Les jardins d'Hélène

Le très gros livre de Simon's cat - Simon Tofield

17 Janvier 2014, 17:02pm

Publié par Laure

 

Un format pas très grand (14 x 18 cm) mais bien touffu (environ 400 pages) qui regroupe une sélection des meilleures pages des albums de Simon's cat mais aussi plein d'inédits, avec quelques bonus : des tutoriels pour dessiner les personnages, et quelques pages sur les chats de l'auteur qui l'inspirent au quotidien.


Les fidèles des vidéos de Simon's cat reconnaitront également quelques scènes.
Il en fait des bêtises ce chat (et depuis quelques temps le chaton qui l'a rejoint) mais les propriétaires de chats y reconnaitront bien des manies et habitudes finement observées. C'est drôle, ça se relit sans fin (faim) et les dessins au simple trait noir sur fond blanc donnent des envies de coloriage !


Un familial qui réjouit petits et grands.

 

Lire un extrait : ici

 

(Merci à mes loulous qui me l'ont offert à Noël !)

 

Fleuve noir, novembre 2013, 408 pages, prix : 14,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture (en argent métalisé, ça fait miroir !) : © Simon Tofield et éd. Fleuve Noir

Voir les commentaires

Le garçon de l’intérieur – Benoît Séverac

9 Janvier 2014, 15:15pm

Publié par Laure

Neuf mois après l’accident qui l’a rendu sourd (après avoir pris de l’ecstasy et être resté dans le coma trop longtemps au pied d’une baffle dans une rave, cf. Silence, même auteur, même éditeur, 2011), Jules Lascaud, 16 ans, part en vacances avec ses parents et sa petite sœur dans un petit village alsacien du côté de Colmar. Sa famille a appris la langue des signes, Jules est scolarisé dans un établissement spécialisé, et pour mieux entourer le garçon, ils ont loué un gîte par le biais d’une association de parents d’enfants sourds, où Jules pourra donc communiquer en langue des signes avec un ado de son âge.

Quand on arrive de Toulouse, l’Alsace, ça dépayse : les villages ont vraiment des noms imprononçables ! Mais quand en plus les vignes de Riesling du propriétaire du gîte sont saccagées, ce sont des vacances stimulantes qui s’annoncent : Jules et son nouvel ami Rémi vont mener leur enquête ! Les petites sœurs vont vivre leur vie, et la grande sœur de Rémi, Camille, ne laissera pas Jules indifférent…

Un roman léger, sur le quotidien d’un jeune devenu sourd (et la nécessité de la LSF pour communiquer), mâtiné d’un mystère doublé d’un cadavre qui va occuper les vacances, et qui a pour principal intérêt d’aborder quelques éléments d’Histoire alsacienne, comme les malgré-nous (les Alsaciens et Mosellans qui ont été enrôlés de force par l’armée allemande), et l’annexion de l’Alsace-Moselle par l’Allemagne entre 1871 et 1918, qui a valu bien longtemps après encore aux non Alsaciens l’appellation de « Français de l’Intérieur ». (D’où le titre du livre).

 

J’ai forcément aimé ce qui m’a rappelé mes vingt ans d’enfance alsacienne (quand j’étais toute petite et nous allions chez ma grand-mère dans le territoire de Belfort, ses voisins nous appelaient les Français de l’extérieur, quand ce n’était pas carrément « les Boches », je ne comprenais pas, Strasbourg – où nous habitions – était bien en France pourtant, et c’était quoi cette histoire d’intérieur / extérieur ? Et puis d’abord, Niederschäffolsheim ce n’est ni imprononçable ni compliqué à écrire, il suffit de comprendre les nieder / mittel /ober et les Heim, et hop, tout se compose de la même manière :-)

L’ensemble est agréable à lire, p'tit roman « détente », et l’on peut imaginer retrouver un jour Jules dans une autre aventure ?

 

Syros, coll. Rat noir, septembre 2013, prix : 14,50 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : ©Getty Images / Mel Curtis et éd. Syros

Voir les commentaires

Instinct primaire - Pia Petersen

7 Janvier 2014, 17:32pm

Publié par Laure

Au moment où elle écrit cette lettre, la narratrice se souvient de son mariage manqué un an plus tôt. Comme le veut cette collection chez Nil éditions, les affranchis, un écrivain est invité à « écrire une lettre, une seule », pour « s’offrir le point final, [et] s’affranchir d’une vieille histoire ». Pia Petersen s’adresse donc ici à un ancien amant.

Longtemps elle a été la maîtresse de cet homme marié, une situation qui lui convenait. C’est lui qui a voulu divorcer pour elle, et jamais elle n’a réussi à lui faire comprendre combien elle existait suffisamment en tant que femme et écrivain, et qu’elle n’avait nul besoin de mariage ni de maternité.

Le propos est bien argumenté, et opte pour une position courageuse qui n’est pas facile à tenir : de tous temps les femmes se sont construites autour de leur ventre et de leurs émotions, et aujourd’hui encore une femme qui n’a ni mari ni enfant est regardée de travers. Elle se positionne aussi contre le mariage, une tradition d’un autre temps qui n’est plus adaptée à la vie actuelle, il suffit de voir le nombre de divorces ! Elle avait « dit oui à l’amour, mais en tant qu’être libre, non soumis à un devoir de contrat. » (p.27). « Le mariage, c’est signer un contrat dans lequel il est stipulé qu’il ne faut plus jamais tomber amoureux de quelqu’un d’autre. Est-ce qu’on a si peur de perdre l’autre qu’on soit obligé de lui mettre un contrat autour du cou ? »  Elle débat (seule) du mariage et de la liberté, et se rappelle les remarques de ses amis, les plus dures venant toujours des femmes dès lors qu’était abordé le sujet de la maternité.

Si j’entends les arguments de l’auteur au sujet de la maternité, je trouve que certains sont parfois extrêmes.

J’ai trouvé intéressante sa vision de la littérature dominée les femmes : « en tant que principale acheteuse de livres, la femme impose son goût sur le monde littéraire et au travers de ses goûts, sa perception de la littérature. Entre Harlequin et l’autofiction, je me demande bien où j’irais pour me poser des questions sur le monde. » (p.96), propos un peu rapides et excessifs non ? Toutes les femmes ne lisent pas et n’écrivent pas ces deux seuls genres littéraires ! Elle parle avec des mots justes de sa liberté créatrice et du rôle de la littérature (s’interroger et comprendre le monde), qu’elle entend défendre et opérer en tant qu’écrivain, et non en tant que femme qui ne s’intéresserait qu’à l’amour, au couple et à la psychologie. La raison plutôt que l’émotion. (Comme si à tout jamais ces deux-là étaient inconciliables).

 

Le récit prend parfois des allures de pamphlet, presque violent et agressif, comme si elle était lasse de devoir sans cesse se justifier, poussant le débat d’idées bien plus loin que le motif premier de la lettre. Je ne suis pas d’accord avec tous les propos, mais la réflexion sur le genre féminin n’en demeure pas moins tout à fait pertinente et intéressante.

 

Beaucoup d’extraits chez Sophie lit (c’est vrai qu’il est difficile de ne pas relever la plupart des phrases !)

 

Nil éditions, octobre 2013, 107 pages, prix : 8,50 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Nil éd. / Robert Laffont

Voir les commentaires

Dossier 64 - Jussi Adler-Olsen

3 Janvier 2014, 07:58am

Publié par Laure

Traduit du danois par Caroline Berg

 

dossier 64Dossier 64 est la quatrième enquête du département V, « spécialisé dans les enquêtes non résolues nécessitant une attention particulière », dirigé par l'inspecteur Carl Mørck. Mais chaque volume étant autonome, pas de panique, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les précédents, c'est d'ailleurs par ce quatrième opus que j'ai commencé. Il y a bien sans doute quelques allusions à des enquêtes précédentes, mais rien qui ne gêne la lecture, et le caractère des personnages est bien trempé et décrit, même sans les connaître préalablement.

Nous sommes en 2010 au Danemark. Un vieux dossier concernant une disparition datant de 1987 ressurgit, bien vite rattrapé par une série de disparitions similaires au même moment, et jamais élucidées. Les faits vont se mêler pour le bien de l'enquête, de 1955 à 2010. Il y est question d'eugénisme, de parti politique prônant l'épuration ethnique, d'avortements et de stérilisations forcés, d'une île où étaient envoyées les femmes repérées pour subir ces atrocités, le tout autour de deux personnages centraux : Nete Hermansen, la patiente du dossier 64, et Curt Wad, prétendant actuel au parti Rene Linier (lignes pures). Tous les personnages secondaires sont importants et bien amenés également par l'auteur.

Le polar est classique, sur une construction bien rodée de chapitres alternant les époques et les points de vue, c'est efficace et ça fonctionne.

Dommage toutefois que cet exercice d'écriture éprouvé rende un peu trop visibles les mailles du tricot. La narration, les indices tels qu'ils sont posés (surtout dans les chapitres « 1987 ») font que le lecteur a toujours une courte distance d'avance sur ce qui va advenir et qu'il devine sans peine : hormis la pirouette finale (parce qu'il faut bien qu'il y en ait une), le jeu consiste davantage à voir comment les inspecteurs vont dénouer l'enquête au temps présent. J'aurais donc aimé davantage de surprise et des mailles plus finement tissées, même s'il est vrai qu'à partir du moment où l'on accepte ces codes d'écriture et le sujet pas mal rebattu, on passe un bon moment de détente. Mais il ne faut pas en chercher plus et il est dommage que la plupart des polars actuels soient formatés de cette façon. Quelques pointes d'humour ajoutent au plaisir de lecture et font du lecteur un « bon public ».

 

Lu dans le cadre du club testeurs d'Amazon fin décembre 2013.

 

Parution en danois en 2010.

 

Albin Michel, janvier 2014, 604 pages, prix : 22,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Thomas Szoke – eyelab.dk et Albin Michel.

Voir les commentaires

Tonoharu – Lars Martinson

2 Janvier 2014, 07:56am

Publié par Laure

Traduit de l'américain par Anne Cavarroc

 

Une belle édition soignée, beau format, beau papier, un bel ouvrage de qualité qui réunit ici les deux premiers tomes de ce roman graphique américain qui doit comporter quatre volumes.

Autant le savoir, car cela surprend quand en plein milieu de volume, l'auteur propose, entre la première et la deuxième partie, un résumé de la première partie. Le lecteur n'est quand même pas idiot au point d'avoir déjà oublié ce qu'il vient de lire ou de n'avoir rien compris à l'histoire pourtant simple : non, c'est juste que dans l'édition originale, la publication était en deux tomes.

 

Quid de l'histoire ? Dan Wells, étudiant de 25 ans, s'installe au Japon dans une petit ville, pour un contrat d'assistant en anglais dans un établissement scolaire. Le postulat est que le Japon est toujours rêvé par les étrangers, qui tomberont de haut et seront déçus quand ils seront confrontés à la réalité de leur expatriation. Hum... il faut dire que Dan ne fait pas beaucoup d'efforts : il est extrêmement seul, ne fait pas rien pour se lier avec d'autres (qui auront vite compris sa naïveté et l'utiliseront, notamment en lui empruntant de l'argent). Immaturité, solitude, barrière de la langue et de la culture, amours déçues, désespoir, dépression, je ne sais pas si ce dernier mot est trop fort, mais c'est vraiment ce qu'il en ressort à la lecture, qui en devient un peu déprimante ! On a bien envie de le secouer ce Dan !

 

Les planches sont toutes du même modèle : 4 cases de même format par page, noir, gris et blanc étant les seules couleurs. Cela en rend la lecture agréable et le rendu assez esthétique, un peu à la manière d'estampes anciennes. L'auteur explique d'ailleurs sa technique en fin d'ouvrage.

Dommage qu'il ne soit pas mieux précisé non plus qu'il s'agit d'un premier volume pour l'édition française, car le lecteur reste réellement sur sa faim en fin d'ouvrage ! Et le deuxième volume ne semble pas annoncé pour le moment, alors que celui-ci date de 2011 pour sa traduction.

 

 

Le lézard noir, mai 2011, 270 pages, prix : 23 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Lars Martinson et éd. Le lézard noir

Voir les commentaires

2013 et quelques pages ...

31 Décembre 2013, 15:47pm

Publié par Laure

Les bilans et autres best-of fleurissent depuis quelques jours sur les blogs, ancrant la tradition des rétrospectives jusque dans nos lectures. Je cède à mon tour aux sirènes du rituel, entre la bûche et la galette :-)

 

131 livres lus, incluant les BD et les romans ados, ça reste dans ma moyenne habituelle sans doute, je ne sais pas, je n'ai pas la passion des chiffres à ce point-là.

 

Parmi les titres qui m'ont le plus marquée reste ce roman de Marie Neuser, lu en avril 2013 (paru en septembre 2012 aux éditions de l'écaillier), et non commenté ici : Un petit jouet mécanique.

Une auteure que j'avais déjà énormément appréciée en 2012 puisqu'elle tenait la tête de mon palmarès personnel avec Je tue les enfants français dans les jardins. Avec un petit jouet mécanique, elle change complètement d'histoire, de cadre et de personnages mais offre un roman noir psychologique tout aussi excellent.

 

Parmi les très bonnes découvertes de cette année également :

  • Erwan Larher, L'abandon du mâle en milieu hostile, lu en mars 2013 (paru chez Plon en janvier 2013)
  • Nicolas Clément, Sauf les fleurs, lu à sa sortie en août 2013, publié chez Buchet-Chastel dans la collection Qui vive
  • Karin Serres, Monde sans oiseaux, lu en juillet 2013 (paru chez Stock en août 2013 dans la collection La Forêt)
  • Laura Kasischke, Esprit d'hiver, lu à sa sortie en août 2013, publié chez Christian Bourgois, et traduit de l'anglais par Aurélie Tronchet
  • Julian Barnes, Une fille, qui danse, lu en février 2013, publié au Mercure de France en janvier 2013.

 

Je pourrais citer aussi Julie Bonnie avec Chambre 2, La drôle de vie de Bibow Bradley d'Axl Cendres, et d'autres...

 

Vous trouverez ici l'intégralité de mes lectures de l'année, sur fond saumon celles non commentées sur le blog (et il y en a pas mal), sur fond vert celles qui m'ont particulièrement touchée et pour la plupart citées plus haut.

 

 

Je suis retournée un peu au cinéma sans pour autant en parler ici, quelques bons films mais rien de notable sauf peut-être le récent Guillaume Gallienne, les enfants et Guillaume, à table ! J'ai éprouvé la longueur d'un film d'1h30 seulement en m'ennuyant à mourir et en regardant ma montre vingt fois devant Blue Jasmine (le dernier Woody Allen) qui a pourtant enchanté une bonne partie de la blogosphère. (jolies fringues, jolis sacs, belle prestation de Cate Blanchett, mais quelle platitude dans l'histoire). J'ai adoré en revanche les heures perdues devant les intégrales des saisons d'Engrenages et de Borgen en DVD, j'ai supporté le repassage devant quelques autres séries regardées d'un œil.

L'ennui évoqué plus haut me renvoie aux livres que j'ai abandonnés en cours de lecture pour cette même raison et que je n'ai pas pris la peine de noter ici, parmi les déceptions qui ont pourtant eu un bon succès sur la toile, je pense à Daffodil Silver d'Isabelle Monnin (dont j'avais beaucoup aimé le premier roman – Les vies extraordinaires d'Eugène – en septembre 2010), et Courir sur la faille, de Naomi Benaron chez 10/18.

 

J'ai sans doute été moins présente sur ce blog, son basculement sur la désastreuse nouvelle version d'over-blog-kiwi y a sans doute contribué, je ne m'en sens plus maître et n'y ai plus grandes possibilités ni liberté, ni même la possibilité de migrer confortablement sur Wordpress avec mon baluchon. Et puis l'usure, peut-être aussi, 8 ans dans quelques semaines. Pas plus tard que cette semaine une lectrice me demandait de bien vouloir supprimer un commentaire qu'elle avait laissé sous son vrai nom en 2007, et Goo*gle ne lui laissant pas grand droit à l'oubli, je pouvais l'y aider. L'identité numérique, vaste débat... J'ai consacré pas mal de mon temps libre aussi à aider un tas d'anonymes sur des forums Kin*dle alors que j'ai une Sony et que je resterai toujours pro epub, à expliquer ad vitam aeternam l’incompatibilité des formats, les DRM, les prix (pourquoi un ebook est souvent plus cher qu'un poche), les clauses de territorialité des éditeurs sur les ebooks, les négociations de droits, et j'en passe. A part cela j'ai la chance de travailler à temps plein, de m'investir dans quelques actions bénévoles, et je refais le monde avec mes 3 grands loulous autour de la table essentiellement, alors non je ne peux pas lire PLUS ! (parce que je dors, aussi)

 

Je vous souhaite à tous qui passez ici une belle entrée dans la nouvelle année, et que 2014 vous soit douce et bienveillante, et vous accompagne de belles lectures.

 

Voir les commentaires

Je rachète ou pas ? (les cosmétiques du mois # décembre 2013)

30 Décembre 2013, 22:33pm

Publié par Laure

Je rachète ou pas ? (les cosmétiques du mois # décembre 2013)

Bilan cosmétique du mois de décembre sur les produits que j'ai terminés : alors je rachète, ou pas ?

 

10 produits terminés, dont 2 mascaras !

Mais les mascaras sont-ils jamais vraiment terminés d'ailleurs ? Je les jette quand ils sont trop secs, qu'il n'y a plus assez de matière pour maquiller correctement les cils, et toujours bien au-delà des 6 mois d'ouverture recommandés ! (Je préfère ne pas me souvenir de quand ils datent!) Comme j'utilise plusieurs couleurs et que j'alterne au gré de mes humeurs et de mes vêtements, je tourne avec un gris, un bleu, un violet et un kaki / bronze (mais jamais de noir), autrement dit ils durent longtemps... d'autant plus que par flemme et manque de temps, je ne me maquille pas forcément tous les jours ;-)

 

Commençons donc par ces deux mascaras Gemey :

  • le gris (packaging rose !)« Cil à cil volume express » m'a beaucoup plu : couleur (rare de trouver du gris en grande surface, c'est un peu ma quête du Graal car c'est la couleur que j'utilise le plus), la brosse est correcte et sépare bien les cils, côté volume c'est moyen mais comme ça ne fait pas de pâtés, ça va ! (je n'achète que des volumateurs, pas d'allongeants) , tout ça pour un prix modeste, autour de 11 euros je crois. Je rachèterais volontiers si j'en trouvais mais à chaque fois que je regarde en grande surface, je ne trouve que du sempiternel noir ou du bleu marine. J'ai donc enchaîné sur un gris de chez AgnèsB au CCB.
  • Le marron (packaging violet!) « effet faux-cils  volume express » a fini par être tellement sec que je n'en tirais plus rien : je ne l'ai jamais beaucoup aimé : brosse trop épaisse séparant peu les cils, déposant trop de matière, et une couleur que j'utilise assez peu (j'ai les yeux marrons, le ton sur ton n'est pas spécialement dans mes habitudes), il a fait plus que son temps, et je ne rachèterai pas (pas même dans une autre couleur). Il devait coûter une douzaine d'euros ou un peu moins selon les promos de supermarchés:-)

 

Puisqu'on est dans le maquillage, parlons de la base lissante Sephora (flacon-pompe 15 ml, prix 10,90 €) : c'est le 2ème flacon que je termine et j'en ai racheté un autre, donc c'est un fidèle de ma routine... Sans doute pas très clean côté formule (bourré de silicones ce genre de truc non?), je l'utilise après la crème de jour et avant le fond de teint (logique hein, c'est une base de teint !), surtout pour son effet matifiant. (plus que lissant). Il ne fait pas des miracles, mais il prolonge quand même un peu la tenue de mon fond de teint avant que j'aie à sortir les papiers matifiants (oui c'est glamour n'est-ce pas). Tiens d'ailleurs j'oublie toujours de parler des papiers matifiants alors que j'en utilise quotidiennement et que j'ai fait le tour de la plupart des marques !

 

 

Après le maquillage, le démaquillage:-)

La super gelée démaquillante yeux waterproof Sephora, 2 en 1 : démaquillage + soin = malin ! (c'est écrit dessus), prix : 6,90 € Acheté un peu par hasard pour compléter une carte cadeau à dépenser, c'est plutôt une bonne surprise. Flacon-pompe très pratique, sans parabènes et sans parfum, la gelée ne coule pas partout et on en utilise moins qu'un liquide très vite absorbé par le coton. Elle ne pique pas les yeux ! Je l'ai utilisée sur un maquillage ordinaire (i.e pas waterproof), et il faut bien passer deux fois quand même, alors sur du waterproof, j'ai des doutes ? En revanche sur le côté soin, rien remarqué du tout ! (est censée apaiser, hydrater et fortifier les cils – mais ça ne tiraille pas après, c'est déjà ça !)

 

Le gel nettoyant douceur visage, de Nuxe, gamme « Rêve de Miel », flacon-pompe 200 ml : Acheté à – 50% en vente privée, je crois que la gamme a été revue depuis, car le nouveau flacon ajoute « démaquillant » et peaux sèches et sensibles alors que celui-ci est toutes peaux. Une valeur sûre pour le matin sous la douche, pour le démaquillage du soir je n'aime pas l'eau ^^ !

Je garderai un œil sur la gamme sans forcément racheter dans l'immédiat, mais j'en ai utilisé plusieurs flacons dans ma déjà longue vie :-)

 

Un gel douche « pamplemousse » de la gamme Jardins du Monde chez Yves Rocher, qui devait faire partie d'un lot promo avec d'autres senteurs, parce que je ne suis pas fan de celui-ci, mais mes filles m'ont aidé à le finir ! J'aime bien cette gamme surtout pour ses douche-crème, à l'amande notamment. Donc je rachèterai sûrement des produits de la gamme, mais au pamplemousse, non.

 

Le soin de jour Q10 plus anti-rides de Nivea visage, texture légère FPS15, pot de 50 ml, autour de 12 €. J'avais la formule « normale » (avec le couvercle bleu), mais elle était trop riche pour ma peau mixte. Celle-ci, plus légère, est très bien, surtout en hiver (en été, je la trouve encore trop grasse, même en en mettant très peu). Parfum discret, SPF 15, prix abordable, mais pot peu pratique et lourd, non, je ne rachèterai pas, ce n'est pas ce qui me convient le mieux, tant dans la texture que la présentation.

 

Le lait-buste ultra-fermeté, Clarins, flacon-pompe 50 ml, prix : 48 € Découvert lors de mes grossesses (ouch, ça fait loin) et sans doute mon préféré parmi les produits de ce type, mais le prix fait que … ben, ça reste un produit de luxe. (acheté lors des ventes privées de Sephora à -20%)

 

La crème Masvelt, anti-rondeurs rebelles, multi-réductrice et raffermissante. Un coffret corps en vente privée, à moins 50 % avec d'autres produits en taille voyage offerts (un gommage et une huile anti-eau je crois), parce que sinon, à 50 € le pot de 200 ml, eh bien, même remarque que ci-dessus.

Mais la texture est divine, une crème fouettée légère qui fait la peau toute douce, raffermit un peu (mais ne réduit rien du moins sur moi), un parfum frais, elle pénètre vite et bien, on en utilise assez peu à chaque fois, donc elle dure longtemps. Le cadeau doudou:-)

 

Et pour finir un produit inhabituel, des gélules « Poméol capillaire », complément alimentaire beauté cheveux & ongles, boite de 60 gélules (pour 30 jours) : 15 euros la boite, ou 30 euros les 3 boites pour 3 mois. Mon coiffeur a réussi à me faire flipper en me faisant remarquer deux fois de suite (et pourtant à 2 mois d'intervalle, oui je n'y vais que tous les 2 mois) que je perdais vraiment plus de cheveux que la normale. J'ai suivi les conseils de la dame du Parashop, me voyant dubitative devant un rayon de 2 km (à part Oenobiol, j'étais perdue) : soupir... encore de la poudre de perlinpinpin malgré tous les beaux noms scientifiques de la formule ? J'en perds peut-être un peu moins, mais j'en ai tellement perdu qu'à moins de devenir chauve, il faut bien que ça s'arrête non ? Bon, j'en ai encore pour 2 mois (et j'en ai déjà marre) mais je ne pense pas renouveler l'expérience au-delà ! A bien y regarder, ce n'est même pas préconisé en cas de chute saisonnière de cheveux, c'est pour « la croissance, l'éclat, la couleur (grâce au cuivre) et la microcirculation (extrait de myrtille). Hum.

 

Voilà pour ce mois !

Voir les commentaires

La carapace de la tortue - Marie-Laure Hubert Nasser

26 Décembre 2013, 15:37pm

Publié par Laure

Mon roman doudou de cette fin d'année !

 

Au 7 rue de la Ferrère à Bordeaux, un immeuble de 5 étages, propriété de la vieille tante Thérèse, plus souvent nommée la Vilaine pour son caractère aussi tranchant qu'exigeant,vivent quelques femmes chahutées par la vie. C'est là qu'arrive Clotilde Daquin d'Arsac (ne vous fiez pas à son nom), sa nièce bien éprouvée elle aussi, fuyant la dureté de sa condition de femme de ménage et les agressions monnaie courante dues à son physique et à sa peur transparente. Elle se retrouve sans rien, portant son obésité et le rejet des autres comme un poids devenu trop lourd, elle que sa mère n'a jamais aimée non plus. Clotilde espère donc se refaire une santé, recueillie par cette tante dans un appartement qui s'est libéré, et elle va faire connaissance avec tous les autres habitants qui vont solidement la prendre en main.

 

On entre d'emblée dans ce roman réconfort façon « ensemble, c'est tout » où chacun cache ses souffrances ou ses errances derrière des apparences très desperate housewives décomplexées et libérées. Il y a aussi ce petit garçon toujours seul sur une marche d'escalier, il y a Claudie, Sarah, et Sophie, des maris partis ou adultères, trompés aussi, des amants, des amitiés, des attachements : le grand bal de la vie et au milieu, Clotilde qui se laisse bercer par ce petit monde. Pas facile d'entrouvrir la carapace quand depuis votre enfance on vous renvoie votre maladresse et votre laideur à la figure. Toute cette vie bourdonne et place immédiatement le lecteur en empathie avec ces personnages, celui de Clotilde en particulier. Le roman de filles qui fait du bien et qu'on prend plaisir à retrouver, à l'image sucrée et réconfortante de sa couverture tout en macarons colorés.

 

Mais Clotilde doit trouver du travail, et elle se l'est jurée, elle ne fera plus jamais de ménages. Alors quand elle décroche un poste au musée d'art contemporain de l'autre côté de la rue, elle y croit à peine. Commence alors une autre forme de récit : le journal de Clotilde. Et toujours son impression d'usurper sa place, alors que les ateliers qu'elle anime pour les enfants semblent réjouir tout le monde. Puisque le baume au cœur est revenu, que le job est trouvé, il faut bien que se profile une histoire d'amour, non ? Et c'est là que le lecteur (ou plus sûrement la lectrice) pourrait commencer à trouver la trame un peu lourde et les fils trop gros. J'avoue je l'ai pensé : ça devient trop facile et trop prévisible. Mais c'est ce moment-là aussi qu'a choisi l'auteur pour oser faire avec son personnage ce que très peu osent, et là je dis bravo. Je suis aussi perturbée que convaincue par cette courageuse pirouette : l'auteur a du cran et ne prend pas ses lectrices pour des dindes. Alors oui il y a un happy end, mais des ressorts, des secrets levés, une émulsion qui prend dès les premières pages et ne retombe pas. Et sous la carapace, beaucoup de cœur.

 

Bien plus de thèmes qu'il n'y paraît de prime abord dans ce roman : le regard sur l'obésité, la confiance en soi, le mal-être, les faux-semblants des apparences (toutes conditions sociales confondues), les couples égratignés, l'enfance malmenée (et pas qu'une), la carapace que tout un chacun se construit pour affronter ses démons, certaines plus épaisses que d'autres, de belles idées sur le rôle de la culture (en particulier en temps de crise), etc.

On peut regretter que certains personnages passent au second plan ou disparaissent quasiment (la vieille tante, Sophie, Sarah), mais ils ont été les importants catalyseurs qui s'effacent au profit d'une intrigue qui emporte jusqu'à la dernière page.

Bref, un bon roman qui s'affiche plutôt féminin (ne serait-ce que par la couverture!) mais qui ne verse pas dans la niaiserie, et ce n'est pas si courant.

 

Editions Passiflore, novembre 2013, 247 pages, prix : 19,50 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Passiflore

Voir les commentaires

Le plaisir du sucre au risque du prédiabète – Dr Réginald Allouche

22 Décembre 2013, 20:14pm

Publié par Laure

Un essai vraiment intéressant sur les dangers du sucre, mal de notre société de surconsommation à l'alimentation industrielle, et ses conséquences : à moins d'avoir une hygiène de vie parfaite et une alimentation ultra saine, nous sommes tous en situation de prédiabète, qui va droit dans le mur du diabète de type 2 si nous ne modifions pas notre alimentation.


Une première grande partie explique notre appétence pour le sucre et le fonctionnement en 3 zones liées de cet ingrédient sur le cerveau, le métabolisme (système digestif) et la flore intestinale. Cette première partie théorique est parfois un peu ardue du fait d'un vocabulaire technique hermétique, mais assez passionnante. Une autre partie propose un auto-test (à prendre avec précaution car on n'a pas forcément tous les éléments en main, notamment ceux qui requièrent des analyses de laboratoire) - mais de toute façon on sait qu'on est concerné, test qui est ensuite commenté et illustré de cas concrets.
Une dernière grande partie s'intéresse aux solutions, et rappelle les différents besoins et différences des aliments (les bons et les mauvais), pas mal de choses que l'on sait déjà sur les graisses, l'index glycémique des aliments, et la nécessité d'une activité physique, mais qui rappelées ici dans une logique de prise en main de soi, est parfaitement adaptée.

Un livre qui fiche quand même sacrément la trouille et redonne envie de faire attention, décortiquer les étiquettes, et jeter les 3/4 de nos placards.

Un bémol sur les "produits leurres", qui restent flous, et dont il semblerait que l'auteur soit à l'origine (Laboratoires Kot, simplement signalé en 4ème de couv. il me semble, jamais dans le livre), mais qui me gêne un peu côté déontologie.

 

Odile Jacob, octobre 2013, 227 pages, prix : 21,90 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Milena Boniek/PhotoAlto/Corbis et éd. Odile Jacob.

Voir les commentaires

Le livre qui te rend super méga heureux – Françoize Boucher

18 Décembre 2013, 10:13am

Publié par Laure

Le livre qui te rend super méga heureux – Françoize Boucher

Autant j’avais aimé Le livre qui fait les livres même à ceux qui n’aiment pas lire et trouvé drôle Le livre qui t’explique enfin tout sur les parents, autant là je suis restée sceptique. A trop user la corde….

Qu’en est-il du bonheur ? avec le même graphisme et des couleurs flashy, Françoize Boucher se fait ici la coach en bonheur auprès des enfants. Mais le énième degré est tellement poussif ou tiré par les cheveux que le sourire ne naît même pas. Je ne l’ai pas trouvé drôle, juste banal, Constance, 12 ans, l’a trouvé nettement moins bien que les deux précédents (ouais, bof fut son verdict) et ses copines ont exprimé la même déception. Aucun gloussement spontané comme ce fut le cas pour les précédents titres.

En gros pour être heureux, il faut penser positif, partager et sortir de chez soi, avoir des amis, ne pas se prendre au sérieux, tout le monde peut être heureux, il suffit d’avoir la positive attitude, même le « ver super con » fil rouge du livre en bas de page va s’acharner à le démontrer.

Dommage car c’était une série de confiance, qui m’incitera désormais à la prudence. Rabat-joie je suis, donc le bonheur ne connaîtrai pas, si j’en crois ce livre. :-)

 

L'avis de Clarabel auquel j'adhérais entièrement : ici

 

Le livre qui te rend super méga heureux – Françoize Boucher

Nathan, septembre 2013, 112 pages, prix : 10 €

Etoiles : 2/5

Crédit photo couverture : © Françoize Boucher et éd. Nathan.

Voir les commentaires