve cela sympathique et bien fait pour les jeunes curieux, qu’ils soient naturellement friands d’Histoire ou qu’ils aient besoin d’un livre pour un exposé. C’est court, synthétique, cela met bien en avant les enjeux et les stratégies des événements, tous comme les personnalités des grands hommes concernés, et ça coûte moins de 5 euros, bon compromis !

 

Il existe deux autres titres des mêmes auteur et illustrateur : Catastrophe à Pompéi (l’éruption du Vésuve) et le voyage de Christophe Colomb (la découverte de l’Amérique)

 

 

 

Nathan, février 2015, 58 pages chaque, prix : 4.95 € chacun.

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Glen Chapron et éd. Nathan.

 

 

La prise de la Bastille / Vercingétorix contre César – Hélène MontardreLa prise de la Bastille / Vercingétorix contre César – Hélène Montardre

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Quel est ce cri ? – Ill. de Giulia Orecchia

10 Juillet 2015, 08:31am

Publié par Laure

Quel est ce cri ? – Ill. de Giulia Orecchia

Texte de Giovanna Mantegazza

 

Un tout cartonné aux couleurs vives, fait de papiers découpés et de collages, pour apprendre le cri des animaux. Chaque trou est l’œil d’un animal qui à la page suivante devient l’œil plus petit d’un autre animal. Amusez-vous pour les bruitages et les onomatopées !

 

« Le coq cocoricole, la poule caquette et le poussin piaille. Quelle pagaille ! » Et le perroquet, vous savez ce qu’il fait, vous ? Il parle toute la journée. Et quand il en a assez, il met tout le monde au lit. Chut !

 

Une collection déjà bien connue et adorée des maternelles, avec le bouton de la sorcière et un petit trou dans une pomme, entre autres. Un renouvellement sympathique !

 

Nathan, Collection Percimages, mai 2015, prix : 11,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Giulia Orecchia et éd. Nathan

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Juin 2015 en couvertures ...

1 Juillet 2015, 07:24am

Publié par Laure

En juin j'ai lu (et peu commenté) :

 

  

 

 

 

 

 

 

En juin j'ai vu :

 

 

 

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