Les jardins d'Hélène

mes soirees dvd

Saint-Jacques...la Mecque, un film de Coline Serreau

19 Juin 2006, 15:28pm

Publié par Laure

Synopsis (copyright Allocine.fr) :

"Au décès de leur mère, deux frères et une soeur apprennent qu'ils ne toucheront leur héritage que s'ils font ensemble, à pied, la marche du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais ils se détestent autant qu'ils détestent la marche.
Ils se mettent pourtant en route, mus par l'appât du gain. Ils rejoignent leur guide au Puy et découvrent qu'ils marcheront avec un groupe de six autres personnes, dont un jeune beur qui fait croire à son cousin un peu naïf qu'il l'emmène à La Mecque, alors qu'il poursuit une jeune pèlerine, l'amour de sa vie..."

Dans ma campagne il n'y a qu'un tout petit videoclub automatique avec des films qui ne m'intéressent guère (jamais ceux qui sont sur ma liste), alors parfois dans un soupir je tente un film, pour 2.20 €, c'est pas le drame si c'est nul. Saint-Jacques... La Mecque n'est pas nul mais reste d'un banal asez soporifique, malgré la présence de Muriel Robin. Le scénario est cousu de fil blanc et n'offre donc aucun moment de surprise. L'humour qui ne se renouvèle pas finit par lasser. Et tout est bien qui finit bien, mais ça, on s'y attendait. On peut aussi voir comment un rebeu illettré apprend à lire en 3 jours sur les chemins, c'est sympa, mais pas très crédible. C'est très politically correct, gentil, guimauve, quoi ... Certes, il y a de très beaux paysages, c'est toujours ça ...

Ma note : 2/5

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Palais royal, un film de Valérie Lemercier

3 Juin 2006, 06:50am

Publié par Laure

Valérie Lemercier s’est amusée dans ce film, et c’est communicatif ! Elle nous a concocté un bon mix de toutes les monarchies, du rocher monégasque à l’Angleterre en passant par la Belgique, et ça déborde de situations satiriques et drôles. Ce n’est pas toujours très fin mais je me suis surprise dès la fin du DVD à me repasser déjà « mes » passages culte.

Armelle (Valérie Lemercier) est donc mariée à Arnaud (Lambert Wilson), fils cadet du roi, elle est orthophoniste et mère de deux fillettes, et sa petite vie lui convient très bien. Elle se retrouve princesse chargée d’obligations du jour au lendemain quand la succession sur le trône échoue à son grand dadais de mari, sur une médisance de la reine (Catherine Deneuve) qui écarte le prince aîné.

De vexations en humiliations (elle surprend son mari au lit avec une autre : Mathilde Seigner, la reine la trouve trop godiche), elle va construire sa petite vengeance et devenir plus populaire que la famille royale réunie. C’est inventif et drôle, comédie populaire pour bon moment assuré !

Ma note : 4/5

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L'auberge espagnole, un film de Cédric Klapisch

27 Mai 2006, 08:20am

Publié par Laure

Le synopsis d’Allocine.fr :

 

Xavier, un jeune homme de vingt-cinq ans, part à Barcelone pour terminer ses études en économie et apprendre l'espagnol. Cette langue est nécessaire pour occuper un poste, que lui promet un ami de son père, au ministère des finances. Mais pour ce faire, il doit quitter sa petite amie Martine, avec qui il vit depuis quatre ans.
En Espagne, Xavier cherche un logement et trouve finalement un appartement dans le centre de Barcelone qu'il compte partager avec sept autres personnes. Chacun de ses co-locataires est originaire d'un pays différent.

 

Comme je suis une originale dans mon genre, j’ai vu l’auberge espagnole APRES avoir vu sa suite, les poupées russes. Et j’ai ressenti exactement la même chose : j’ai failli mourir d’ennui la première heure. J’ai eu envie de partir bouquiner. Je me suis accrochée, histoire d’essayer de comprendre en quoi ce film est un chef-d’œuvre. La deuxième heure est plus sympa, et il y a de franches tranches de rigolades avec notamment les blagues du frère de Kelly Reilly, quand il critique le colocataire allemand, ou quand il joue la parade amoureuse de la mouche ! Ah ces anglais, quel humour ! Même sentiment de malaise à la fin : c’est pas mal finalement alors pourquoi je m’ennuie toujours autant au début ? Heureusement, Kelly Reilly éclaire le film. Pour le reste, je n’ai pas vécu Erasmus, et je veux bien croire que ça y ressemble. Une impression en demi-teinte. J’ai préféré les poupées russes, si tant est qu’on puisse aimer des films pendant lesquels on s’ennuie une heure sur deux. Mais à 5,99 € sur Amazon, je n’en ai pas perdu ma chemise.

 

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Match point, un film de Woody Allen

21 Mai 2006, 12:47pm

Publié par Laure

avec Jonathan Rhys-Meyers, Scarlett Johansson

Voilà une excellente soirée DVD !

 

Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont riches, et pourtant, cela va tourner au drame. Le stress augmente au fil du film et vous scotche au canapé, pour atteindre son apogée vers les ¾, avec encore un bon suspense jusqu’à la toute fin.

Chris Wilton est issu d’un milieu modeste et gagne sa vie en donnant des cours de tennis. Il réussit à intégrer un club londonien très select, où il va faire la connaissance de Tom Hewett, avec qui il va vite sympathiser. Tom a une sœur charmante, Chloe, qui va tomber amoureuse de Chris. Une histoire naît rapidement entre eux. Mais parallèlement, Chris tombe amoureux de la petite amie de Tom, Nola Rice, interprétée par la belle et séduisante Scarlett Johansson. Un quatuor amoureux prenant, qui fait la part belle à la chance, à la culpabilité, à la lâcheté des hommes. Jusqu’où peut-on aller pour préserver son confort de vie ? Loin, très loin dans ce film. Ce DVD ne sera disponible à la vente que le 22 juin, je l’ai vu en location, mais je me demande si je ne vais pas l’acheter tant je l’ai trouvé… hum… excellent est si banal comme mot, mais à voir, assurément !

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Il ne faut jurer de rien, un film d'Eric Civanyan

5 Mai 2006, 06:35am

Publié par Laure

Avec Gérard Jugnot, Jean Dujardin, Mélanie Doutey

 

J’ai eu un peu de mal à me laisser prendre à cette farce enjouée, mais une fois ma résistance tombée, je l’ai savourée sourire aux lèvres jusqu’au bout.

Il ne faut jurer de rien est une adaptation rajeunie d’Alfred de Musset, dans laquelle les acteurs s’amusent avec talent pour notre plus grand plaisir.

La scène se passe à Paris en 1830. La Révolution n’est qu’un élément de fond évoqué mais qui ne sera pas l’élément essentiel du film. Gérard Jugnot joue le rôle d’un patron de grandes galeries marchandes, M. Van Buck, toujours en quête de réussite sociale et prêt à tout pour un peu d’argent et de notoriété supplémentaires. La baronne de Mantes, qui fait appel à lui pour préparer un bal, cherche désespérément à marier sa fille Cécile (Mélanie Doutey). Van Buck propose alors son neveu, le génial Jean Dujardin, voyou qui se la joue très « Belmondo », qui ne croit en rien et surtout pas en l’amour. Un pari est relevé entre l’oncle et Valentin pour séduire la jeune femme. A partir de là il faut reconnaître les excellents jeux des acteurs, les dialogues enlevés et le plaisir tout simple qui en naît pour nous (télé)spectateurs. J’ai particulièrement aimé le jeu de Mélanie Doutey, parfaite en peste mutine moderne et intelligente. C’est vif, drôle, haut en couleurs, pour le verbe et les costumes, à voir pour les 3 excellents acteurs ainsi que les rôles secondaires qui tiennent bien leur place également !

Ma note : 4/5

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La cloche a sonné - un film de Bruno Herbulot

1 Mai 2006, 11:45am

Publié par Laure

Avec Fabrice Luchini, Elsa Zylberstein, Amira Casar, François Cluzet, ....

Je ne m’attendais pas certes pas à un « grand » film, mais j’avais toutes les raisons personnelles de vouloir absolument regarder ce film sur un gourou proposant des stages new age à la campagne, offrant en plus le premier rôle au pétillant Fabrice Luchini.

Il s’agit donc d’un groupe d’hommes et de femmes réunis pour quelques jours dans une belle maison au fond des bois, pour un stage d’immersion en soi, un break total qui se veut zen, bio et j’en passe. Le début est assez drôle et réaliste, avec Luchini dans le rôle du gourou, qui ne manque pas d’imagination quand il s’agit de pratiquer des nouvelles techniques de découverte de soi ! Hélas sur un sujet grave (les  charlatans qui oeuvrent dans ce genre de séminaires, le risque de secte, etc.) qui aurait pu être intéressant, le scénario s’essouffle très vite. On ne rit plus qu’à peine lorsque les participants doivent causer en tête à tête avec les vaches. Les femmes, pourtant nombreuses, sont effacées, y compris Elsa Zylberstein en totale obsédée par le gourou. Seul François Cluzet éclaire un peu le film en se voulant tout du long un résistant grande gueule très en colère : le stage, il n’en n’a pas grand-chose à faire, lui qui n’espérait que profiter d’une semaine avec sa maîtresse : autant dire qu’il est plutôt de mauvaise humeur quand il apprend que les couples sont séparés. Bien sûr Luchini est à la hauteur de son rôle, et mène le film de bout en bout, donc il faut aimer Luchini, sinon, il y a fort risque d’ennui. Néanmoins je persiste sur la faiblesse du scénario, qui s’enlise sans but réel à atteindre. J’espérais un engagement plus profond sur le thème. Dommage.

Ma note : 2,5/5.

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Broken flowers - un film de Jim Jarmusch

16 Avril 2006, 12:16pm

Publié par Laure

Synopsis (emprunté sur Allociné.fr) :
Célibataire endurci, Don Johnston vient d'être quitté par Sherry, sa dernière conquête. Alors qu'il se résigne une nouvelle fois à vivre seul, il reçoit une lettre anonyme dans laquelle une des anciennes petites amies lui apprend qu'il est le père d'un enfant de 19 ans, et que celui-ci est peut-être parti à sa recherche. Sous les conseils de son meilleur ami Winston, détective amateur, il décide de mener l'enquête afin d'éclaircir ce mystère. Malgré son tempérament casanier, le sédentaire Don se lance alors dans un long périple, au cours duquel il retrouve quatre de ses anciennes amours. A travers ces visites-surprises, Don se retrouve confronté à son passé, et, du même coup, à son présent.

Pour aimer ce film, il faut aimer la mélancolie, la solitude, et les lenteurs. Ce film est totalement porté par le regard vide de Bill Muray, ou plus exactement la composition de son personnage !

C'en est parfois stressant ce personnage déprimé qu'on a envie de secouer, mais c'est aussi bourré d'humour décalé, et égayé par les acteurs qui papillonnent autour de lui : Jeffrey Wright dans le rôle du voisin encombrant qui joue les Sherlock Holmes (mais va le pousser dans sa quête et son envie de retrouver réellement son fils), et les femmes, dont les apparitions sont malheureusement trop brèves : Julie Delpy, Sharon Stone, Jesscica Lange, et j'en oublie.

Habituellement je n'aime pas les fins ouvertes, c'est-à-dire celles qui vous laissent imaginer tout ce que vous voulez, mais dans le cas présent, j'avoue que passé la surprise (il n'y a pas de fin!), je trouve la solution plutôt satisfaisante. C'est un film délicat sur l'art d'aimer, la solitude à l'âge de la retraite, et qui ouvre de douces perspectives sur le désir de paternité.
Les acteurs sont tous très bons, bref un bon moment si on aime ce genre de film, tout en suggestions, où les non-dits sont aussi importants que la parole ou les actes.

Ma note : 4/5

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L'anniversaire - un film de Diane Kurys

8 Avril 2006, 18:45pm

Publié par Laure

Raphaël Kessler (Lambert Wilson) est PDG d’une société de télé-réalité. Il reçoit un jour un manuscrit dans lequel il découvre sa propre histoire, qui mêle politique, business et trahison fraternelle. Il le fait immédiatement publier. L’auteur est son frère, perdu de vue depuis 25 ans, tout comme leur bande d’amis à qui il a joué un sale tour financier, brisant par là même leur amitié.

A l’occasion de son anniversaire, il réunit la troupe dans une luxueuse villa de Marrakech. Retrouvailles, souvenirs, fous rires, règlements de compte, si parfois cela a un petit goût de déjà vu, ça n’en reste pas moins une excellente réunion d’acteurs sympas : Michèle Laroque, Pierre Palmade, Jean-Hugues Anglade (que je n’avais pas reconnu !), bref un moment de détente que je ne boude pas, aussi suis-je étonnée de découvrir les critiques presse de l’époque plutôt sévères (ici). J’avoue, j’ai bien aimé cette comédie, mais L. Wilson et M. Laroque, déjà, j’adhérais !

Sortie en DVD le 24 avril 2006, déjà disponible à la location.

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Collision, un film de Paul Haggis, avec Sandra Bullock

2 Avril 2006, 17:17pm

Publié par Laure

Un curieux film sur les violences urbaines et ethniques à Los Angeles, construit comme un puzzle. En reconstituant les morceaux, les personnages apparemment sans lien vont se trouver mêler les uns aux autres, du flic au voleur de voiture, de la femme au foyer au dépanneur/ serrurier. C’est avant tout un film sur le racisme, avec un point de vue courageux qui sort de l’ordinaire : la paranoïa de ceux qui agissent en imaginant d’abord que la seule motivation du flic ou de l’assistante sociale ou de l’homme en face d’eux est le racisme. D’où des actes insensés, à force de prêter le mal partout, histoire de se déculpabiliser de sa propre violence. Je réalise que ce film est difficile à résumer car il  n’y a pas de fil linéaire, mais une multitude de saynètes qui s’entretissent. Je regrette que Sandra Bullock soit si peu présente alors qu’on ne parle que d’elle au générique. Quelques longueurs aussi parfois. A voir en location.

 

Ma note : 3/5

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Les bienfaits de la colère - un film de Mike Binder

12 Mars 2006, 15:46pm

Publié par Laure

A noter : ce film sera disponible en DVD à la vente le 6 avril 2006, mais il l’est déjà à la location.

 

 

Terry (Joan Allen), mère de 4 filles adolescentes, n’accepte pas le départ de son mari, Grey, envolé en Suède avec sa secrétaire. Elle trouve un peu de réconfort à son ressentiment dans les bouteilles de vodka qu’elle achète par lot de 3 au supermarché du coin, et dans la compagnie de Denny (Kevin Costner), voisin et meilleur ami de son fuyard de mari. Denny devient vite son compagnie de beuverie (j’ai un peu de mal avec ça, même dans un film), avant de devenir, on s’en doute, son compagnon de chambre à coucher.

Je cherche toujours à comprendre le titre de ce film : je ne perçois pas la colère, ni surtout ses bienfaits, mais plutôt une hystérie doublée d’une rancœur (qui expriment peut-être ladite colère), mais qui au lieu d’être violente, est plutôt pathétique et geignarde. Dans cette ambiance quelque peu pitoyable, les filles tentent de rester sourdes à la haine qu’exprime leur mère à l’égard du père disparu, et vivent tant bien que mal leurs soucis d’adolescentes.

Franchement, je me suis demandé si j’allais visionner ce film jusqu’au bout, le trouvant d’une niaiserie affligeante. Et puis mon homme semblant aimer ce que j’imaginais pourtant ne pas lui plaire, je me suis accrochée, pensant que j’étais - sans doute à tort - insensible à un humour second degré.. J’ai quand même dû somnoler un peu, n’ayant pas suivi la sortie de l’hôpital de la grande fille souffrant de douleurs abdominales très certainement psychosomatiques. (Maman, as-tu appelé papa en Suède ? Non)

Bref, cette comédie sentimentale m’est apparue quelque peu mièvre, et les personnages secondaires peu utiles… jusqu’à la fin, qui elle au contraire, est franchement intéressante. On se rend compte alors à quel point tout le monde s’est fourvoyé, les personnages pendant 3 ans, et le spectateur pendant 1h50 ! Dommage pour moi que l’intérêt fut si tardif !

Les critiques presse et spectateurs furent plutôt bonnes lors de sa sortie en salle (cf. allocine.fr par exemple), pour ma part, je ne regrette pas de ne l’avoir que loué !

Ma note : 2,5/5

 

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