Les jardins d'Hélène

C'est Noël tous les jours ! (3)

30 Mai 2008, 07:05am

Publié par Laure

Un cadeau de l'autre bout du monde, et quel cadeau ! il y en a pour le corps et l'esprit, il y en a pour Mosquito, il y a un collector introuvable en métropole, merci ma Véro !


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C'est Noël tous les jours ! (2)

29 Mai 2008, 11:40am

Publié par Laure

C'est rose, ça brille, ce serait fait pour les petites filles, que ce ne serait pas étonnant !
Et surtout, c'est plus facile à garder en main que la vraie bestiole :-)

Les chatons magiques, tome 1, Pocket jeunesse (dès 7/8 ans, plutôt CE1)
(4 tomes parus)


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C'est Noël tous les jours !

29 Mai 2008, 05:26am

Publié par Laure

Aux étonnants voyageurs, j'étais tombée tout à fait par hasard sur le stand de Gallimard jeunesse et sur un très bel étal de Rita et Machin. Vous savez, les chouchous de Miss C. et de Mosquito. Le couple infernal du chien Machin et de la petite fille Rita tient une place particulière dans la rencontre de nos filles. Ces albums signés Jean-Phillipe Arrou-Vignod et Olivier Tallec sont le rêve émerveillé de nos fillettes.

Alors quand j'ai vu Olivier Tallec ranger ses gouaches et ses pinceaux parce qu'il partait déjeuner et ne revenait pas sur le salon l'après-midi, j'étais toute déçue du beau cadeau que j'aurais aimé faire à Mosquito, et que je loupais à quelques minutes près. Mais c'était sans compter sur la gentillesse de l'illustrateur et de son "accompagnatrice Gallimard", car quelques jours plus tard sont arrivés dans notre boîte aux lettres 2 petits livres pour agrandir la collection de Mosquito, avec une surprise adorable !
Merci, merci, merci !
(Mais Mosquito va finir par croire que tous les rêves se réalisent ;-)

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Grand Prix des Lectrices de ELLE 2008 - les Lauréats

28 Mai 2008, 09:29am

Publié par Laure

Ça y est, je peux enfin révéler les noms des grands gagnants !

De bonnes surprises au palmarès, même si ce ne sont pas toujours ceux que j’ai préférés, ce sont d’agréables résultats dont je suis heureuse :

 

Dans la catégorie romans : Marie Sizun, La femme de l’Allemand (éd. Arléa)

 

A noter : le premier roman de Marie Sizun vient de sortir en poche avec une très belle couverture : le père de la petite, Arléa poche, 8 €. Et un nouveau titre doit paraître en septembre.

 

Dans la catégorie polars : Marcus Malte, Garden of love (éd. Zulma). Evidemment !

 

Dans la catégorie documents, et c’est là la grande surprise, mais que je partage volontiers : Wangari Maathaï, Celle qui plante les arbres (éd. Héloïse d’Ormesson). 


Je vous raconte ?

A 16h30, nous étions conviées sur une péniche en face du musée d’Orsay pour un débat avec les lauréats. Les 120 lectrices n’étaient pas là, j’imagine bien qu’il est difficile de venir de l’autre bout de la France (Suisse/Belgique) ou de se libérer selon son travail, mais nous étions une soixantaine ( ?) A notre arrivée, nous avons reçu chacune un joli cadeau : une pochette contenant un cahier du Thé des Ecrivains marqué « ELLE aime lire », de quoi noter nos trop nombreuses idées lectures, un échantillon de Thé des Ecrivains spécial « le thé pour ELLE », et un parfum pour la maison de chez Fragonard, « brume d’oreiller ». Très délicat tout cela, tant dans le geste que dans le contenu. Hélas pour moi dans la soirée, le vapo ne comportant pas de bouchon mais seulement une poire, ou le flacon était mal scellé je ne sais pas, tout le contenu de mon sac s’est retrouvé involontairement mouillé, et mes voisins de TGV ont pu profiter d’une agréable senteur (pas trop envahissante, c’est déjà ça !)

 



Nous étions réparties en trois groupes, la péniche tanguait, dehors il pleuvait. Marcus Malte a le génie de l’écriture (il laisse venir à lui les idées toutes seules sans savoir au départ où il va aller), Marie Sizun est passionnante à écouter, et Wangari Maathaï n’était pas là, mais elle était représentée par sa traductrice, Isabelle Taudière, et son éditrice, Héloïse d’Ormesson. Les lauréats se sont succédés devant nos trois groupes pour nous parler de leur travail et répondre à nos questions. A 18h30, après quelques dédicaces, nous avons quitté la péniche pour LA photo souvenir ! (Achetez toutes ELLE lundi prochain, ou le suivant, je ne sais pas, et n’hésitez pas à visiter le site Internet, il y aura plein de choses en ligne !)

 

Après une petite pause bavardage entre lectrices, nous étions conviées à 19h30 au musée d’Orsay, pour la proclamation des lauréats. Car nous avons remarqué par la suite que seules les lectrices participant à la rencontre sur la péniche avaient été informées quelques jours avant par courrier des noms des vainqueurs, les autres venant à 19h30 étant toujours dans l’expectative. Beaucoup de monde que je ne connaissais pas bien sûr, mais nul doute qu’il y avait là beaucoup d’écrivains, d’éditeurs et personnes travaillant dans ce milieu. J’ai pu faire la bise à Tatiana de Rosnay, toujours aussi adorable !


La proclamation des résultats était menée de main de maître par Valérie Toranian, rédactrice en chef de ELLE, et Olivia de Lamberterie, responsable de la rubrique Livres. Les discours des lauréats étaient émouvants, drôles aussi, pour Marcus Malte qui nous a raconté une bien belle histoire !


Hélas, j’ai dû quitter les lieux à 20h45, juste à la fin des discours (qui avaient commencé avec beaucoup de retard), pour courir attraper mon TGV, et n’ai donc pas pu assister au buffet où il était alors possible d’aborder bien plus facilement tout ce beau monde. Mais j’ai passé malgré tout un bien beau moment, d’autant que j’ai vécu toutes ces heures en compagnie de la douce Marie, que j’ai vraiment eu énormément de plaisir à revoir. (Marie, je veux encore plein d’infos sur les livres à paraître et sur tous tes achats trop tentants !)

 
En 2009 aura lieu la 40ème édition du Grand Prix des Lectrices ELLE, et je peux déjà vous dire qu’il y aura d’énormes surprises et de belles choses en grand (je ne sais absolument pas lesquelles, mais on nous l’a promis !) Heureuses chanceuses lectrices de la promo 2009 !!!

 Quelques heures auparavant, je me suis fait un autre plaisir, celui tant attendu d’aller rendre visite à nos deux têtes de Litote, Corinne en particulier, qui m’a accueillie très gentiment sur sa pause déjeuner ! J’ai pu faire la connaissance du cousin Eric, de la stagiaire Marguerite, et de l’écrivain Antoine Audouard. Et ce qui devait être ¼ d’heure de visite s’est transformé en plus d’une heure de papotage, Corinne n’a finalement pas pu rejoindre son cousin et sa stagiaire qui l’attendaient à côté pour déjeuner.

Litote en tête est une librairie qui fait rêver, petite certes, mais chaleureuse, où tout fait envie. Et où Corinne sait si bien vous conseiller ! (Il a fallu que je dise stop à un moment, parce que sinon mon banquier aurait fait la gueule, et il fallait aussi que je porte tout ça toute la journée jusqu’au train du retour !) Corinne m’a également couverte de cadeaux, avec une attention spéciale pour dame Cuné dont nous avons parlé ;-) , ce qui n’a pas allégé mes affaires, mais j’étais une victime pleinement consentante !

Bref, je n’ai pas vu ce temps passer, et je serais bien restée encore un peu dans cette belle boutique, mais j’aurais alors manqué la rencontre du Prix Elle !

 Ci-dessous, les livres que Corinne m’a conseillés :

(promis Marie, quand j’en parlerai après les avoir lus, je rappellerai qu’ils viennent de chez Litote !)



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Le corset invisible - Eliette Abécassis et Caroline Bongrand

21 Mai 2008, 16:31pm

Publié par Laure

Les deux romancières que sont Eliette Abécassis (La Répudiée, 2000 ; Qumran, 2001 ;… ; Un heureux événement, 2006) et Caroline Bongrand (Le souligneur, 1993 ; Pitch, 2000 ; etc.) nous livrent dans cet essai à quatre mains un « manifeste pour une nouvelle femme française », un panorama de ce que vit la femme actuellement, pas si libérée que cela par le féminisme. Ou plutôt si elle a perdu certains carcans, elle s’est aliéné bien d’autres contraintes, la conduisant au défi quotidien et permanent de devoir être parfaite sur tous les plans : femme, épouse, mère, salariée, dans son corps, etc.

A travers de brefs chapitres faciles à lire, on se retrouve effectivement dans bien des passages, qu’il s’agisse de la mère au foyer, de la femme divorcée avec ou sans enfants, de la femme mariée superwoman qui se bat pour progresser dans sa carrière tout en étant épanouie dans sa vie de famille, là encore, etc. En filigrane bien sûr transparaît aussi un portrait succinct de l’homme moderne.

Si bien des analyses sont intéressantes, elles ne sont pas non plus révolutionnaires : le ton très « magazine féminin » donne une impression de déjà lu, comme s’il s’agissait d’une anthologie d’articles. On ne pourra s’empêcher aussi de trouver certains passages exagérés, du moins engagés du point de vue féminin (un livre sur les femmes écrit par des femmes !).

J’avoue avoir lu un peu en diagonale la dernière partie sur la tyrannie de la beauté et la femme utilisée à son insu dans un but d’expansion économique (tout ce qu’on nous vend pour les régimes), tout comme celle sur la ménopause vendue comme une maladie et la polémique sur le THS / cancer du sein qui suscitent à eux seuls des livres entiers et ne sont donc là qu’abordés superficiellement.

En résumé, une synthèse agréable à lire de la condition féminine aujourd’hui, qui se veut un document très grand public, et qui pêche peut-être parfois par une vulgarisation trop rapide des problèmes. A lire donc en connaissance de cause. 


Cet extrait page 33, que je dédie aux copines mères au foyer (elles comprendront, et l’ayant été moi-même pendant plus de 10 ans, je me comprends aussi, même si je crois qu’elles ont, tout comme moi, su dépasser ces clichés qui ont la vie dure et trouver leur équilibre en s’affirmant autrement, même si parfois, il y a des baffes qui se perdent, hein les filles…) : « La mère au foyer : cette soldate inconnue.
Aux yeux de la société, celle qui choisit la vie familiale est au mieux une planquée, au pire une incapable. C’est pourquoi la femme au foyer porte la culpabilité permanente de ne pas être créatrice de richesses. Ce n’est pas elle qui fait bouillir la marmite : c’est l’argent de son mari qu’elle dépense. A cause de cette culpabilité, elle en fait trois fois plus que nécessaire dans la maison et se jette dans une quête éperdue de perfection afin de se faire pardonner sa non-productivité apparente. Le regard que la société pose sur son existence fait peser sur elle un  degré d’exigence impitoyable. Rien ne lui sera pardonné. Son travail, qu’il concerne les enfants, le ménage, l’organisation de la maison, la planification des vacances, ne sera jamais ni reconnu ni valorisé. Elle est chauffeur, cuisinière, femme de ménage, secrétaire, répétitrice pour ses enfants. Elle n’a pas d’excuse pour ne pas être belle et disponible le soir. Elle est en quelque sorte la femme idéale : « cordon-bleu dans la cuisine, sainte dans le salon et avec les enfants, pute dans la chambre ». Et pourtant, une femme qui ne travaille pas n’est pas respectée. On la sait incapable de partir, car elle est inféodée au mari financièrement. Si son mari se désintéresse d’elle à la cinquantaine, au moment où les enfants quittent eux aussi la maison, elle se demande ce qu’elle a fait de sa vie. »

 

Et on en remet une couche p. 114 : « Etre une mère qui ne travaille pas, c’est apparaître comme un parasite. La femme au foyer est l’objet de tous les fantasmes : voilà une personne qui ne produit rien, qui est entretenue, qui a le temps de faire ce qu’elle veut, qui a de la chance, qui est une privilégiée, à qui la difficulté de la vie et du monde du travail est épargnée, une femme qui a le temps de vivre.
Or être une mère est une profession à part entière, qui exige le sens des responsabilités, la prise d’initiatives, des capacités intellectuelles, physiques et émotionnelles, une grande réactivité, un sens du management, une capacité d’adapter ses horaires aux charges nouvelles qui peuvent surgir, de la bonne volonté face aux tâches supplémentaires, la capacité de supporter un environnement stressant et un chef parfois tyrannique – l’enfant – et un collègue de bureau qui pratique l’absentéisme – le mari. »

 

 

Albin Michel, mars 2007, 217 pages, prix : 16 €

Ou Livre de Poche, mars 2008, prix : 6 €

Ma note : 3/5

Crédit photo couverture : LGF / Le Livre de Poche.

 

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Kathy - Patrice Juiff

20 Mai 2008, 17:32pm

Publié par Laure

Avec Frère et sœur, Patrice Juiff nous avait déjà montré combien il était maître dans l’art du roman sombre et douloureux, violent mais pourtant attachant à l’égard des personnages. Dans Kathy, il reproduit toute cette horreur qui sera toutefois là encore sublimée par l’amour.

Kathy a 3 ans lorsque sa mère l’abandonne. Adoptée par une famille aimante, elle n’aura de cesse de revenir vers sa famille de sang, dès sa majorité venue. Une famille où règne la misère tant sociale qu’intellectuelle, une famille où l’amour, qu’il soit marital, paternel ou fraternel ne se traduit que par les coups, la violence, le viol, l’inceste. On ne cesse de se demander pourquoi Kathy revient supporter les humiliations et la maltraitance qu’ils lui infligent, pourquoi dans son immense gentillesse elle leur donne tout et en demande encore. Court-on vers une vengeance finale ? (C’est l’hypothèse de lecture qu’on est tenté de faire, mais non…)

 

Des phrases courtes encore, comme dans Frère et sœur, des situations à peine soutenables, et pourtant on comprend Kathy, on perçoit ici ou là un peu d’amour maternel et l’on s’attache à ces personnages sur le fil. Dans l’horreur éprouvante il y a la rédemption finale, toute relative, mais ô combien revigorante pour le lecteur, heureusement.

D’une force et d’une violence inouïe, Patrice Juiff nous prouve une fois encore avec brio que les mots à eux seuls sont déjà assassins.

 

Albin Michel, août 2006, 245 pages, prix : 16 €

Ma note : 4,5/5

Crédit photo couverture : éd. Albin Michel.

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Frère et soeur - Patrice Juiff

19 Mai 2008, 17:38pm

Publié par Laure

« Rien n’est ordinaire dans ce premier roman hors mesures qu’on lit avec stupéfaction. Une découverte comme on en fait parfois, très rarement. » Ainsi conclut la 4ème de couverture, et si je la cite, c’est parce que c’est tout à fait cela !

 

Jeanne est obèse, 160 kg de chairs molles qu’elle peine à bouger, elle s’occupe de la maison, fait un peu de repassage pour les familles du village ; elle vit avec son frère, Robin, thanatopracteur dans un salon de pompes funèbres. Son cachalot, son frère qu’elle aime, tout comme il l’adore, sa baleine, sa Moby, comme il la surnomme affectueusement.

Ils forment une famille isolée dans une cour de ferme, avec deux Rottweillers qui montent la garde, et un bâtard, Django, le chien d’un jeune frère décédé. C’est une famille à histoires, de celles dont on parle à mots couverts et qui font enfler les ragots : l’alcool, la violence, l’inceste, ces familles sombres qu’on fuit comme la peste… Les parents sont tous deux décédés.

Rien n’est ordinaire dans cette histoire mais je ne veux point trop en dire, sinon qu’il faut la lire et accuser l’uppercut en pleine face, la force terrible des mots, des phrases courtes, scandées, qui font mouche et monter toute l’horreur dans ce huis-clos, en même temps qu’un amour qui balaie tout. Et quand on approche de la fin, après s’être souvent dit « c’est terrible », on se prend un dernier coup de poing dans l’estomac. C’est terrible, mais quel talent ! Ce ne sont « rien que des mots » mais ils vous hanteront longtemps et Patrice Juiff réussit là un coup de maître.

 

Plon, janvier 2003, 160 pages, prix : 14 €

Ma note : 4,5/5

Crédit photo couverture : éd. Plon

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Les 3 petits cochons - Tarek / Morinière / Svart

18 Mai 2008, 19:59pm

Publié par Laure

D’abord il y a le graphisme, génial, coloré, enjoué, qui donne vraiment envie. Et puis il y a le scénario tout aussi excellent de Tarek :

Deux loups gentils arrivent dans une gare : la gare de la forêt des véritables contes. Il y a le loup hébreu Shalom, et le loup arabe Salam. Tous deux sont pacifistes. Mais ils ont été choisis pour rejouer la véritable histoire des 3 petits cochons, dans laquelle ils doivent bien sûr les manger. Ils ne sont pas d’accord, d’abord parce que leur religion leur interdit de manger du porc, ensuite ils ne voient pas pourquoi ils mangeraient de pauvres petits cochons qui ne leur ont rien fait. Le sorcier de l’histoire dit qu’il ne faut pas décevoir les lecteurs qui attendent un conte qui fait peur. Qu’à cela ne tienne, il déguise les cochons en moutons pour que Shalom et Salam les croquent enfin. Shalom et Salam les font tourner en bourrique en diffusant sous les fenêtres de leur maison de briques de la musique bavaroise à pleins tubes et non stop, pour qu’ils sortent et s’enfuient librement. La sorcière Bebeh, ardente militante de la SPA (et sous les traits de notre chère BB !) arrive pour défendre ces pauvres animaux…

Bref, c’est délirant, intelligent, bien construit, bourré de clins d’œil (on y croise le petit chaperon rouge et quelques nains qui se sont trompés d’histoire), à savourer à tout âge.


C’est une BD et c’est à proposer dès 8 ans. Les plus jeunes n’en saisiront pas toutes les subtilités, mais y trouveront bien du bonheur quand même !

 

 

Ed. Emmanuel Proust, 32 pages, janvier 2006, prix : 9,10 €

Ma note : 5/5

Crédit photo couverture : ©Morinière, Svart et EP éditions.

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Au monde, le blog d'Hélène

17 Mai 2008, 06:31am

Publié par Laure

Ces derniers jours, de très nombreux internautes sont arrivés dans ces jardins en ayant tapé "la fille d'Hélène, handicap" dans un moteur de recherche. J'ai pensé à un nouveau livre dont je n'aurais pas entendu parler.
Et puis ce matin, en lisant
Prima sur la table du petit déj avec ma tasse de thé, je tombe sur un article qui met quelques blogueuses à l'honneur, parmi elles, Hélène, maman de deux fillettes jumelles, Agathe et Tiphaine, dont l'une (Agathe) est handicapée.
Alors voici le lien pour lire le blog d'Hélène, le bon cette fois :
http://aumonde.canalblog.com/
Parce que le tout petit peu que j'ai lu ce matin avant de partir au travail m'a plu...

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L'amant de la ligne 11 - Rina Novi

15 Mai 2008, 14:59pm

Publié par Laure

Cécile, jeune veuve d’une trentaine d’années, prend le métro quotidiennement pour aller travailler. Un soir, elle sent la caresse d’un doigt sur son sein, alors que debout dans la foule des passagers, elle se tient à la barre verticale. Elle se surprend elle-même à trouver la sensation agréable. Commence alors une quête journalière d’une petite dose de plaisir, où tous ses sens sont en éveil et quémandeurs de la caresse ou du baiser généreusement donnés par un inconnu. Chaque jour ou presque, il est là, lui glisse un petit mot pour lui donner une consigne pour le lendemain, comme être nue sous son chemisier de soie par exemple. L’attente du trajet du soir devient l’objectif de sa journée.

Un maître amoureux très particulier, qui a focalisé toute son attention sur les seins féminins, et qui s’impose un jeu très contrôlé : mener la femme au plaisir sans pourtant jamais la pénétrer.

Un roman léger et sensuel, où les effleurements vont crescendo vers le plaisir, pour une envolée des sens de la jeune Cécile. Si le début du roman est charmant, ça s’essouffle un tout petit peu vers les 2/3, un brin répétitif. Mais le maître particulier forme un nouvel élève à sa plaisante méthode…  D’un érotisme léger, ce petit roman éveillera-t-il vos sens au fantasme de l’inconnu dans le métro ? (facile pour moi de dire cela, hi hi, je vis en rase campagne, et suis obligée de circuler en voiture J)

 

L’avis de Clarabel (que je remercie pour le prêt !) : ici

 

Cet extrait p. 79 : « Elle se rendait compte à quel point c’était la situation, et non l’inconnu, qui la séduisait. Leur jeu inavoué, la façon dont il se manifestait toujours par surprise comme s’il savait d’avance qu’elle ne se déroberait pas, le fait qu’aucune parole n’ait jamais été prononcée. Ce mélange d’indécence avec laquelle il lui caressait les seins aux yeux de tous, et d’extrême discrétion qui lui laissait le choix de ne pas être vue. La suavité de ses frôlements qui déclenchait le désir. L’évidence qu’il saurait attendre que son plaisir s’épanouisse, sans jamais manifester d’impatience, sans réclamer autre chose d’elle qu’un unique et véritable abandon quelques instants entre ses mains. La certitude enfin, et ce détail lui sembla le plus important, de voir s’installer entre eux des préliminaires qui n’en finiraient pas puisqu’à aucun moment elle n’envisageait de donner une suite plus intime à ces rencontres fortuites… »

 

 

Buchet-Chastel, février 2008, 226 pages, prix : 14,50 €

Ma note : 3,5/5

Crédit photo couverture : © DR, © RATP

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